Les Institutions Internationales sont ce qu’elles sont au bout d’un long périple difficile mais elles sont ,alors qu’elles pourraient rester en perpétuelle gestation par excès d’exigences . Rappelez vous« l’ubris », cette néfaste démesure.
Je reconnais tout à fait la difficulté de faire fonctionner un organisme comme l’ONU. Néanmoins, l’immobilisme qu’on y observe n’est pas du qu’à la pesanteur, mais doit beaucoup aux puissances occidentales dominantes, ainsi qu’aux membres permanents du conseil de sécurité. Le droit de veto qui leur est accordé, déjà discutable au départ, apparait comme un prébende accordé aux plus puissants. La désignation du secrétaire actuel, un homme des USA parfaitement transparent, est aussi significative de cet immobilisme. Le monde devient multilatéral, mais cela peine à se retrouver dans cette institution. Et que dire du FMI ou de l’OMC ?
Beaucoup à débattre.Puisque vous êtes un spécialiste de RI, avez vous une conclusion à me donner sur la question finale de mon papier. Nous pourrions, ici , en débattre.
Je remarque sur Wikipédia :
La question de la représentativité des membres non permanents et de leur nombre est récurrente depuis les années 1960. L’amendement de 1963 a fixé une répartition géographique équitable des sièges de membres non permanents. Ainsi, on trouve désormais systématiquement :
La représentativité des cinq membres permanents était incontestée lors de la création de l’Organisation des Nations unies au sortir de la guerre, en 1945. Ils représentaient plus de 50% de la population mondiale, dont moins de 15% pour la Chine. Or, d’un côté, la vague de décolonisations, la progression démographique de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine, et de l’autre, l’éclatement de l’URSS, la stagnation de la France et du Royaume-Uni, font qu’aujourd’hui, ces membres permanents ne représentent que 30% de la population mondiale, dont 20% pour la seule Chine.
Il en est de même pour la répartition géographique des membres non permanents. La bascule démographique et les changements géopolitiques font que certaines régions sont sous-représentées. Par exemple, l’ensemble Asie-Afrique représente 65% de la population mondiale (hors membres permanents) pour 50% des sièges de membres non permanents, alors que l’Amérique latine représente 10% de la population pour 20% des membres non permanents.
La présence de membres permanents , avec droit de veto, me parait une configuration issue de la guerre froide, dans le contexte d’un équilibre des puissances de la 2eme guerre mondiale. Cet équilibre doit changer, c’est évident. Mais les cinq membres du conseil s’y opposeront pour des considérations d’intérêt.
Du reste, la légitimité de l’ONU est largement limitée par cette configuration, qui donne la primauté aux intérêts politiques de puissances économiques plutôt qu’à une vraie démocratie mondiale multilatérale.
La stagnation d’une régulation internationale et multilatérale de qualité doit beaucoup à la résistance des intérêts impérialistes, et notamment ceux occidentaux. mais cela n’a rien de vraiment étonnant. Il me semble qu’aujourd’hui, la Chine et la Russie sont bien moins rétifs à des évolutions positives.
Dans le contexte actuel, le rejet de la candidature du Canada me parait une bonne chose, même si elle ne résout pas les problèmes de fond.
15/10 09:47 - A. Spohr
A Hussein Enfin quelqu’un qui tente une explication après avoir lu l’article (...)
14/10 23:50 - Hussein
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14/10 22:34 - Tzecoatl
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14/10 21:18 - andrée
à Philou 17. Allons. Si vous avez raison sur des aspects techniques très contestables de (...)
14/10 18:56 - nataraja
14/10 18:20 - Philou017
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