L’article est intéressant mais les explications ne traitent pas du montant de l’impôt mais des modes de calcul pour arriver à ce dit montant ou taux. Si les modalités sont différentes dans d’autres pays et qu’au final le montant est moindre, on ne retient que ce dernier.
Tout d’abord pour comparer, il faut regarder ce qu’on paie à l’état et ce qu’on a en retour (éducation, santé, chomage, infrastructures, etc...). La première partie de l’équation est facile à trouver (et on peut toujours chercher à le diminuer ce qui est le but de la réforme de l’Etat), la seconde est plus délicate à mesurer et assez personnelle. Un jeune cadre et une famille propriétaire avec 2 enfants scolarisés ne perçoivent pas les services publics de la même manière !
Néanmoins l’article pose le vrai problème de la clareté et de la transparence des impôts : la fiscalité française est complexe et opaque. L’exemple de la fiche de paie est dramatique alors qu’elle pourrait ne comprendre qu’un salaire brut et un taux d’imposition global pour arriver au salaire net. Cette opacité avantage les riches et les malins et favorise certaines évasions fiscales parfois vertueuses mais souvent éloignées de l’intéret général. Certains impôts paraissent injustes, d’autres inadaptés : la redevance audiovisuelle devrait être automatique aujourd’hui ce qui élargirait l’assiette, diminuerait son montant moyen et supprimerait totalement les 50M€ du recouvrement annuel soit 5000 places de crèche).
Avant de crier à la baisse des impôts (bien naturel mais peu a propos puisque l’état est déjà surendetté), la priorité est de simplifier l’impôt pour le rendre compréhensible.