Les questions partent certainement d’une bonne intention et l’auteur répondra mais commençons :
1.Quitter la boîte n’est pas si évident lorsqu’on a une famille, des crédits, plus de 45 ans, une qualification moins recherchée, une durée longue dans un même emploi et une situation avec + de 10% de chômage.
2. Avertir les syndicats suppose qu’il y en ait un dans l’entreprise et c’est loin d’être le cas dans les PME, TPME. Il faut alors en créer un et là, on a besoin d’un minimum d’appuis de collègues sachant qu’une partie parfois importante des salariés peut s’opposer par peur, manipulation, etc. Une détermination à toute épreuve est nécessaire car la porte n’est pas loin.
3. Avertir l’Inspection du Travail ? C’est vrai qu’il existe toujours des inspecteurs du travail qui tentent de faire leur job mais tout est fait pour limiter leur capacité d’action en leur donnant des tâches nouvelles, en limitant leur nombre par rapport au nombre d’entreprises à contrôler, en faisant classer sans suite par les procureurs les PV... etc...
Donc :
Chercher du travail oui, toujours, c’est beaucoup plus facile quand on a un emploi.
Lorsque le harcèlement fait craindre pour la santé mentale ou pour la vie un bon médecin doit mettre en arrêt de travail. Sinon quitter la boite oui, même sans autre issue ; aucun patron ne mérite qu’on se suicide.
Avertir les syndicats et l’Inspection est aussi indispensable et se préparer à agir devant les Prud’hommes aussi (long chemin pas bordé de roses).
Dans tous les cas, parler, trouver des gens dans le même cas, éviter de rester seul(e)