C’est le gros problème de l’économie keynésienne et des banques centrales. Le dogme du keynésianisne est de penser qu’il faut stimuler la croissance par l’inflation. Et les banques centrales en sont les alliés principaux. Celles-ci permettent l’émission de monnaie — qui n’est qu’une dilution de la valeur de la monnaie car celle-ci est une marchandise comme peut l’être le pétrole par exemple — par le crédit via la réserve fractionnaire (la banque prête de l’argent qui ne lui appartient pas) et le taux d’intérêt faible, ce qui incite à s’endetter pour acheter.
Bref, les prix augmentent, la valeur des épargne diminue au profit des émetteurs. Ex : je possède 50% de la masse monétaire et la banque possède l’autre moitié. Si la banque double la masse monétaire, je n’aurais plus que 25%, et la banque 75%... J’aurais été spolié. Et c’est ce que font les banques centrales…
Donc, avec l’augmentation que provoque la baisse de la monnaie, les cours de la bourse augmentent, des actions qui devraient baisser augmentent incitant à acheter, bref, c’est le mécanisme qui provoque la bulle financière. Le krach en lui même n’est qu’un retour à la normale et ne fait que mettre au grand jour l’efficacité réelle de la politique économique keynésienne par ses conséquences désastreuses.
Comme on veut revenir tel un junky à l’euphorie financière, on va s’endetter, sauver les banques et en revenir à cette situation de bulle qui éclatera.
Il faut une monnaie stable, ce qui implique le retour à l’étalon d’or, l’interdiction du faux-monnayage par la planche à billets et la planche à crédit, donc la suppression des banques centrales pour responsabiliser les banques par le risque de faillite, ce qui suppose une diminution des dépenses.
Il est anormal qu’une politique d’austérité provoque une telle inflation qu’actuellement… L’austérité diminue les dépenses et les échanges, il est donc impossible qu’il y ait de l’inflation, à moins qu’il y ait une fuite quelque part…
Avec la concurrence des pays émergeants, il y a obligatoirement des pressions du marché pour faire baisser les salaires et les prix, sans que cela affecte le pouvoir d’achat, dans le but d’être compétitif et rééquilibrer les prix.
Cela ne peut que provoquer une déflation naturelle, à moins que les banques centrales ne maintiennent les prix. Dans ce cas, le maintien des prix est déjà un décalage de l’économie réelle et est donc une bulle financière qui peut éclater à tout moment.
Je sens que cette crise est la première d’une série…