« Des périodes glaciaires et des périodes chaudes se sont succédées depuis que la terre existe. »
Personne n’en doute...
La question n’est pas le changement en tant que tel, mais la vitesse de ce changement climatique et surtout la capacité des écosystèmes à s’adapter (les écosystèmes, qui nous nourrissent, directement ou indirectement, faut-il le rappeler) .
Or de ce côté il y a quelques craintes.
Pendant des siècles, les espèces se sont déplacées et adaptées en réponse aux conditions climatiques changeantes. Au cours du siècle à venir, le réchauffement aura comme conséquence qu’approximativement un tiers des régions couvertes de forêts subiront des transitions profondes dans la composition des espèces qui les compose.
De l’analyse des fossiles nous avons une indication de la vitesse maximum avec laquelle les diverses espèces de plantes ont pu migrer ; de 40m/an pour la plus lente à 2 km/an pour la plus rapide. Or le changement de température dans beaucoup de régions du monde pourrait exiger des migrations plus rapides (1.5 à 5.5 km/an). Ainsi, beaucoup d’espèces pourraient se retrouver dans l’incapacité de migrer assez rapidement pour s’établir dans une niche écologique où elles pourraient prospérer.
D’autres part la possibilité même de migration est réduite, car les écosystémes ressemblent de plus en plus à des îlots, entre lesquels les communications naturelles ont été brisées ou réduites par les activités humaines.
Ces changements de végétation et de structure d’écosystèmes peuvent provoquer des dégagements additionnels de carbone dans l’atmosphère, et donc accélerer le changement climatique.
source : www.greenfacts.org