Tout ceci nous ramène à cet antique (et toujours d’actualité, donc certainement éternel), débat sur la répartition des richesses. Et tous les pensums idéologiques concomitants.
A mon humble avis, alors que l’on nous rabache les oreilles de cette société française qui est en perte de sens, nous devrions revaloriser un terme désuet qui est celui de valeur.
Parce qu’au delà de toute cette agitation « gouvernementopopuliste » (n’excusez pas ce néologisme, réutilisez-le si ça vous plaît), il n’en reste pas moins que l’on parle, ici, de la valeur Travail et de tout ce qu’elle implique.
Dévaloriser systématiquement cette valeur, la surtaxer, la précariser continuellement, valoriser par contre l’argent facile obtenu avec de l’argent (et un carnet d’adresses), lui-même obtenu avec de l’argent (idem), ... c’est comme dévaloriser le père et la mère, dans leur famille parce que les difficultés de fin de mois n’autorise pas l’achat de tel objet de marque pour un gamin qui est conditionné par « ses » programmes télé à ne se vêtir que dans telle ou telle marque. Et ce qui est vrai pour les salariés français l’est encore plus pour les français issus de l’immigration. Ne parlons pas de volonté d’intégration.
On nous rassasie de statistiques qui, à force de s’empiler, ne signifient plus rien.
Une simple constatation.
200 Md€ de niches fiscales qui n’ont absolument servi à rien en terme de croissance (et c’est cela qui compte effectivement, au final), dont près de 175 Md€ pour des entreprises qui ont licencié 500.000 personnes en 3 ans (dont seuls 50.000 postes ont été effectivement délocalisés, selon l’OCDE, soit un solde net franco-français de 450.000 postes). Il y a de quoi fouiller, non ?