La France meurt à cause des taxes (petite histoire polie)
Quand on est l’auteur d’un blog consacré à la fiscalité, blog qui défend son usage dans les politiques publiques, on s’expose à recevoir ce genre de commentaire :« bonjour ! je lis les avis des uns et des autres ; mais lorsqu’on me parle encore de taxes nouvelles ; je vois rouge...le monde en crève des taxes de tous types. quand l’essence est déjà taxée avec TVA sur les taxes ( pratiquement 80 % de taxes ) assez assez. les taxes ne sont pas moralisatrices, elles nous épuisent. »
Comment répondre à ces fréquents messages ? Peut-être en écrivant une petite histoire, l’histoire d’un pays qui ne s’appelerait plus France mais Notaxe, un pays « enfin » débarrassé de toutes ces affreuses taxes, un pays merveilleux donc ! Retrouvons notre héros, Jack dans une nouvelle aventure !
Jack ne manque pas une occasion de comparer sa situation avec son cousin Denis, qui en France, a un petit salaire et paie des tas de taxes, le malheureux !
Jack va partir travailler. Depuis Nans-les-Pins, 40 kilomètres de routes. L’essence, sans TIPP et sans TVA, est moins chère, elle coûte 20 centimes le litres !
Dès que Jack prend la route, la puce de sa voiture décompte les kilomètres de route avalés. Sans impôts, les routes sont financés par des péages automatiques qui enregistrent tous les déplacements : aller chercher le pain au village coûte 50 centimes d’euros, descendre à Marseille pour le travail, revient à 8 euros aller-retour.
Mais auparavant, il faut amener les enfants à l’école. Le directeur attend Jack à l’entrée de l’école : pour éviter les mauvais payeurs, il faut payer à chaque fois que l’enfant va à l’école. Pour ses deux enfants, Jack fait un chèque de 60 euros, c’est le prix pour la journée. Il passe ensuite à la pharmacie, acheter une boîte d’antibiotique, c’est 40 euros.
De retour à la maison, le camion de poubelle vient de passer. Il passe tous les jours, de façon régulière, il n’y a jamais de grève ! Mais le camion est équipé d’une balance, coût de l’enlèvement : 20 centimes du kilo, et un forfait de 10 euros par pesage, jack garde donc ses poubelles toute la semaine pour faire des économies.
Jack est un peu inquiet. Sa fille s’est cassée le bras le mois dernier. Quatre jours d’hospitalisation à 4000 euros, il faut faire un nouveau prêt bancaire pour payer cet impondérable.
Il a un autre sujet d’inquiétude. Il a été cambriolé. La police privée a pris sa déposition pour la modique somme forfaitaire de 100 euros. Il a maintenant le choix entre le dépôt de sa plainte sur le fichier national des affaires en cours (60 euros) ou l’enquête globale (400 euros), il ne pense même pas à l’enquête précise qui en coûte 3000 euros. Il doit aussi aider sa soeur dans le besoin, victime d’une agression, elle ne peux se payer un avocat, il va devoir l’aider. L’affaire doit passer au tribunal, le juge demande 1000 euros pour instruire l’affaire.
Jack, en Notaxe, est un homme heureux, il ne paie pas d’impôts comme son malheureux cousin Denis qui vit en France.
56 réactions à cet article
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Excellent ! Renvoie la fable des abeille au musée des bisounours.
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Oui, mais...si on supprime certaines taxes comment v-t-on payer tous ces hauts fonctionnaires et politiciens qui travaillent très dur pour assurer notre confort et notre sécurité en se sacrifiant plus que de raison (on ne leur en demande pas tant ?)
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voila, c’est pas forcement le montant des taxes, mais leur utilisation. je paie mes impôts avec plaisir si c’est pour payer des prof et des infirmieres, un peu moins quand c’est pour payer les crs, encore moins lorsqu’il s’agit de financer le gros n’avion présidentiel.
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Superbe article !
Mais le problème n’est pas de payer ou pas de taxe ! C’est le niveau de cette taxe ! Je crois qu’en France on a atteint les sommets de ce qui est possible de faire !
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L’auteur justifie son utilité, c’est son droit.
Maintenant son article tient de la fable :
- depuis quand est-on hospitalisé pour un bras cassé ?
- les écoles privés hors-contrat (donc sans aucun financement) arrivent à l’équilibre avec 150 euros par mois et non 60/2*20= 600 euros
et on pourrait continuer à relever toutes les exagérations...-
Complètement d’accord...
J’ai vécu dans plusieurs pays, et la structure des taxes n’est pas la même :En Espagne où je suis actuellement, la fiscalité sur les cigarettes et l’essence est moins importante qu’en France. La pression fiscle génerale aussi (moins d’impôts sur le revenu, moins d’IS), et cependant :Les 3/4 des autoroutes sont d’Etat, et donc... gratuites !Le système de santé est bien meilleur qu’en France pour ce qui est de la médecine ambulatoire (80% de la medecine génerale), pas d’avances d’honoraires à faire... Par contre, les listes d’attente pour une opération dans le public sont à faire peur !Aussi bien, il ne s’agit pas de critiquer l’impôt. mais bien plutôt l’utilisation qui en est faite !! Et il se trouve qu’en France, si ce n’est public donc gratuit (mais monstrueusement couteux) cela ne peut être à un juste prix !Cessons de voir dans la main du ’marché’, ou dans l’initiative privée un vol qualifié :Les peages d’autoroute ne me plaisent guère, mais si nous ne donnons pas la concession à une entreprise privée, qui se paye sur les péages, nous devons financer cela sur les deniers publics. Autrement dit, moi qui suis à Marseille, je paye pour la rocade Lilloise, bien que je n’y ai jamais mis les pieds, et bien que le financement de ladite rocade aie éte obtenu à cause d’accointances politiques.... Perso, je préfère le privé parfois.... et payer mieux d’impôts (pas moins ni pas, mieux !), càd qu’ils soient utilisés à bon escient. Et je ne parle pas ici du rique financier, que l’Etat assume parfois avec bon coeur et un peu d’angelisme, tant ses prévisions de revenus laissent à désirer.... et qui nous a valu un bon nombre de projets déficitaires depuis le premier jour ! Je veux bien des impôts, mais pas pour n’importe quoi ! -
C’est gentil à vous de chercher les invraisemblances dans mon texte.
Mais je ne cherche pas à « faire vrai ». Il s’agit d’une fable car je trouve fatiguant de voir tous ces gens se plaindre de payer trop d’impôts et, dans le même temps, râler parce qu’il y a des nids de poule sur les routes, parce que le prix du ticket modérateur augmente, etc...
Il s’agit d’une fable et c’est tout !
Sur l’école, cependant, le prix de 30 euros par jour, c’est 200 journée par an pour 6000 euros par an, le coût de la scolarité d’un élève en France -
J’ai vécu dans plusieurs pays, et la structure des taxes n’est pas la même :
En Espagne où je suis actuellement, la fiscalité sur les cigarettes et l’essence est moins importante qu’en France. La pression fiscle génerale aussi (moins d’impôts sur le revenu, moins d’IS), et cependant :Les 3/4 des autoroutes sont d’Etat, et donc... gratuites !Comment abonder dans le sens de l’article, sans le vouloir !Eh oui ; quand les autoroutes sont d’état......... elles sont gratuites, contrairment aux autoroutes vendues et privatisées en France.Mais pour qu’elles soient gratuites (donc à la charge de l’état), il faut les payer par........... des taxes, ou des impôts..L’impôt sur le revenu, en France n’est qu’une infime partie des impôts touchés par l’état ; l’essentiel (50% ) venant de la TVA ; pratique maintenant généralisée dans le monde.Les taxes ne constituent pas un problème, SI les revenus qu’elles génèrent permettent à l’état d’assurer ses fonctions régaliennes ; qui ne sont pas seulement, comme le dit Nicopol ; la police, l’armée, mais EGALEMENT ; la santé, l’éducation, les infrastructures, la justice (indépendante), la culture, l’école, etc.....Une fois que tout ceci sera privatisé (donc, sans taxe de l’état), les Français se rendront compte à quel point ça leur coûtera beaucoup plus cher, pour des services beaucoup moins surs, beaucoup moins fiables, une santé à plusieurs vitesses, des écoles privées, etc, etc....Bref, bien d’accord avec l’article. -
9 303 euros prix de la scolarité dans le secondaire en France.
7 533 euros prix de la scolarité dans le secondaire en Finlande.
7 261 euros prix de la scolarité dans le secondaire en Corée.Population de 25 à 64 ans ayant terminé au moins le 2nd cycle du secondaire
Finlande 81,1 %
France 69,6 %(Toute ses informations ci-dessus sont issues du site de l’INSEE.)
Pourtant la Finlande est un pays rigoureux, avec une population disséminée.
Il y a cinquante ans, la Corée faisait partie du Tiers Monde.Néanmoins, la Finlande et la Corée du Sud arrivent en tête des classements concernant l’apprentissage de la lecture, du calcul ... de la qualité de l’enseignement en général, alors que la France est plutôt dans le bas du tableau des pays de l’OCDE.
La Suède a un très haut niveau de service publique. Pourtant ses comptes sont équilibrés. La raison de tout cela ?
La plus grande partie de ses service publiques est rendue par des entreprises privées.
Résultats, moindre cout et meilleure qualité. CQFD !Quand l’état se mèle d’économie, il y a collusion entre le monde de la finance, la haute administration et la politique (Plus de la moitié des députés et sénateurs sont des fonctionnaires. Idem pour les patrons du CAC40 avec les dégâts que l’on sait).
L’ENA est un archaïsme qui doit disparaitre. Ainsi que tout les « machins », commissions, comités ou associations d’études qui ne servent qu’à justifier leurs propres existences et qui coutent très cher à la société civile.
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Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.27) 26 octobre 17:38La plus grande partie de ses service publiques est rendue par des entreprises privées.
Résultats, moindre cout et meilleure qualité. CQFD !Mais bien sûr !
Allez en parler aux britanniques ; depuis la privatisation du rail, le train n’a jamais été aussi cher, aussi peu sûr, et............. aussi cher pour l’état !
Sans parler du système de santé aux USA, et de tous les services privatisés dans le monde, qui sont tellement chers, que la majorité des citoyens en sont exclus !
CQFD, comme vous dites !
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Concrètement votre emploi de fonctionnaire il apporte quoi au Pays. C’est normal d’avoir des profs,pompiers etc etc payés par nos impôts. Mais je ne vois pas en quoi si votre metier s’il était effectué par un salarié du privé serait moins bien ou plus « CHER »
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"Sans parler du système de santé aux USA, et de tous les services privatisés dans le monde, qui sont tellement chers, que la majorité des citoyens en sont exclus ! «
Si vous vous laissez berner par de telles rumeurs, vous êtes bien naïf.
Si vous avez environ 45% de chances de guérir d’un cancer dans un hôpital français, vous en avez plus de 60% dans un hôpital américain.
D’autre part, parler d’hôpitaux privés au USA, c’est comme de dire que la Croix Rouge est privée. Oui, ce n’est pas un organisme d’état, mais non, ce n’est pas une entreprise. Aux USA existent les fondations. Et il y a moins de cliniques privées qu’en France. Il y en a peut-être, moins besoin !
D’autre part, sur une année, seul 5% de la population ne bénéficie pas d’une assurance santé. On est très très loin de votre »majorité".
Enfin les cliniques privées françaises sont 40% moins chères que les hôpitaux pour exactement les mêmes soins et services. 40% !
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Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.27) 26 octobre 19:49Enfin les cliniques privées françaises sont 40% moins chères que les hôpitaux pour exactement les mêmes soins et services. 40% !
Evidemment totalement faux.
Juste un exemple : les prix comparés d’un accouchement en hôpital et en clinique privée ..
try next time ..
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Si vous confondez cout et prix, je comprends que vous ayez des problèmes d’appréhension de la réalité.
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les cliniques privees touchent des subventions
dans le prive, faut payer des honoraires libres en plus
prive ou public, certains sont a eviter
les chirurgiens veulent leur 10k dans les 2
le chef de service est souvent absent quand c’est merdique
le copinage, genre ambulance X obligatoire est present dans les 2 -
Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.166) 27 octobre 08:33Si vous confondez cout et prix, je comprends que vous ayez des problèmes d’appréhension de la réalité.
Parfait aveu du cynisme ultralibéral ; si ça coûte moins, et que ça se paie plus cher, c’est démontrer la parfaite arnaque du libéralisme mondialisé ; tout bénef pour le privé, et exclusion de fait par l’argent de ceux qui ne peuvent pas payer....
Nous n’avons pas, effectivement, la même « appréhension de la réalité » ; ça dépend de quel côté qu’on s’place, comme on dit...
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Je viens par hasard de tomber sur ce site, et suis sidérée de l’infantilisation de l’exemple de vie de « Jack »
Par pitié n’imitez pas tous ces politiques qui nous prennent carrément pour des demeurés.
La question n’est pas sur le fond, bien sûre il faut des taxes pour faire tourner un pays, mais sur la forme ; Qui paye quoi ? Combien ?, Qui en est exonéré ? et sur la redistribution de ces taxes....A qui profitent –elles le plus ?
Quelques exemples en vrac (ceux qui m’énervent le plus)
- financement de l’école publique (bientôt les élèves s’auto éduqueront faute d’enseignants) et privée sous contrat d’état.....(1er au palmarès le lycée Edgar Po à Paris 4000e/an sans cantine) tout le monde le finance un peu ces merveilleuses écoles qui ventent leur quasi 100% de réussite mais où nos enfants n’iront jamais.... sans parler les écoles supérieures presque toutes payantes,
- les autoroutes que nous n’empruntons jamais vu le prix de l’essence et des péages, style A14...
- la diminution des retraites et l’allongement de la durée des années de travail alors que l’on ne touche pas aux retraites des parlementaires qui eux touchent entre 2500 et 4500 euros par mois pour 5 ans de mandat, payable immédiatement sans condition d’âge....
- les crédits d’impôts (plusieurs millions pour Mme Betancourt , comme si elle en avait besoin) .
- la réduction Fillon plusieurs millions d’exos pour les entreprises qui paient le moins leurs salariés (chercher l’erreur.....) J’ai écrit sur le site de l’Elysée pour demander à Mr Fillon de s’expliquer sur l’objectif de cette exo (je n’ai jamais eu de réponse.....) etc.…. etc……
Avant de faire un don, j’attends de voir si vous allez élever le débat.... -
@ l’Auteur,
Tentative de démonstration par l’absurde quand même bien caricaturale.
Quelques exemples :
"20 centimes du kilo, et un forfait de 10 euros par pesage, jack garde donc ses poubelles toute la semaine pour faire des économies."
En touchant chaque mois 5000 euros au lieu de 2500, Jack a largement les moyens de payer ces quelques dizaines d’euros hebdomadaires pour se faire enlever ses poubelles !
"Jack est un peu inquiet. Sa fille s’est cassée le bras le mois dernier. Quatre jours d’hospitalisation à 4000 euros, il faut faire un nouveau prêt bancaire pour payer cet impondérable."
En touchant 2500 euros de plus par mois que son cousin Denis, Jack a largement les moyens de mettre de côté en prévision de tels accidents, voire de payer chaque mois une prime d’assurance qui lui rembourse à 100% ces frais d’hospitalisation.
De façon générale, le fait de supprimer des mécanismes de prévoyance financés par l’impôt n’empêche pas de les remplacer par des mécanismes de prévoyances financés par l’épargne (à condition de prévoir un mécanisme spécifique pour ceux qui, justement, n’ont pas la capacité d’épargne nécessaire).
De toute façon votre article est de mauvaise foi puisque, à l’idée selon laquelle on paierait TROP de taxes et impôts en France, vous nous renvoyez la vision caricaturale d’un pays dans lequel on ne paierait AUCUNE taxe et où TOUT serait privatisé (y compris la police et la justice, qui sont deux des prérogatives régaliennes de l’Etat que personne, à par quelques anarchistes ou libertariens extrêmes, ne remet en question). C’est, pardonnez-moi, de la très mauvaise dialectique, en tout cas pas un moyen de faire avancer le débat (si tant est que pour vous il y ait même quelque chose à débattre...).
Cordialement,
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si tu oublies de payer les pompiers, ta baraque ils la laissent bruler
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Nicopol, (pardon à l’auteur si je réponds avant lui), au lieu de chipoter, vous auriez pu en appeler aux assurances privées !?
Sur ce sujet, hors contecte, mais à propos tout de même ceci :
« S’ils allaient y voir de plus près, les pauvres pensionnés britanniques en auraient les yeux qui dégringolent des orbites à découvrir les proportions phénoménales dans lesquelles se sucrent les principaux gestionnaires de leurs fonds, le pompon revenant à HSBC qui pour 40 années de versements mensuels de 200£, soit un total de 120.000£ (96.000£ plus les avantages fiscaux) se sert sans mollir une commission de… 99.900£, soit un modeste 80%. L’occasion pourrait incidemment être saisie d’une comparaison avec l’extraordinaire efficacité-coût de la répartition, pourtant réputée ringarde à souhait et promise à être bazardée : c’est que, se passant de l’accumulation financière en organisant directement les transferts redistributifs de la solidarité intergénérationnelle, elle ne supporte que des coûts administratifs proportionnellement très modérés et n’a nul besoin d’engraisser la cohorte des consultants, des stratégistes, des asset managers, des brokers, etc., et toute cette chaîne du parasitisme financier qui vit d’être directement branché sur la fructification de l’épargne » (Frédéric Lordon, Le point de fusion des retraites, 23/10/10) -
Je vous remercie de penser que NOTAXE puisse avoir la moindre vraisemblance !
Mais mon texte n’est qu’une fable,
ce qui compte c’est la morale de la fable
et non de se poser la question de son réalisme : en lisant le corbeau et le renard de La Fontaine, est-ce que vous vous dites que cette fable est ridicule car on a jamais vu un corbeau avec un fromage dans son bec ? -
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@ JL
je l’avait deja vu un blog de libe, je crois -
Dans votre fable, vous omettez de parler de plusieurs choses :
- les gens qui gagnent le minimum gagneraient 2000E (ald 1000E), ce qui limiterait leur accès à beaucoup de choses.- Les services publics profitent en premier lieu aux gens modestes, ce qui est un facteur de régulation et de démocratie.
- Là où le service public construit plus volontiers des infrastructures là où il y en a besoin, le prié en construit seulement là où elles sont rentables, et entretient mal celles qui ne rapportent pas assez (voir le train en GB ou l’électricité en Californie)
- Si le service public coûte cher, le service privé coûte au moins aussi cher car il faut payer les bénéfices aux actionnaires
- Un service public de qualité qui profite à tous, c’est aussi le gage d’un meilleur développement et d’une meilleur santé de la société (hôpitaux, écoles, encadrement social, transports en commun, etc). C’est aussi le fait que les gens qui se sentent rassurés et encadrés, ce qui améliore leur disponibilité pour apporter leur concours à la société.
- Les bénéfices des entreprises publiques (péages, factures d’eau, d’électricité, etc) sont aussitôt réinvestis. (Voir EDF qui a assuré sans défaillance le développement du réseau électrique par ex). Ce qui est un plus pour la communauté.
. Le service public permet le développement de toutes les régions, en prélevant sur celles les plus riches pour assurer le développement des moins aisées.
Bref, beaucoup d’avantages pour peu d’inconvénients. Bien sur, le service public peut se scléroser, et tomber dans des surcouts administratifs / de mauvaise organisation. Mais rien qui ne puisse être corrigé dans une société équilibrée par des gouvernements responsables.
Il y a trente ans, le développement et le cout du service public ne posaient de difficulté à personne. Ce qui pose problème aujourd’hui, c’est qu’on prélève une part de plus en plus importante des revenus économiques pour les donner aux classes aisées. Ce qui allié au chômage de masse et aux difficulté sociales croissantes ne permet plus de maintenir des services publics de qualité.
En période de régression sociale prolongée, les services publics finissent par morfler. Mais pourquoi est-on entré depuis un moment dans la régression sociale ?
Ca c’est une vraie question, qui a trait à certaines conspirations et influences de réseaux financiers qui n’ont rien de millénariste.....
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le smic est a 1056, donc ca ferait 2000 pas 5000
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Et si vous vous en preniez aux éxilés fiscaux dorés , vous savez ces personnes qui bénéficient dans leur jeunesse de tous les acquiq de la société française à savoir l’accès aux soins, l’éducation et autres bienfaits ......- ce qui pour certains d’entre eux leur permet de réussir dans la vie et qui en guise de remerciements préfèrent un exil doré plutôt que de rendre une partie des bienfaits dont ils ont bénéficiés dans leur vie d’avant !
Jauni, loeb, goldmann, Laroque et touti quanti..........liste non exhaustive. :--
et les retraites qui vivent au maroc ou madagascar
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Le soucis c’est qu’en France on diminue le nombre de travailleurs du public
Non remplacement des départs à la retraite
Fusion ASSEDIC / ANPE
Fusion Trésor Public / Impôts
Mais que les impôts ne diminuent pas pour autant
On essaye même de nous rendre heureux qu’ils n’aient pas augmentés
Comme si on n’avait rien remarqué-
Oui mais dans les dernières années on les a augmentés .
Reportez vous 40 ans en arrière. On allait si mal ? -
Le nombre de fonctionnaires a augmenté de 110 % entre 1980 et 2008 !
Quels sont les services nouveaux ? ... euh !
Quels services sont de meilleure qualité ? ... euh ! -
Exact pour l’augmentation de fonctionnaires mais il concerne les fonctionnaires de la fonction publique hospitalière et ceux de la fonction publique territoriale.
L’augmentation de la durée de vie a nécessité un accroissement de l’offre de soins, ce qui fut fait.Votre date de départ (1980) n’est pas anodine, c’est juste avant la décentralisation. si celle-ci a eu pour effet de créer des baronnies, elle est quand même une formidable réforme qui a rapproché les administrés de leurs administrations.Alors pas d’hésitations, les services publics sont utiles.Quand à la privatisation des services publics, vous avez constaté que lorsqu’un service public est privatisé (eau, électricité), les tarifs ne baissent jamais mais augmentent souvent.Etre libéral, c’est bien à condition de ne pas en rester à une posture idéologique de principe,amicalement. -
Augmentation des tarifs comme ceux des télécommunications et de l’internet ?
Quand une vrai concurrence est établie, les tarifs baissent et les prestations augmentent.
Pour l’électricité, Direct Energie et Poweo on des tarifs environ 10% moins élevés qu’EDF. Mais dans ce cas, tout est biasé, car le syndicat d’EDF a obtenu de le management des agents des entreprises concurrentes soient strictement le même. En particulier le cout, pour le consommateur, des service du Comité d’Entreprise : 1% du chiffre d’affaire !!!
Alors que dans toute autre entreprise, il s’agit de 1% de la masse salariale.
Concernant l’augmentation du nombre de fonctionnaires, vous avez raison, il s’agit surtout des collectivité locales. Mais, honnêtement, vous ne pouvez pas nier que les services, au lieu d’être transférés, se sont démultipliés : Etat, région, département, communauté de communes et communes, avec des doublons dans chaque service.
Y a-t-il de meilleurs services pour autant ?
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La poste, hier sans déficit, livrait au même prix partout en France, chaque lettre, aujourd’hui, l’esprit à changé et le hameau égaré ne voit plus passer le facteur...
Bon, on va alors au petit village, plus loin, mais les temps ayant encore changé - le progrès qui avance, qui avance, dit-on - il n’y a plus non plus désormais de bureau postal mais...juste un casier chez le boulanger dont on espère qu’il ne fermera pas sa porte à son tour...comme la gare !Tiens, autre exemple, on ferme une gare - y a pas assez de voyageurs dit-on - puis une seconde gare et l’accès au train devenu incertain, on s’en détourne - comme prévu - il devient donc moins fréquenté et bingo : on ferme la ligne, cqfd !
Encore une autre : Bruxelles va obliger EDF à vendre sa production à la nouvelle concurrence pour que ces societés privées (faute de production d’éléctricité personnelle) lui fassent justement concurrence, un peu comme si Peugeot était obligé de fournir des bagnoles qui seraient nouvellement siglées Renault pour que ce dernier (en panne ou sans production) lui pique des parts de marché : hallucinant, non ?
Quand l’hôpital reçoit 100 de la sécu, il dépense en totalité cet argent collectif ; quand une clinique reçoit 100 - de la même sécu - elle met de côté un dividende au pourcentage à deux chiffres....tout ne va donc pas aux soins (je sais, le privé c’est clean et le public...mal organisé jurent les financiers)...et quand on sait que 60% de la chirurgie va aux cliniques et tout le reste (le non rentable comme ils disent) à l’hôpital...pas besoin de dessin !
Et puis des avions privés vendus à une armée d’Etat et payés par de l’argent public : il en faut beaucoup des impôts pour acheter des invendables Rafales, pour ensuite s’acheter non pas UN journal mais LE journal qui plait à qui commande !
Non, citoyens, Courteline est drôle, certes, mais on connaît également tant de Sociétés privées dont la fortune vint du collectif et tellement parmi celles-ci de privatisations de leurs bénéfices mais de nationalisations des pertes en cas de faillites !
Regardez aussi comment Vinci va construire une ligne TGV...avec l’aide des pouvoirs publics puis dans quelques années - comme en 1938, la SNCF créeé pour reprendre le passifs des Sociétés en faillite - appellera au secours la puissance publique pour résoudre ses fins de mois...l’histoire recommence mais sortons des clichés et des brèves de comptoirs, nos bibliothèques sont riches en véritables savoirs....
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Il a été cambriolé. Il prévient son agence de sécurité, avec laquelle il a un contrat. Celle-ci exploite les bandes vidéos et identifie rapidement l’auteur du vol. Par malchance, celui-ci est à une autre agence rivale. Mais plutôt que de se faire la guerre, ces deux agences en appellent à une troisième, qui arbitre. Il est indemnisé par son voleur, pas très bien, mais son assurance couvre le reste.
C’est mieux que chez son cousin Denis, qui n’aura que ses yeux pour pleurer, ou au mieux que la maigre satisfaction d’envoyer un imbécile en prison.Question de choix.
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Personne n’utilise l’euro dans le pays de Notaxe. Jack utilise lui une carte à puce qui garantit qu’il dispose d’or réel, carte émanant d’une banque de très bonne réputation. Comme la quantité totale d’or augmente très peu, les prix ont tellement chuté que quelques paillettes suffisent pour un restaurant ou un téléviseur. Si les métaux précieux ont toujours la faveur des gens simples, les industriels et les financiers utilisent un système complexe de chambres de compensation. Mais ce sont leurs affaires et les litiges fréquents n’affectent pas l’homme de la rue, qui sait compter sur une monnaie non manipulable.
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« Jack utilise lui une carte à puce qui garantit qu’il dispose d’or réel, carte émanant d’une banque de très bonne réputation » (Le péripate)
Au pays, de Candy,
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Lorsque je paie des impôts, j’achète la civilisation.
(Oliver Wendell Holmes)
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bonjour Rcoutouly
bien amusant ton article, un jour chaque habitant de Notaxe furent lassé de passer du temps à chaque station de péage ils décidèrent de former une organisation nationale à titre privé à laquelle ils confieraient la réalisation d’un certain nombre d’activité, par groupe X d’habitants ils éliraient un des leurs pour les représenter, et cette assemblé de particulier décideraient de se réunir régulièrement. au début il pouvaient y consacré quelques heures après leur activité personnelle mais très vite les demandes le nombre d’activité que leur confièrent leur mandant réclamait une présence à temps plein et se posa le problème de leur rémunération, en même temps que le financement des activités que leurs mandant avaient décider de leur en confier la mise en œuvre.
certains dire qu’il fallait proposaient une cotisation que verseraient chaque particulier,mais ils se rendirent compte que certain d’entre eux ne pouvaient pas régler cette cotisation, l’assemblé proposa que la cotisation le soit en fonction des revenus, jusqu’à hauteur des frais engagés pour les réalisations et pour la maintenance nécessaire à la collecte des fonds.
l’organisation allait si bien que de plus en plus les particuliers réclamaient que cette assemblé se charges de toujours plus de services, d’autant plus que par rapport à des services semblables, il n’y avait aucune recherche de profit seulement la compensation des frais engagés.
mais un jour fut élu un particulier excellent théoricien qui expliqua que l’association de tous les habitants constituant le peuple à titre individuel mettant en œuvre des activités accessible à tous, on les appellerait les services publics, car leur but n’est pas de retirer un quelconque profit qui augment d’autant le montant de leurs cotisations, et ne présenterait aucun intérêt puisqu’il retournerait à chacun d’entre eux. mais par contre si l’on eut confier certaine activité à des petits groupes de particuliers ou à l’un d’entre eux , a titre personnels il peuvent réclamer les cotisations correspondantes pour les services rendus et fixer arbitrairement le montant de la cotisation afin de faire un bénéfice puisqu’ils n’auront pas à le redistribuer. tu peux continuer l’histoire aussi bien que moi. le problème est une difficulté du à l’ignorance des population qui pensent qu’elles n’ont pas a régler le coût des activités qu’elles veulent voir se mettre en œuvre au service de tous.
l’autre histoire est que l’on nait nu et sans un sous en poche il faut donc bien trouver un moyen d’en créer contre quelque chose, mais un petit malin à cru bon, se souvenant qu’il n’est qu’un animal parmi d’autre qu’il peut imposer son pouvoir aux plus faibles et s’il fait montre de sa puissance alors les faibles se rangeront de son côté.
nous en sommes encore à privilégier la mise a disposition d’autrui pour que ceux qui les emploient réalisent sur eux un retour sur investissement comme s’il s’agissait d’une machine, y préférant même la machine.
cordialement.
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En fait de fable c’est la caricature d’un pays socialiste la France et un pays capitaliste les USA .
En parlant de TVA 6% aux Etats Unis ,pas d’impots sur le revenu dans certains etats ,20% de charges totales sur les salaires ,autoroutes gratuites ,2.75 le gallon d’essence (3.78 lites ).
Les grandes entreprises vous payent votre assurance maladie .
70 dollars pour ouvrir votre compagnie en 2 jours .
Ecoles publiques gratuites (autant habiter la ou les ecoles sont de bonnes reputation )
Voiture en leasing 300 $ par mois durant 36 mois .
Pas de greves
Bref c’est 2 choix de societes .Personnellement je pense que ceux qui gueulent le plus sont ceux qui ne paient pas de charges ni cotisations ni d’impots comme Sysiphe et qui viennent en France quelques mois pour toucher leur pactole ( habitant chez des amis ) et s’en vont en vacances a l’etranger
dans les pays pauvres . -
En parlant de TVA ,ceux qui habitent pres de la frontiere avec leurs allocs peuvent s’approvisioner en clopes et alcool ( moins chers avec la TVA espagnole et avec l’euro pas de change a faire ).
Food stamps aux USA.-
Un peu trop simpliste comme article à mon goût...
L’auteur oublie 2 choses primordiales qui rendent son argumentaire peu persuasif.1er : Les taxes diverses en France sont largement inégalitaires (TVA, impôt direct ..... )En proportion les pauvres paient beaucoup plus que les riches. Alors que ça devrait être l’inverse.
2eme : L’impôt sur le revenu sert uniquement à rembourser les intérêts de la dette contracté auprès des banques privées depuis (merci G. d’Estaing) que la France n’a plus le droit d’émettre sa propre monnaie.
En revoyant ces deux points, il serait déjà possible de réduire considérablement les taxes.
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En guise de conclusion :
merci pour tous vos commentaires. On y retrouve, comme toujours, les positions bien tranchées pro-services publics ou, au contraire, vantant les bienfaits d’une société plus libérale.Comme toujours, les avis trop tranchés sont caricaturales, manichéens, simplistes, trop simplistes pour refléter la réalité.Moi, dans cette fable, qui n’est pas simpliste mais qui utilise le récit pour démontrer une idée, j’ai voulu simplement démontrer quelque chose : les taxes ne sont que le reflet des services que nous offrent la société.A force de vivre dans des sociétés développés, nous trouvons naturels qu’on viennent nous chercher nos poubelles, que l’eau coule du robinet, que nos bagnoles roulent sur une surface lisse et stable par tout temps et que nos enfants soient pris en charge par des professionnels. Or, ces « choses naturels » ont un coût énorme qui est le prix à payer pour profiter de ce confort exceptionnel car, dans l’histoire de l’humanité, bien peu d’hommes et de femmes ont pu en profiter.Que ces services soient payés directement ou payés par des taxes, que l’un soit mieux que l’autre, c’est un autre débat.Mais quand on paie des taxes, cela correspond à quelque chose de tangible, à des services bien réels et non au fantasme d’un moloch qui engloutirait notre argent pour ne rien nous rendre en échange.-
En gros vous dites que aujourd’hui avec des taxes d’un montant X on paye nos services publics et si demain ces services publics étaient géré par des entreprises privés ce montant X ne suffirait pas pour les même prestations... Vous pensez réellement que le service public est à ce point compétitif et performant... C’est de la désinformation que vous faites là.
Tous le monde est conscient du gaspillage de l’argent public, bon nombres d’économistes vont même jusqu’à dire que le service public est à 50% de ce qu’il devrait produire.
C’est à dire que chez NOTAXE on aurait le même service pour X/2 ou deux fois plus de service pour un montant X.Comment pouvez vous prétendre que le privé est moins compétitif que le public, prenez l’exemple que vous voulez pour justifier les taxes mais pas celui là !
Ex : Prenons votre exemple sur les charges sociale qui ne couvrent que « maladie, retraite, chômage » pensez vous qu’avec le privé il vous faut 2500€ /mois pour assurer ces services ?
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Tout à fait d’accord :
Concernant les taxes sur le travail :
Cet article souligne à juste titre que la France est le pays ou les taxes sur le travail sont les plus importantes.
Vous avez remarquez aussi que les Français serait les travailleurs les plus productifs au monde.
Bizarre non et bien non c’est logique en fait :Le poids des charges sur le travail est tel que les entreprises Françaises sont obligées d’être très sélectives à l’embauche. Pour cette raison elles emploient majoritairement les personnes les plus productives et ce sont les personnes qui ont entre 30 et 45 ans.
Ça parais logique : plus ont paie cher pour une service plus ont en veux pour son argent.
Cela explique aussi pourquoi les jeunes et les séniors ont un fort taux de chômage. Donc en définitif le problème de l’emploi des jeunes et des séniors vient avant tout des charges qui pèsent sur l’emploi.
Comment peux on dire que les services public sont performants :
Qui est satisfait de la SNCF ? Grêve à répétition, retard fréquent, service au voyageur lamentable : vous avez déjà gouté les sandwichs du wagon restaurant : à vomir.
Qui est satisfait de la poste ? File d’attente interminable, paperasse à n’en plus finir, horaire d’ouverture adapté uniquement aux inactifs.
La privé à un avantage inestimable sur le public : la concurrence. Si une entreprise rend un service insatisfaisant elle disparaitra au profit des ses concurrents.
Les taxes sont nécessaires mais doivent être rentabilisée. Un service public plus que tout autre se doit d’être efficace.
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à DTHEV, si vous voulez bien considérons les choses sous un autre angle :
Un service privé (entreprise, artisan, etc.) est produit par un acteur économique. Cet acteur économique s’enrichit par son profit, rien de plus normal et naturel. Mais à mesure que sa richesse s’accroît, il va avoir besoin de s’accroître davantage : la croissance est la drogue des entreprises privées. Est-il normal de tolérer que des acteurs économiques soit atteints de gigantisme, en l’occurence une sorte de cancer, sans que les autres acteurs économiques y remédient, pour le bien de tous, y compris le malade ? C’est le rôle des lois antitrusts et aussi des impôts.
Vous allez me dire : l’Etat actionnaire est dans la situation de monopôle. Je vous y attendais : l’Etat n’est pas un agent économique comme un autre ! Et c’est sur ce principe de réalité que bute la théorie libérale. L’Etat c’est l’ensemble des agents économiques, c’est nous. En conséquence, il n’a pas besoin de croître. Si ses prestations sont surévaluées, la belle affaire ! c’est le Trésor public, la collectivoité qui s’enrichit au dépens des usagers. Et cette richesse peut servir à compenser les domaines où les prestations sont sous-évaluées, voire gratuites au profit des mêmes usagers. Là où le bât blesse, c’est précisément dans l’arbitrage des intérêts des différents usagers, puisque ce ne sont pas les mêmes qui consomment les soins de gérontologie et ceux de la maternité.
Et c’est toute la responsabilité de l’administration sous la férule des élus, que de gérer ces priorité, démocratiquement, dans la pespective du vivre ensemble, harmonieusement, et non pas dans une compétition de tous contre tous. -
Décidement, il est difficile de se faire comprendre sur AgoraVox. Je ne dis pas que c’est mieux ou moins bien.
Il y a des arguments pour ou contre, vos commentaires en sont pleins.Il n’empêche que TOUS les pays du monde utilisent la taxation, certes à des degrés diverses.Que vous le voulez ou non, la fiscalité est un moyen de régulation sociale et politique utile. Au lieu de gémir sur les taxes, essayez de comprendre que derrière elles, il y a des services publics et des hommes qui rendent des services au public.Et que, comme dans les entreprises privés, il y a des organisations et des personnes plus ou moins parfaits mais qui essaient de rendre service.Les taxes ne sont pas un monstre froid qu’on nous prélèvent mais des contributions au bien commun.Mais vous préférez une vision sans doute plus manichéenne avec un méchant Etat et des gentils entreprises (ou le contraire), mais là c’est votre affaire ! -
benoitb, la notion de performance des services publics n’a rien à voir avec la notion de performance eds servivces privés : la performance d’un service privé est uniquement évaluée en terme de profit, d’argent donc. La performance d’un service public est évalué au reagrd des valeurs humaines. Toute la question est de savoir quelles sont les valeurs que nous voulons préserver de l’avidité des acteurs économiques les plus entreprenants. Avec kleurs fortunes, ils seraient capables de s’approprier toutes les terres agricoles et d’y remplacer la production vivrière par la production d’éthanol.
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La plus grosse escroquerie intellectuelle c’est de considéréer les états-nations comme des agents économiques ordinaires. Cette vision est typiquement impérialiste, et ceux qui la professent sont des néo-pétainistes : des hommes liges de l’empire, en l’occurence de l’empire de la finance.
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JL
Je ne dis pas que les services public doivent être performants mais efficaces. Et l’efficacité dans le privé ne se mesure pas uniquement par le profit.
Je parle de l’efficacité mesuré au niveau du service rendu à l’utilisateur.Et cela tu peu le mesurer dans le privé comme dans le public.
Par exemple : attendre 3H dans une administration pour changer l’adresse de sa carte grise (le temps réellement utile est de 5 min) ce n’est pas efficace.
Je doute fortement de la capacité de l’état à générer de la performance dans les entreprises publiques. Il n’a pas assez d’autorité.
L’avantage du privé est d’être performant par nature, c’est sa condition de survie. Pour éviter les dérives il faut qu’il soit encadré dans son fonctionnement par l’état mais rien de plus.
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Denis est un gros con car 50% de ses impôts et taxes finissent dans la poche des banques et assurance pour payer les intérêts d’une dette imaginaire. Car depuis la loi L’article 25 de la loi du 3 janvier 1973, de Pompidou et Giscard d’Estaing, la Fance a inventé une dette au profit des banques et assurances. Et depuis cette date la France a vu une explosion du chômage et un frein extraordinaire à son développement technologique et social. Dans le même temps les affaires politico-bancaire-assurance ont permis de privatiser autoroute, ponts, hôpitaux, pétrole, banque et bientôt fond de retraite, sécurité sociale, police ..etc.
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@JL : Je comprend votre point de vue sur le gigantisme mais cela est une idée reçu, de nos jours s’il y a des entreprise géante c’est la faute de l’état qui maintient des monopoles avec des licences (télécom, etc), maintient artificiellement en vie des entreprises à coup de subvention, etc. Dans la concurrence du marché tout est cyclique car a un certain gigantisme l’entreprise perd en réactivité et se fait déloger par une nouvelle plus dynamique.
Tous les gros monopoles existant aujourd’hui sont entretenu par l’état qui soumet des sociétés privé a des règles de droit public et empêche la vrai concurrence de s’exercer et c’est le consommateur qui paye.Lorsque vous dites que tout dépend des valeurs que l’on veut représenter et protéger de l’avidité, moi ce que je veux c’est que le contribuable ne se fasse pas voler et en ai réellement pour son argent.
Après je ne suis pas contre les taxes qui financeraient des services pour le public mais que celà soit géré par des entreprises privées qui seraient mandaté par l’état et non par des salariés de l’état.
L’avantage des taxes sans la lourdeur du service public.-
DTHV, deux choses !
D’une part, il ne faut pas confondre taxes et impôts ! La nuance est de taille. Un transfert des impôts vers les taxes revient à remplacer l’IR et l’IS par une flat taxe. Et ceci est pénalisant pour ceux qui ont peu de revenus.
L’autre chose : les monopôles ne sont pas entretenus par l’Etat : vous oubliez ls multinationales et les holdings selon cette législation anglosaxonne qui permet de rendre caduques les lois antitruts. Si nos technocrates hexagonaux entretiennent des monopôles nationaux c’est précisément pour concurrencer ces mastodontes étrangers. On peut le déplorer ou le justifier, c’est selon.
Enfin et surtout, le propre des impôts c’est d’être déconnexé du service : ne confondez pas entreprise nationalisée et service publics, lesquels sont en règle générale, gratuits.
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