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Commentaire de HELIOS

sur La « crise des saisies immobilières » : Ce que personne n'ose vous dire


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HELIOS HELIOS 3 novembre 2010 12:29

C’est tres bien cet article... mais il a un petit defaut, c’est qu’il s’eloigne du fond pour se porter sur certains acteurs dont on ne connait même pas la realité... comme Wall street. Vous dites par exemple « wall street savait depuis 2004... »


En fait revenons a du bon sens.

Le pret hypotecaire est la seule façon, pour une cellule familiale de financer son logement, c’est a dire un investissement d’une vie (peu importe que la maison change entre temps), si celle ci n’a aucun patrimoine anterieur, transmis par heritage.
Tous les pays où ce type de pret n’existe pas, le peuple n’accede même pas a son sol car aucun organisme - banque et assurance - ne prennent le risque.

La regle générale consiste a preter pour l’acquisition d’un bien immobilier, l’argent qui correspond a la valeur de ce bien immobilier moins une partie estimée pour les variations de cote et de frais. Le risque (pour le preteur) diminue rapidement avec l’avancement des remboursements surtout si la fiscalité des transferts de proprieté est faible (ce qui est le cas aux USA)

L’emprunteur fait un pari sur l’avenir (les revenus de sa cellule familiale) et doit se trouver dans tous les cas proche de la possibilité de toujours rembourser, même s’il est necessaire de reajuster le contrat.

Or ce qui se passe, ce n’est ni un probleme d’hypotheques, ni un probleme de l’emprunteur, c’est un probleme de grand banditisme par des banques qui font payer deux fois le risque a ses clients : une fois dans les taux qui remunerent ce risque et une fois avec les hypotheques.

Si les americains acceptent d’etre jetés a la rue par des banques c’est qu’ils ont signes ce type de prets parfaitement leonins. Cela demontre que le non-contôle par l’etat, non pas de la grande finance de wall street, mais des petits contrats bancaires au quotidien ne se fait pas.

Peu importe les grands avocats, les disputes entres banques. un pret, c’est un montant, une durée et un taux auxquels s’associe une garantie.

La seule action que DOIT prendre un gouvernement arrivé a ce stade - je ne parle pas des mesures sanitaires pour l’avenir - c’est de verrouiller l’application des regles hypothecaires par deux actions tres simples et absolument indolores sur le plan financier :

- Bloquer le taux d’interet des remboursements a la valeur nominale qu’il aurait eu au tiers (1/3) de la periode, avec prolongation de la durée totale
- Passer dans une commisssion economique tous ceux qui ne peuvent pas rentrer dans ce modele en controlant la realisation de l’hypoteque dans ces mêmes conditions.

A cela on peut rajouter l’assistance de societes exterieures qui seraient capables, socialement ou commercialement parlant, de prendre le relais des organismes preteurs trop rigides.

Les solutions existent, et il y en a beaucoup avec differentes variantes. Encore faut il les mettre en oeuvre... et dans ce cas, le soufflet se degonfle tres vite, tout le monde paye sa dette, l’etat fait son boulot, et il reste au gangster les yeux pour pleurer sur son forfait.


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