Entièrement d’accord avec l’auteur.
Si la thèse réchauffiste semble gagner du terrain dans l’esprit de l’opinion et des décideurs, elle est encore très très loin d’agir sur les comportements et les choix de société. En effet dans le monde réel, tout se passe comme si la thèse anti-réchauffiste était juste puisque rien ou quasiment rien n’est entrepris pour lutter contre les émissions de CO2.
Factuellement et en dépit de discours et d’un affichage contraire, les actes qui seuls comptent prouvent que les anti-réchauffistes sont toujours au pouvoir quasiment partout dans le monde. Si les réchauffistes étaient si influents selon les dires des anti, on aurait du voir les mesures qu’ils préconisent adoptées ce qui n’est pas le cas. En France, Sarkozy lui-même a affirmé que l’écologie ça commençait à bien faire et le remaniement ministériel qui vient d’avoir lieu va tout à fait dans ce sens.
Par conséquent les anti-réchauffistes n’ont aucun souci à se faire, les mesures préventives contre le réchauffement ne seront prises que lorsque qu’il sera trop tard et seulement si eux-mêmes en sont d’accord. Et ce ne sera même pas nécessaire ni utile car de toute façon ils pourront toujours demander à mettre en place des mesures correctives devenues indispensables et qui ont le bon goût de ne pas remettre en cause le système tout en faisant tourner l’économie.
Et dans un dernier sophisme, si tout est perdu, ils pourront toujours accuser les réchauffistes ne pas avoir été assez convaincants ni suffisamment efficaces pour imposer leur point de vue.