Bonjour,
bon article, bien écrit, à l’heure de bien des clichés. La place des jeunes est bien dans la rue, car le monde qu’on leur préparé ne leur laisse guère le choix : de moins en moins d’importance en tant que citoyens, de moins en moins d’existence en tant qu’individus, de moins en moins de défis à relever pour bâtir une estime de soi, de moins en moins de liberté pour vivre en dehors du troupeau, le triomphe d’une idéologie malfaisante, mercantile et destructrice, le libéralisme.
Ceux qui s’acharnent sur les « djeuns » brocardent souvent leur consumérisme et leur manque de maturité. Pourtant, ce ne sont là que les pâles reflets des tares de leurs aînés, ceux-là même qui ont appelé de leurs voeux l’avènement du veau d’or, du roi Pognon, de la fée Frime.
Ça ne va pas être une mince affaire pour eux de relever les défis qui les attendent, vu le chantier qu’on leur laisse. Plutôt que les fustiger, on ferait mieux de les épauler et de les encourager.