@andqui : déjà, je ne parle pas de milieu « naturel », mais de milieu, dans son sens géographique.
Mais ne dit-on pas : responsable mais pas coupable ?
Être culpabilisé par quelqu’un, ou se sentir responsable, c’est à peu près la même chose dans la finalité, c’est-à-dire la prise de conscience et l’action qui va avec.
Mais vous êtes juge et parti : en partant du principe que l’homme n’a pas d’action avérée sur le climat suivant votre thèse sceptique, vous vous dédouanez non seulement de votre responsabilité, mais vous accusez les autres en plus de vous en vouloir pour cela.
La suite de cette impasse, c’est le débat scientifique. Or j’estime personnelement qu’on a assez d’indices pour se faire une idée précise de l’influence de l’homme sur le climat, même si les modalités exactes restent incertaines. Prétendre le contraire est de la mauvaise foi pure, un scepticisme à la limite du cynisme, qui consiste à utiliser les incertitudes inhérentes à cette science complexe pour la dénigrer en tant que science exacte. Comme si un ingénieur rejetait en bloc la génétique parce que cette science n’est pas purement déterministe.
Enfin je serais vous je ferais attention à l’amalgame écologie = religion. Il y a des liens c’est vrai, mais la finalité n’est pas la même. L’écologie n’a eu pour vocation de sauver les âmes. Et puis vous parlez de l’écologie en tant qu’idéologie, on peut aussi dire que le libéralisme ou tout autre forme de pensée est une idéologie. Elles ont aussi leur forme de culpabilisation.