Bonjour Dugué,
Votre titre m’éffraie et vos actifs de la colère populaire confèrent une couleur comptable à un discours de banquier, friand de mesure économique, qui me semble inadapté et manque de spontanéité. J’ignore votre âge et vos titres universitaires, mais vous stationnez en pleine lutte des classes avec les bons pauvres et les mauvais riches.
Cette vision manichéenne du débat politique entretient les rancoeurs, interrompt les échanges et brise le dialogue social. Loin de faire avancer les choses elle provoque les reculades et bétonne les positions des uns et des autres. Une telle attitude est totalement négative. Elle n’apporte rien d’autre que la rancoeur. Voyez les discours de Sarkozy !
La question n’est pas aujourd’hui qui a gagné ou perdu pour entretenir un esprit revanchard pervers et générateur du pire.
La question est : comment réparer les dégâts commis par une succession de décisions politiques néfastes pour l’Etat et la société francaise ? Sur ce point je vous rejoins pour dire que pas plus un parti qu’un autre n’est capable de mener à bien cette action. Voilà bien le problème, nos prétendues élites sont mal formées par nos grandes écoles ou plutôt ne sont formées que pour leur propre carrière, peu importe les conséquences sur la nation de leurs actions. Ne parlez donc pas d’une lutte des classes, ceux-là n’ont pas ou très rarement de conviction politique. Attali polytechnicien et énarque illustre à merveille ce constat. L’homme vaniteux à l’extrême simule à la perfection celui qui domine avec sa sagesse son sujet et présage de l’Avenir avec un grand A.
La réalité de ce Conseiller d’état honoraire, grand admirateur de Rachida Dati qu’il recommanda à son ami Sarkozy, est celle d’un homme luttant avec ses complexes. Un personnage mal dans une peau trop étriquée et contrefaite pour ses ambitions. Quel conseil a-t-il jamais prodigué qui sauve le pays de la gabegie ? Aucun ! Il profite de celle-ci tous les jours et vit sur l’image de lui-même qu’il polit quotidiennement pour se rassurer.
Le principe de la représentativité démocratique des partis, que l’Europe privilègie et encourage, est un leurre qui ne sert que leurs instances et leur chef. De Gaule avait raison de les craindre, les réfuter et les combattre. C’est avec un parti qu’un Staline, un Hitler, un Mussolini et bien d’autrres ont opprimé et oppriment les peuples.
Bon après-midi