Après la 7ème journée de grève nationale et de manifestation (27 mai, 24 juin, 7 septembre, 23 septembre, 2 octobre, 12 octobre et 19 octobre), le gouvernement et naboléon (une partie de la caste des oligarques) campent sur leurs positions et sur cette réforme inique des retraites.
Les mouvements se radicalisent et des violences naissent. Est-ce étonnant ? Non
La première violence est le fait des oligarques, qui restent hermétique aux revendications démocratiques d’une population qui refusent ce projet de loi.
Ces « bons à rien, prêts à tout » se sont appuyés sur les sondages (1) pour justifier de la nécessité de réaliser les précédentes réformes. Pour la réforme des retraites, il y a un hic, une grande majorité de la population est contre. Les français comprennent une fois de plus qu’ils vont se faire berner.
Alors le peuple répond à la violence, par la violence à travers des réactions sporadiques, incontrôlées et surtout non ciblées.
Imaginons : qu’au lieu de brûler (ou retourner) la voiture d’un tiers, le mouvement s’attaque à la liaison internet de la bourse de Paris, que les « Robins des bois de l’énergie » décident de couper toutes les alimentations électriques des domiciles privés de ces nantis et de leurs sociétés cotées au CAC 40, que les hackeurs réalisent un blocage informatique de ces mêmes sociétés, que les agriculteurs se joignent au mouvement,...
Elle aurait plus d’impact la lutte contre la violence de ces oligarques ? Et peut-être que le fils naboléon verrait s’évaporer les profits projetés à travers la création de sa nouvelle société de retraites complémentaires.
Mais, on peut toujours rêver et pour ceux qui veulent savoir comment cela va finir, il est judicieux de regarder et d’enregistrer : « Les vivants et les morts » de Gérard MORDILLAT ?
Que la lutte continue !
(1) : Un outil de propagande très efficace, dont les sociétés qui les
réalisent, appartiennent à ces mêmes oligarques.