Bonsoir Olivier Bach,
Décidément vous aimez la récidive !
J’ai lu un article très mal informé et d’une grand naiveté sur la religion qui portait votre signature. Visiblement vous abordiez un sujet que vous possédiez très mal. Il en est de même pour celui-ci, dommage pour vous et vos lecteurs.
Je n’ai pas souvenir dans les articles parus sur agoravox qu’il soit question d’injustice à propos de retraites, mais que l’état était responsable du déficit de la Sécurité Sociale. Ce qui est très différent.
L’information ce n’est pas un gentil roman à l’eau de rose comme celui que vous tenez à nous administrer.
Une fois encore, vous ne savez pas ou mal votre sujet et ne connaissez pas les chiffres de la CNAV.
La totalité des charges du régime général de retraites s’élève en 2009 à 98,722 milliards, les recettes à 91,489 milliards. Le déficit sur ce poste est de 7,233 milliards. Je ne vois pas où vous trouvez un déficit de 39 Milliards.
En supplément il n’y a pas 16 millions de salariés mais 24,5 millions de salariés en France dont 5 millions payés par l’état, il en reste donc 19,5 millions pour le privé, tandis que l’ensemble des retraités du secteur public et du secteur privé sont environ 14,5 millions. parmi lesquels 2,255 millions de retraités civils et militaires de l’Etat. Ceux-là coûtent, à eux seuls, 50,3 milliards à l’Etat sous l’appellation de CAS pensions (Compte affectation spéciale) qui n’entrent pas dans les comptes de la Sécurité Sociale mais le budget de l’Etat aussi appelé loi de finances.
L’état ne paie pas les 60 milliards d’euros que vous annoncez à la Sécurité Sociale pour boucher le trou des retraites. Vous confondez les comptes Pensions de l’Etat et ceux de la CNAV.
Votre article commence par une superbe ineptie. Visiblement vous ignorez ce qu’est la retraite par répartition et l’article 1 de la Constitution qui définit, entre autres, la république comme sociale.
Les salariés cotisent dans le cadre du régime général toute leur vie de travail selon leur salaire mensuel jusqu’au plafond de la sécurité sociale. Pourquoi devraient-ils se contenter d’une retraite minimum, genre Rmi ou Rsa complétée par les mutuelles types Arrco et Agirc qui prennent en compte l’ensemble du salaire, selon des taux différents pour Arcco et Agirc. Ces retraites complémentaires, également par répartition, se cumulent pour les cadres ayant cotisé à ces deux caisses complémentaires et s’ajoutent à celle de la sécurité sociale. Elles sont payées séparément par ces organismes.
Autant dire que la CNAV ne paie qu’une partie de la retraite des salariés du privé et ne se préoccupe pas des salariés publics qu’ils soient civils et militaires.
En supplément la politique de dispositifs de dérogations sociales et fiscales pratiquées pénalise la Sécurité Sociale et les associatIons ARRCO et AGIRC. Autant dire que les mesures prétendues en faveur de l’emploi et des heures supplémentaires privent non seulement l’Etat et la Sécurité Sociale de recettes dont ils ont besoin, mais aussi les associations de caisses complémentaires de retraite lesquelles possèdent des fonds de réserve propres de plus de 45 milliards €. qu’elles provisionnent chaque année sur leurs recettes. Ces caisses ont payé environ 58 miliards € de retraite complèmentaire à un peu moins de 12 millions de salariés et cadres en 2009.
Le report de l’âge du départ à la retraite et l’augmentation de la durée du travail pour obtenir une retraite à taux plein est le résultat de l’indécente et catastrophique politique dite de soutien à l’emploi qui n’a pour résultat que de dilapider les fonds publics. Pour ce qui concerne l’efficacité des mesures des dispositifs dérogatoires : consultez le rapport de synthèse du Conseil des Prélévements obligatoires (Cour des Comptes) il vous édifiera et quand vous l’aurez compris, présentez-nous une synthèse de votre savoir. elle sera sans doute plus interessante que votre article ci-dessus.
Votre intervention est bien gentille mais d’un niveau très faible. Si c’est votre notion du journalisme, de vous à moi , cette dissertation ne mérite pas une parution. Il ne s’agit pas sur un sujet de ce calibre d’une question de foi ou d’un sentiment de justice ou non voire d’une opinion rédemptrice, mais de règles fiscales, de législation du travail et de comptabilité. C’est-à-dire de faits et de chiffres qu’il est préférable de connaître et vérifier aux sources qui les produisent ou les possèdent et les vôtres sont bien étranges et souterraines.
Mettez donc un mouchoir sur vos conclusions, elles ne sont fondées que sur votre ignorance du sujet et écrivez sur autre chose, la poésie par exemple...
Bonne nuit.