Bonjour,
GRAND merci pour votre témoignage à l’issue heureuse mais intense en vécu. Je l’ai posté sur le blog « éthique et transplantation », partie actus. Pour confirmer vos propos, déjà très documentés et très éclairants sur le sujet du sang de cordon, considéré comme simple déchet opératoire jusqu’à récemment (alors que c’est une fabuleuse « boîte à outils ») :
"L’article 8 de la proposition de loi déposée au Sénat le 19 février 2010 (...) : Dans la mesure où ’le cordon et le placenta génèrent des cellules
souches mésenchymateuses (CSM) en quantité importante et, [où] greffées de façon
allogénique, elles seraient tolérées immunologiquement, sans traitement
immunosuppresseur’, ’un effort de recherche particulier doit être entrepris pour
définir le champ thérapeutique dans lequel ces cellules pourraient être
utilisées’, lit-on dans l’exposé des motifs.
Le texte estime par ailleurs que
la collecte du sang de cordon et des tissus placentaires est un ’enjeu
de santé publique majeur’ et ’un intérêt stratégique pour permettre à la
recherche française de se maintenir au plus haut niveau, dans un contexte de
forte concurrence internationale’. Il demande donc que soit conféré au
cordon le statut de
ressource thérapeutique et que le développement de
la collecte et de la conservation du sang de cordon soit favorisé dans le
’respect de la solidarité du don à travers les principes de gratuité et
d’anonymat par les banques publiques’. Il préconise
une information
systématique des femmes enceintes et la conservation des ’unités de
sang placentaire à des fins spécifiques de greffes intrafamiliales’. Tout en
affirmant que le sang de cordon ’ne peut être privatisé’, il souhaite enfin que
puissent être développés
des partenariats public-privé pour
faire progresser le nombre de prélèvements."
Source
:
http://www.genethique.org
C’est apparemment le développement de ces partenariats public-privé qui se font attendre en France ... Or comme vous le faites remarquer, c’est une question de vie ou de mort :
« La famille A possède en banque des greffons réservées à ses enfants. En bonne santé, ils n’en auront jamais besoin. S’ils meurent très tôt d’un accident quelconque ou s’ils meurent de vieillesse, ces greffons ne serviront à personne et seront détruits car plus personne ne voudra en payer la conservation. Et pendant ce temps là, dans la famille B, un enfant leucémique meurt faute de pouvoir accéder à un des greffons que détient la famille A. »