@ benoitp
Le travail crée le travail ? Quelle bonne phrase, bien rigolote. Permettez-moi de vous dire que les économistes ne sont pas bien respectables quand on voit la mélasse dans laquelle on est.
Pour ce qui est de la création du travail, j’aurais effectivement tendance à vouloir supprimer le travail tout en gardant ma qualité de vie. S’il y a moins de gens qui travaillent, on va user moins de voitures, on aura besoin de moins de routes (moins d’embouteillages) etc ... donc il y aura moins de travail. Et faudrait-il s’en plaindre ? Est-ce que notre qualité de vie en serait plus mauvaise ? Je crois que l’on ne peut pas faire d’économie si l’on a pas un minimum d’idée sur ce que pourrait être une vie meilleure. Si l’économie n’est qu’une histoire de chiffres (PIB) alors je suis fier d’être un gros nul. Si l’économie doit être au service de l’homme, alors nous ne devons pas chercher le travail à tout prix mais la qualité de vie meilleure.
Donc bien sûr qu’il faut partager le travail, et s’il diminue encore, et bien on partage encore ce qu’il reste. A la fin, que se passerait-il ? Très simple, nous pourrions travailler à peu près 10h par semaine pour une qualité de vie bien meilleure (moins de nuisances), et c’est ça que je souhaite. Vous préférez l’agitation improductive et destructrice, c’est votre choix d’économiste rivé sur les chiffres mais qui ne sait pas vivre.
Pour l’anecdote, j’ai donné ma démission et je ne travaille plus (je ne touche rien de la société et suis très loin de la retraite) : le travail n’est pas un but un soi quand on a les moyens de vivre (ma qualité de vie n’a jamais été aussi bonne que depuis ma démission).