Merci pour cet article éclairant.
Je crois qu’on tient là une « chance », si j’ose dire.
L’entêtement de l’État ne fait que renforcer la mobilisation, dont on voit qu’elle devient inter générationnelle et déborde le cadre initial des retraites.
Par ailleurs, la multiplication de ces révélations sur les différentes « affaires » et sur le dessous des cartes, ces petits arrangements entre amis bien nés, ne peut qu’amplifier l’écœurement et la révolte.
Cela dit, un autre commentateur l’a souligné, d’une part la grève est limite un produit de luxe pour certaines catégories de travailleurs précaires, d’autre part je constate dans le trou de campagne où je vis que les agriculteurs ne suivent cette actualité que d’un œil, et encore pas très attentif... Il n’est il est vrai pas question aujourd’hui du prix du lait ou des céréales, et pourtant... il me semble que le combat est le même puisque la spoliation provient de la même source. Il s’agit toujours d’un travail qui n’est pas rémunéré à sa juste valeur. La retraite des paysans est aussi une misère et pourtant, on ne les entend pas.
Tout isolée que je sois je ne manque aucune manifestation, mais ça ne suffit certainement pas et je pense qu’il faut surtout passer le message, chacun où l’on est, et chaque fois qu’on peut.
Oui, vider les stations service comme le suggère Tristan, mais aussi oser prendre la parole chez les commerçants et chez les voisins pour contrer les arguments de la presse étatique et faire observer à chacun le rôle d’utilité qui lui est attribué dans la comédie orchestrée par le MEDEF et le CAC 40.
La « chance » est plus volontiers à la portée de celui qui ne la laisse pas passer.