La biomédecine est une médecine traditionnelle comme les autres..
Elle ades points forts et des points faibles, elle peut dire une petite vérité mais pas toute la vérité : L’auteure a compris quelque chose, il ne faut pas tout croire, la médecine n’est pas la vérité personnifiée, si la médecine moderne échoue, d’autres réussiront, votre parcours thérapeutique ne doit pas s’arrêter à cette dernière.Sinon essayez par vous-même.
Elle a une histoire et sa conception est basée sur une trame culturelle animée alors par ce principe de cogito. Le corps est perceptible, ceci relève de notre raisonnement : il est la source du mal et la cible des traitements tandis que l’âme relève de la métaphyisque. C’est le principe de départ, en quelque sorte, sur lequel est basée la médecine moderne. Le mal est dans le corps, on doit l’éliminer du corps. Avoir mal quelque part dans le corps, il suffit d’intervenir sur cette « part » pour éradiquer le mal.Comme si l’homme était une somme d’organes autonomes, comme si l’homme était un être séparé ou vivant indépendemment de son environnement, de son entourage social et physique, de son univers..c’est l’erreur de cette médecine, elle est souvent atomiste et rarement holistique, l’élement pathogène est souvent exogène à éradiquer et étranger à faire sortir au lieu d’endogène à réadapter et à rétablir après rupture d’équilibre, d’où la concentration sur le seul traitement d’attaque et ampuation renforcée [pas de négociation avec les intrus et les preneurs d’otages, on ne les fait sortir qu’avec des cous de pieds au culs et des gaz lacrymo :) ] C’est la violence réelle dont parle l’auteure..
La meilleure prévention proposée et surtout de le fait de re-situer l’homme dans sa vraie place dans son univers s’imposent à cette médecine pour mieux gérer la maladie.
Oui, il y a des médecins honnêtes, et d’autres pas, la maladie fait vivre certains, le grand problème c’est que l’image des médecins y compris les pharmaciens de bonne volonté, compréhensifs et honnêtes se voient ternie par ce système médical cherchant le profit sur le dos des pauvres malades, qui (veut les tenir) les tient soumis à une seule conception eten imposant une seule voie hégémonique, une seule vision de la maladie et un seul salut trouvé grâce et chez cette médecine, voilà une autre violence symbolique dont parle l’auteure..
Oui, il y a différente façon de guérir, et on peut balloter entre deux systèmes médicaux voire même plus, l’essentiel, c’est d’y croire...
Tiens un joli mot, croire, il suffit de croire, comme l’effet placébo, il suffit de croire en une tizane pour que la tête se mette en veille béate.. et pourquoi pas des incantations d’un chamane, tout comme les mots rassurants d’un médecin charismatique qui font disparaître la moitié du mal.
Bon rétablissement à tous nos malades 