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Commentaire de Ecométa

sur Rapport de l'académie des sciences : Les climato-sceptiques six pieds sous terre


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Ecométa Ecométa 2 novembre 2010 10:03

@musima

« S’il est absolument nécessaire de changer notre mode de vie (ne serait-ce que pour au moins diminuer les multi-pollutions planétaires), il est très probablement erroné de soutenir que le changement climatique ne serait dû qu’aux activités humaines ! »

Ces « multi-pollutions planétaires » : ne seraient-elles pas dues à l’activité humaine ?

Qui dit que le changement climatique n’est dû qu’aux activités humaines ?

Aucun « réchauffiste » n’affirme
que le changement climatique n’est dû qu’aux activités humaines ; il semblerait, par contre,  que les climato sceptiques, eux, affirment que l’activité humaine n’est pour rien dans le réchauffement climatique, ou tellement peanuts : qu’il n’est pas utile d’en tenir compte !

Il y a sans aucun doute « 
une part du réchauffement climatique » qui est liée à l’activité humaine : alors agissons déjà par ce biais par lequel nous pouvons faire quelque choses !

Tout comme l’activité humaine est polluante, elle est également
en partie responsable du réchauffement climatique ; réfléchissons à un développement durable en lieu et place de cette fuite en avant économico rationalo technoscientiste qui nous envoie droit dans le mur : nous ferons peut-être d’une pierre deux coups !

Agissons de sorte que ce réchauffement climatique, qui relève d’une réalité, naturelle ou anthropique ( à la limite on s’en fout), soit le moins catastrophique possible pour les populations concernées : cet agissement créera de l’activité économique certainement utile, et des emplois afférents ;  et même si elle est inutile, nulle et non avenue,  il y a tellement d’activité économique bidon que ce ne serait pas très grave de se tromper !

Contrairement à cette époque rationalo économico technoscientiste, du « comment sans le pourquoi »… véritable imposture intellectuelle, qui agit sans trop prendre le temps de la réflexion, sans trop réfléchir « fondamentalement » sur les conséquences de ses actions car c’est le rapport à l’argent qui compte et comme le temps c’est de l’argent ( selon cette époque) ; il n’y a plus de causes que des conséquences sur lesquelles il nous suffit d’agir, c’est la raison pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes !

La clef de toutes les sciences, écrivait Honoré de Balzac, est sans contredit le point d’interrogation, et nous devons la plupart des grandes découvertes au « comment » ? Est-ce que la sagesse dans la vie ne consisterait pas à se demander à tout propos « pourquoi » ? La science et la technique, qui ne répondent qu’à la question du comment, entendent résoudre elles-mêmes les problèmes qu’elles posent : n’y aurait-t-il pas là comme un cercle vicieux ?

Visiblement la science, ou plus exactement le savoir scientifique, qualifié spécifiquement de « scientifique »… ce qui signifie qu’il peut exister et doit exister d’autres savoirs ; le savoir scientifique ne constitue pas un savoir complet qui ne peut résulter que de l’ensemble des savoirs, ceux de nature purement physique comme ceux de nature métaphysique qui interroge autant sur le pourquoi que sur le comment : un questionnement, une méthodologie à la fois  ontologique ( le pourquoi) et déontologique ( un comment en adéquation avec le pourquoi afin de donner le plus de sens possible).

Même Descartes savait que la science ne peut justifier la science : qu’il faut quelque chose de supérieur à la science ? Non pas la religion qui est bâtie sur un mensonge… mais une réflexion « métaphysique » : une réflexion à la fois « ontologique » et « déontologique » qui donne sens aux choses, et bien sûr avec des pratiques humaines « éthiques » !

Le débat sur le climat a une fâcheuse tendance à occulter celui sur la pollution en tout genre, tellement crucial comme débat, et dont nous ne mesurons pas encore tous les effets négatifs sur la santé humaine.


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