ba c’est comme ça
S’adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages,
et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant
en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique : la campagne TV française pour le passage à l’Euro (« les jours euro »).
Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ?
« Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura,
avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. »
(cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)
Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle,
et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir
la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions,
ou des comportements...
Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour
son contrôle et son esclavage.
« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte,
de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures
soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. »
(cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)
Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte...
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence,
de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique,
l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets
est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...