La poste, hier sans déficit, livrait au même prix partout en France, chaque lettre, aujourd’hui, l’esprit à changé et le hameau égaré ne voit plus passer le facteur...
Bon, on va alors au petit village, plus loin, mais les temps ayant encore changé - le progrès qui avance, qui avance, dit-on - il n’y a plus non plus désormais de bureau postal mais...juste un casier chez le boulanger dont on espère qu’il ne fermera pas sa porte à son tour...comme la gare !
Tiens, autre exemple, on ferme une gare - y a pas assez de voyageurs dit-on - puis une seconde gare et l’accès au train devenu incertain, on s’en détourne - comme prévu - il devient donc moins fréquenté et bingo : on ferme la ligne, cqfd !
Encore une autre : Bruxelles va obliger EDF à vendre sa production à la nouvelle concurrence pour que ces societés privées (faute de production d’éléctricité personnelle) lui fassent justement concurrence, un peu comme si Peugeot était obligé de fournir des bagnoles qui seraient nouvellement siglées Renault pour que ce dernier (en panne ou sans production) lui pique des parts de marché : hallucinant, non ?
Quand l’hôpital reçoit 100 de la sécu, il dépense en totalité cet argent collectif ; quand une clinique reçoit 100 - de la même sécu - elle met de côté un dividende au pourcentage à deux chiffres....tout ne va donc pas aux soins (je sais, le privé c’est clean et le public...mal organisé jurent les financiers)...et quand on sait que 60% de la chirurgie va aux cliniques et tout le reste (le non rentable comme ils disent) à l’hôpital...pas besoin de dessin !
Et puis des avions privés vendus à une armée d’Etat et payés par de l’argent public : il en faut beaucoup des impôts pour acheter des invendables Rafales, pour ensuite s’acheter non pas UN journal mais LE journal qui plait à qui commande !
Non, citoyens, Courteline est drôle, certes, mais on connaît également tant de Sociétés privées dont la fortune vint du collectif et tellement parmi celles-ci de privatisations de leurs bénéfices mais de nationalisations des pertes en cas de faillites !
Regardez aussi comment Vinci va construire une ligne TGV...avec l’aide des pouvoirs publics puis dans quelques années - comme en 1938, la SNCF créeé pour reprendre le passifs des Sociétés en faillite - appellera au secours la puissance publique pour résoudre ses fins de mois...l’histoire recommence mais sortons des clichés et des brèves de comptoirs, nos bibliothèques sont riches en véritables savoirs....