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Commentaire de Morpheus

sur Suicide médiatique : Bedos rattrapé par les défenseurs d'Israël


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Morpheus Morpheus 11 novembre 2010 16:28

Mettons-nous d’accord avant tout sur la notion d’antisémitisme. En effet, depuis un certain temps, déjà, celle-ci a changé de nature. Par le passé, en effet, un antisémite était une personne qui n’aime pas les juifs. A présent, un antisémite, c’est une personne que les juifs n’aiment pas.

Trêve de bon mot, la chronique de Nicolas Bedos n’est évidemment pas antisémite, mais traduis en réalité un raz-le-bol généralisé de l’attitude des lobbys pro-israélien qui envahissent régulièrement l’espace médiatique par des rappels incessants de la shoah. Le « devoir de mémoire » à ce point répété ad nauseam - dont on se doute qu’il a pour objectif d’entretenir une culpabilisation généralisée des européens - entraîne par contre-coup un effet paradoxal : de plus en plus de gens en on marre de se voir ainsi culpabiliser, et parallèlement, de voir l’état d’Israël commettre les pires exactions à l’égard des populations palestiniennes, légitimes habitant de cette région du monde (et de façon très ironiques, vrais descendant des juifs palestinien de l’époque « biblique », puisque les historiens (juifs, je précise) on démontré qu’il n’y avait jamais eu d’exode après la destruction du temple en 70 AJC, contrairement à la propagande sioniste), n’en déplaise.

A force de voir systématiquement accusés d’antisémitisme tout qui critique la politique d’Israël et des sionistes, à force de culpabilisation, les lobbys sionistes on réussit une extraordinaire opération : ranimer, effectivement, un antisémitisme qui était bel et bien en voix de disparition, mais qui, à force, finit par revenir.

Et la boucle est bouclée, parce qu’ainsi, cela permet aux sionistes de justifier toutes leurs inacceptables exactions - et ce avant tout à leurs propres yeux ! (il faut pouvoir se convaincre soi-même pour soutenir de telles politiques et une telle propagande) - et entretenir ainsi, pour quelques générations de plus, le complexe victimaire juif, qui semble in fine être la seule chose objective susceptible de définir « le peuple juif ».

Un enfant victime de la brutalité de ses parents / tuteurs, a trois sortes d’avenir possible : 1) devenir, une fois adulte, à son tour un bourreau (état dit « parent ») ; 2) rester une victime des autres (état dit « enfant ») ; effectuer une résilience et construire sa propre identité (état dit « adulte »).

On attend impatiemment qu’Israël effectue sa résilience. Vaste programme.


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