Encore un de ces témoignages grotesques générés par la pensée unique bobo toujours plus évaporée : ces pathétiques bisounours sont incapables d’imaginer un seul instant qu’il n’y aurait pas de trafic de drogue s’il n’y avait pas de consommateurs. L’auteur de ce post pousse l’hypocrisie jusqu’à la nausée en dénonçant un trafic dont il fut, en tant que consommateur, le principal prescripteur, ce qui jette un discrédit définitif sur son très comique « mais que fait la police ? » final. Cela me rappelle une émission d’Apostrophes datant d’au moins 20 ans : Pivot avait invité un ancien taulard qui, à sa sortie de prison (qu’il avait fréquentée plus longtemps dans toute sa vie que l’air libre), avait commis un livre de « souvenirs », et qui s’entendait questionner sur la culpabilité résiduelle que pouvait éprouver un malfrat qui, bien que clamant n’avoir jamais tué qu’en légitime défense, avait probablement pas mal de morts sur la conscience en raison du trafic de drogue auquel il s’était livré avec persistance. Le brave Pivot ne s’était pas attendu à prendre un revers lifté de fond de cours de toute beauté, l’« accusé » ayant instantanément rétorqué que non, il n’avait aucun remords, parce que sa clientèle n’était évidemment pas composée de gens modestes, qui ne peuvent de toute façon pas se permettre un budget drogue approprié, mais bien de gens aisés, des « beaux quartiers », qui savent parfaitement ce qu’ils font, l’assument et surtout en ont les moyens. Ce soir-là, le mythe du consommateur forcément victime en avait pris un sale coup...