@Jaime Horta
« Bref, si l’on dit que les principales victimes des islamistes wahabites sont les propres musulmans, on peut pas dire non plus que les musulmans modérés nous aident beaucoup, ce serait plutôt le contraire »
Votre argument peut être acceptable si vous pouvez me définir ce que vous entendez par musulamans modéré.
En effet, les seuls que l’on entend sont des gens promus par les médias (à l’exemple de Rpkhaya Diallo et consorts) pour servir un discours bien attendu qui dans le sens qu’ils souhaitent. Vous parlez à juste titre des « officines », qui défend les musulmans à tord ou à raison et souvent à tord. De quel légitimité peuvent-elles parler au nom de tout le monde. Le seul moyen de représentation est l’élection et encore c’est un moyen imparfait. Alors quand on entend et on voit qu’on favorise des associations qui parles au noms des musulmans c’est la voie tout tracée au népotisme et la corruption, c’est l’importation de système clanique au sein de la République. C’est sortir des citoyens et non citoyen (mais pour ces derniers sous la protection d’un Etat souvrain qui doit les protéger et à qui ils doivent reconnaissance de son accueil) du terrain de la légalité et les mettre dans le giron du l’assujettissement et l’allégeance à des personnes s’imposant par le verbe, par l’intimidation et la manipulation des esprits.
Vous demandez des musulmans modérés à ce qu’ils vous aident, et bien la définition n’existe pas et d’abord
soit on est un citoyen d’un pays avant d’être musulman et cette réalité appliquée par l’Arabie Saoudite même ne vient même pas à l’esprit de ceux qui parle de concept de « l’Oumma ». On ne rassemble jamais les gens par leur confession, sauf dans le cas où on identifie un ennemi commun,
soit on est d’abord musulman avant d’être citoyen et là vous reproduisez le diktat des pays arabes imposant l’islam comme religion d’Etat et instaurant une terreur d’esprit et pour commencer par la liberté de religion avant toute autre liberté. Si vous n’entendez pas « LE musulman modéré » c’est parce qu’il s’est affranchi de la religion au point de ne plus manifester ses idées en général (ce n’est plus la religion qui le gouverne mais les lois de son pays ou celui d’accueil) qu’après avoir mis de côté la religion. Par principe si on se définit par être « musulman » alors l’adectif « modéré » n’a pas lieu d’être. Mais musulman n’est pas une nationalité mais une croyance, donc peu importe que le musulman soit modéré ou pas il est comme tout le mode sujet de droit de l’Etat qui le gouverne.