A l’acide chicorée. Je n’oublie aucunement Marielle de Sarnez qui n’est entrée au service de Balladur que le 8 mars 1995. Elle n’y est entrée que pour intervenir dans le déroulement pratique d’une campagne qui foirait (Libération du 8 mars 1995) : Consciente qu’il y avait le feu au lac, la garde rapprochée d’Edouard Balladur a finalement décidé de confier une partie de l’organisation à des vieux des campagnes présidentielles passées, appelés à reprendre du service. Nicolas Bazire devait rencontrer hier Hubert Bassot, ancien chargé de mission à l’Elysée de 1975 à 1981, ex-giscardien reconverti au balladurisme, qui devrait, avec (entre autres) Alain Robert et Jean-Jacques Guillet (deux amis de Charles Pasqua) et Marielle de Sarnez (cheville ouvrière de la campagne de Raymond Barre en 1988), renforcer le dispositif actuel, avec son petit côté amateur. Elle y est entrée au même titre que d’autres à un poste qui n’avait rien à voir avec les finances et à une date qui montre qu’elle ne faisait pas partie du premier cercle, ni même du second. Elle y était au même titre qu’une dizaine d’autres et sans poste de vraie responsabilité. La preuve ici. : Il y a ces critiques de plus en plus nettes contre l’organisation du QG, rue de Grenelle, et l’inexpérience du directeur de campagne, Nicolas Bazire : « L’équipe de Balladur refuse d’utiliser les compétences disponibles. Son principe, c’est de rester entre soi autour d’un candidat qui devait obligatoirement être élu », grogne un responsable centriste.
Avant Marielle de Sarnez il va falloir vous attaquer à Rossinot, Santini, Bazire, Douste Blabla, VGE, Veil, Pasqua, Léotard, Sarkozy, les 300 responsables du colmité de soutien réuni début février pour le lancement de camapgne de Balladur, l’ensemble des députés UDF de l’époque, l’ensemble des députés RPR qui ont soutenu Balladur. Donc après le premier cercle restreint de Nicolas Bazire et Nicolas Sarkozy, Léotard, Donnedieu de vabres, le second cercle avec Veil, Pasqua, et les premiers ralliés, vous trouverez effectivement d’autres élus dont Marielle de Sarnez (au même titre que Bassot que vous ne citez pas, au même titre qu’Alain Riobert, que vous ne citez pas, au même titre que Jacques Guillet que vous ne citez pas).
Cependant la justice et tous les documents connus et saisis aujourd’hui citent Sarkozy, Chirac, Léotard, Donnedieu de Vabres, Bazire, Balladur, Boivin, Menayas, MAM, Villepin, Millon, Morin. Aucun document de près ou de loin ne cite ni Bayrou ni Sarnez. Jamais la presse, jamais les journalistes qui ont écrit et fait leurs investigations et écrit des livres, n’avaient cité leur nom.Le seul qui l’ait cité s’appelle Morin dont on sait (comme le prouve la demande du juge Trévidic) qu’il n’a pas transmis la demande de ce juge de mai de déclassifier des documents.