@fifilafiloche
A combien était l’inflation en 1973 ?
tss,tss, la loi Pompidou Giscard interdisant à l’état de présenter ses effets à l’escompte de la banque de France a été adoptée le 3 janvier 1973, c’est donc plutôt l’année 1972 qu’il faut prendre en référence, et elle fût cette année là de 6.2%....contre 9.2% en 73 pour atteindre un maximum de 13.1% en 1981.
Je vous met donc au défi de prouver que cette mesure de privatiser la création monétaire a eu un quelconque effet positif sur l’inflation. (historique ici)
Si, sous la France de De Gaulle, l’état avait du emprunter sur les marchés privés, ne serait-ce qu’à 3% d’intérêts(inimaginable pour l’époque), pour pouvoir financer les gigantesques investissements liés aux centrales nucléaires, aux logements sociaux ou à son indépendance militaire, cela aurait couté à l’état, sur une durée de 30ans, 50% de plus que le coût initial.
Car à ce stade là, il convient d’être précis, le privilège de battre monnaie dont se prévaut un état ne doit être utilisé que pour de stricts investissements à moyen et long terme et pas pour financer des dépenses de fonctionnement.
Dans ce cadre là, le droit que s’octroie l’état à emprunter à 0% auprès de la Banque de France limite au contraire la masse monétaire et donc l’inflation.
Quand à la stratégie américaine, j’ai plutôt l’impression qu’elle se rapproche de la survie au quotidien avec de multiples impressions de liquidités s’apparentant clairement à de l’émission de fausse monnaie plutôt qu’a une stratégie inflationiste qui finirait d’achever la recession en cours dans ce pays.
Ce statut de prédateur avéré qu’occupe aujourd’hui les US vis à vis des autres économies mondiales doit, et sera dénoncé par la remise en cause du statut de monnaie de réserve du $.
En attendant, et constatant que :
1 - la dette Française est détenue à 70% par des établissements extérieurs au pays, et notamment américains
2 - Que le remboursement des intérêts de la dette puisent tellement dans les finances de l’état que ce dernier est comdamné à emprunter pour boucler son budget.
3 - Que ces preteurs sont de plus interventionnistes dans les politiques des états, imposant pour le maintien du fameux et funeste AAA des politiques qui n’ont en rien été celles souhaitées par les peuples souverains.
4 - Que les gouvernements des états, qu’ils soient de droite ou de gauche, n’ont strictement aucune autonomie, voir même parfois ont une certaine complicité, avec un système d’endettement qui marque une nouvelle forme de dictature.
5 - Que l’ Europe est clairement complice de ce système en se faisant l’intermédiaire de ces politiques de rigueur imposées, en laissant les US, via le FMI, prendre part dans les aides apportées à la Grèce notamment et en les assujetissant à des réductions de salaires drastiques et du nombre de fonctionnaires, ce qui a eu pour seul effet de faire baisser le PIB de ce pays de 4.5% et a rendu impossible toute capacité de remboursement de la dite dette.
6 - Que l’ Euro, monnaie unique pour 16 économies différentes, ne sert aujourd’hui, sur un strict plan de balance commerciale, que l’ Allemagne et pénalise toute les autres en interdisant tout reajustement par des dévaluations appropriées.
7 - Que notre entrée dans l’OTAN fait de nous un petit vassal militaire des américains et, par l’adoption du bouclier anti missille US, va nous éloigner de partenariats possibles avec des pays ayant un potentiel économique autrement plus sain (Russie notamment).
Constatant tout cela, et fort de redéfinir le mot démocratie qui ne se résume pas à voter pour des fantoches n’ayant strictement aucun pouvoir de décision, il faut que nous quittions l’ UE, l’Euro, l’OTAN et que nous retrouvions notre capacité de battre monnaie.
Il ne s’agit pas de dire ici que nous serions plus riche ou même que notre pays se porterait économiquement mieux si de telles décisions étaient prises, mais simplement de constater que ce retour à une vraie souveraineté nous rendrais libre et responsables de nos choix.
Cela nous permettrait de nouer des coopérations et des partenariats privilégiés avec les pays de notre choix, en toute indépendance, sans marquer une « préférence » Européenne qui, dans la réalité industrielle, n’a aucune réalité (même l’Airbus A380 n’est qu’a 35% Européen).