C’est bien sur le papier de considérer que le vote de 2012 va changer quelque chose pour peu que l’on choisisse le bon candidat. C’est ignorer le caractère colossal des forces de la mondialisation, des organisations internationales du commerce (FMI, OMC...), du fait que ce ne sont plus vraiment les politiciens qui décident des orientations les plus importantes, de la puissance des élites financières.
L’élection de 2012 sera dérisoire à ces égards. Et ce pour plein de raisons, dont la principale est que le système médiatique va nous vendre l’hydre à 3 tetes PS-ecolos-UMP, vu que ce sont ces 3 partis qui raflent 90% des financements des partis politiques, ne laissant aucune chance a aucune alternative non ultra-liberale ou pro-europeenne (car etre pro-europeen dans le sens « europe de bruxelles », c’est soit-disant l’orthodoxie et l’anti-europeanisme, un radicalisme de doux cinglés). COnclusion ; que ce soit le PS ou les verts qui remplacent l’UMP, ca ne changera rien d’un point de vue socio-economique. Y a qu’a ecouter les types comme Valls, qui disent tout haut ce que tout le PS pense tout bas : on est super content que Sarkozy fasse le sale boulot, on ne reviendra pas sur sa réforme des retraites « parce que la réalité le veut, il faut etre raisonnable, l’esperance de vie augmente », on capitalise sur le desamour sarkozyste et une fois qu’on aura le pouvoir, on continuera a privatiser, dereguler et diminuer la puissance de l’etat et les depenses publiques. Mais on fera des discours vibrant de compassion pour tous ces francais dans la misère par contre. C’est peut etre ca qui sera la principale différence avec l’UMP.