"vous dites la technique par ruissèlement a échoué. encore faut il que
les impôts aient baissé globalement y compris les impôts locaux+taxes et
prélèvement. Ce qui n’est pas du tout le cas. Je ne suis pas certain
que globalement la pression fiscale ait beaucoup changé.«
Le premier point c’est que la pression fiscale globale a bel et bien diminué : les prélèvements obligatoires sont inférieurs de 2 points de PIB par rapport à 2000 (chiffre du gouvernement), alors que les prélèvements sociaux ont augmentés donc la baisse ne peut venir que de la fiscalité.
Le second point c’est l’IR a diminué globalement de 20% durant la période et effectivement les impôts locaux ont augmenté dans le même temps mais l’IR est payé pour l’essentiel par ceux qui gagnent plus de 2500/mois alors que les impôts locaux sont payés par toute la population. Donc au plan macroéconomique tout se passe comme si les 50% en dessous de revenu médian avaient subventionné les 50% au dessus du revenu médian.
»Dans votre référence on parle de riches sans plus sans définir qui ils étaient en terme de revenu, et vous, vous avez décidé que c’était à partir de 3000 euros."
Selon l’observatoire des inégalités :
- revenu médian des ménages = 2300€ net mois
- revenu >=3000€ mois c’est 30% de la population
- revenu>=3600€ mois c’est 20%
- revenu>=4900€ mois c’est 10%
- revenu>=6000€ mois c’est 5%
Mon bon monsieur, votre ménage fait partie des 10% des revenus les plus élevés en France, c’est donc pathétique de vous voir couiner.
On ne pas dire à priori qu’avec 3000€/mois on est riche parce que ça dépend de la constitution du ménage qui en vit : entre un célibataire et un foyer de 4 personnes dont les deux enfants font des études il y a un gouffre (rapport de 1 à 4). Il est beaucoup plus pertinent de parler de revenu disponible par personne et là je dirais qu’au delà de 2000€ par tête on est riche (en comptant 1/2 tête par enfant de moins de 12 ans, 1 au-delà)