@ l’Auteur,
Tentative de démonstration par l’absurde quand même bien caricaturale.
Quelques exemples :
"20
centimes du kilo, et un forfait de 10 euros par pesage, jack garde donc
ses poubelles toute la semaine pour faire des économies."
En touchant chaque mois 5000 euros au lieu de 2500, Jack a largement les moyens de payer ces quelques dizaines d’euros hebdomadaires pour se faire enlever ses poubelles !
"Jack est un peu inquiet. Sa fille s’est cassée le bras le mois
dernier. Quatre jours d’hospitalisation à 4000 euros, il faut faire un
nouveau prêt bancaire pour payer cet impondérable."
En touchant 2500 euros de plus par mois que son cousin Denis, Jack a largement les moyens de mettre de côté en prévision de tels accidents, voire de payer chaque mois une prime d’assurance qui lui rembourse à 100% ces frais d’hospitalisation.
De façon générale, le fait de supprimer des mécanismes de prévoyance financés par l’impôt n’empêche pas de les remplacer par des mécanismes de prévoyances financés par l’épargne (à condition de prévoir un mécanisme spécifique pour ceux qui, justement, n’ont pas la capacité d’épargne nécessaire).
De toute façon votre article est de mauvaise foi puisque, à l’idée selon laquelle on paierait TROP de taxes et impôts en France, vous nous renvoyez la vision caricaturale d’un pays dans lequel on ne paierait AUCUNE taxe et où TOUT serait privatisé (y compris la police et la justice, qui sont deux des prérogatives régaliennes de l’Etat que personne, à par quelques anarchistes ou libertariens extrêmes, ne remet en question). C’est, pardonnez-moi, de la très mauvaise dialectique, en tout cas pas un moyen de faire avancer le débat (si tant est que pour vous il y ait même quelque chose à débattre...).
Cordialement,