à Bobby
Vous partez d’un constat simple et compréhensible, car nous sommes
théoriquement dans un État de droit ; que les Magistrats qui rendent la justice sont honnêtes, loyaux,
intègres, impartiaux, etc.
Sachez qu’en France la Justice n’est plus rendue à la victime, mais qu’elle est faite au gré du résultat escompté, les deux expressions étant aux
antipodes l’une de l’autre.
Et détrompez-vous, ils n’ont aucun cas de conscience à faire la Justice, ce qui n’a rien de
paradoxal ou de périlleux pour eux, car ils ne seront jamais punis pour les
« erreurs » qu’ils pourraient commettre, rappelez-vous l’affaire
d’Outreau, d’un coté des citoyens victimes, dont un suicidé et de l’autre un
juge d’instruction à peine réprimandé, alors qu’une soixantaine de magistrats
avaient validé ses décisions. Vous voyez, lorsqu’une décision est prise, ensuite
personne ne la contredit.
Moralité, rien n’est interdit sauf de se faire prendre, avant
ce sont des machines implacables et ensuite si d’aventure des « erreurs »
se font jour, ce sont des êtres humains avec leurs défauts.
En vérité les choses sont plus simples qu’il n’y parait, il
y a d’un coté les fonctionnaires d’État qu’ils protègent et disculpent et de
l’autre les citoyens qu’ils doivent condamner, même sur des textes de Loi abrogée et donc caduc, c’est véridique, je parle aussi par expérience, pour avoir
été victime du système judiciaire et non pas de la Justice, ce qui est encore
très différent, si cela vous intéresse allez faire un tour en suivant ce
lien ;
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-selective-77726
De plus, pour rendre
la Justice, c’est
tout un ensemble qui est à prendre en compte et c’est surtout la vérité des
faits, les indices et les preuves qui le permettent, et non pas tel ou tel témoignage,
même si je suis d’accord avec votre exemple.
Cordialement.