Je
suis un des fils de Pierre Chabert et réagis à l’article de Thomas
Roussot, « Le poète assassiné ». A partir de faits
objectifs, M. Roussot prend progressivement parti pour soutenir la
thèse qui est la sienne et qu’annonce le titre de l’article : celle
du poète trahi, abandonné et plumé par un entourage intéressé et
mesquin.
M.
Roussot donne ainsi l’impression d’être un familier de Pierre
Chabert. Mais s’il ne sait pas où vit celui-ci (du côté de
Montfavet, certainement pas), depuis combien de temps (plus d’une
décennie, que non), ce qu’il est advenu de sa maison (rasée, allons
donc), comment pourrait-il savoir ce que ressent, pense, ou pourrait
écrire celui qui a toujours refusé de se considérer comme un
poète, et s’est toujours profondément défié de ceux qui
s’autoproclament justiciers ?
J’ai
écrit une réponse détaillée, reprenant point par point les
événements qui ont conduit à l’installation de mon père à la
maison de retraite de Caire-Val en 2004. Elle ne fait pas dans les
grandes idées approximatives, mais dans le concret et le vécu.
Cette réponse me contraint d’évoquer certains éléments concernant
sa santé ou sa vie privée, que, connaissant sa personnalité, il
aurait horreur de voir divulguer sur un espace public. Je la tiens
donc à disposition des personnes intéressées qui me laisseront un
e-mail.
Claude
Chabert, [email protected]