@Denidid : je pense que au contraire le titre correspond bien au
contenu. Dans mon titre (un peut long je l’avoue) je mentionne la
trahison et la nécessité de continuer la mobilisation.
Quand des responsables (qu’ils soient politique ou syndicaux) prennent
des positions diamétralement opposé à celles des personnes qu’ils
représentent, il y a trahison. Ces personnes ne sont pas élu pour faire ce qu’ils veulent. Ils sont des « représentants ».
Ils ont certes toute latitude sur la forme, mais pas sur le fond. Quand
ils ont une opinion différente des personnes qu’ils représentent, ils ont le droit (et les moyens) d’essayer de rendre
majoritaire leur point de vue. Mais ils ne peuvent l’imposer.
Malheureusement, depuis des décennies, que ce soit du coté politique ou
syndical, les élus ont de plus en plus tendance à l’oublier. Un cas qui
fait école est le fameux vote du TCE et la signature du traité de Lisbonne. On pouvait être pour ou contre le
TCE, les deux positions étaient respectables. Mais le peuple (à tort ou
à raison) a dit NON. Notre classe politique l’a tout simplement ignoré.
Cette tendance n’est pas « un détail ». C’est la principal raison de la
perte de confiance des citoyens vis à vis de la classe politique (et
demain peut être des syndicats). C’est très grave.
Et si il n’y a pas rapidement un sursaut, une prise de conscience du
problème et un changement d’attitude, c’est un boulevard ouvert aux
populistes / fascistes (c’est en cours) - et pour éviter tout malentendu, je ne mets surtout pas dans ce groupe / dérive Melenchon. Je parle bien de dérive fasciste.
Pour venir à votre remarque quand à l’opportunité ou pas de sortir de la
tranchée, pensez vous réellement que « demain » la situation sera plus
favorable ? Moi j’en doute (est c’est un euphémisme). Le monde du travail deviens de plus en plus précaire, et
cette réforme en ajoute une couche (comme j’ai essayé de l’expliquer ...
peut être je me trompe, mais j’aimerais en avoir la démonstration). Et plus la société est précaire, plus les
citoyens auront du mal à se mobiliser : parce qu’ils ne pourront se
permettre de perdre un jour de salaire (ceux qui ont du mal à arriver à la fin du mois), par peur de perdre l’emploi, etc.
Est ce que l’économie demain (2011, 2012, ...) vas se redresser
magiquement ? Je ne sais pas si vous suivez un peut l’actualité économique (c’est une question, je ne dit pas ça pour vous
critiquer) mais personnellement je ne suis pas vraiment optimiste : les
plans de rigueur que les pays européens votent un après l’autre, vont alimenter une sacrée dépression ... ce n’est pas
moi qui le dit, mais une belle palette d’économistes dont plusieurs prix
Nobel.
Donc, pour conclure, oui à mon avis il est plus que urgent de descendre
en masse (pacifiquement !) dans la rue pour exiger une société plus
juste (et accessoirement une meilleure réforme des retraites). Quant à comment définir nos « réformistes », pour les
raisons que j’ai mentionné ci-dessus, je n’ai pas changé d’opinion.