Whatchhh !

Je n’avais pas vraiment lu votre titre Ariane. J’avais le tête dans quelque tuyau sans doute ;

« La médecine, cette violence faite à nos corps » 

Whatchhh, je comprendrais que des médecins en soient choqués et dépités.

Mettons qu’en raison de leurs études-références, ils soient tenus (juridiquement et déontologiquement) de la jouer docteur à fond et que du coup, ils en oublieraient le sens commun qui irait plutôt à « Qu’avez-vous mangé ? », ça n’en fait tout de même pas pour autant des agresseurs volontaires ou involontaires.

Les premiers à agresser notre corps, si l’on vous suit, c’est ...bin nous-mêmes. Ensuite les méchants microbes et autres morpions puis les cancers.

Vous ne voulez pas corriger ce titre pour alléger un peu le fardeau moral de nos toubibs qui font ce qu’ils peuvent ?

Il y a une heure, il y avait un architecte chez moi, un expert près la Cour d’Appel. Il venait relever des mesures pour le compte de son client qui achète ma maison. Il m’a dit que sa responsabilité était engagée dès le moment où il entrait dans les lieux. Dès cet instant, il pouvait être poursuivi pour tout patatras relevant du bâtiment.
Il est donc tenu de serrer de très très près l’académie. Sans ça, il serait vite écrasé sous les condamnations.

C’est encore plus vrai pour un toubib. Quand bien même un toubib serait inspiré par les médecines dites douces, il prendra des risques juridiques énormes s’il s’écarte un tant soit peu de la ligne académique.

Il faut donc comprendre qu’ils sont coincés, que leur marge de manoeuvre est très faible.


D’un autre côté, c’est parce que de nombreuses personnes l’accusent d’empoisonnement que l’Académie de médecine se remet constamment mais imperceptiblement en cause.

Il y a 20 ans, elle prescrivait facilement la chirurgie sur des lombalgies et aujourd’hui, elle est plus circonspecte.


 (Psssstt, déconne pas Ariane ou il n’y aura bientôt plus un seul toubib pour nous tirer d’un ACV)