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Commentaire de sisyphe

sur Bêêêêê !!! Les Euros de Panurge, ou la fin d'une illusion collective


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sisyphe sisyphe 26 novembre 2010 13:49

Par wesson (xxx.xxx.xxx.62) 26 novembre 11:46

bonjour l’auteur,

globalement j’apprécie votre article qui a l’immense mérite de confronter l’idéologie qui a dominé les 30 dernières années aux faits.

Cependant, je n’adhère pas à tout. D’une part, vous parlez de faire l’inventaire de l’Euro qui n’est à mon avis que l’outil d’une doctrine. Ce n’est pas l’Euro dont il faudra faire le bilan, mais le libéralisme qui est l’origine de sa construction idéologique.


Entièrement d’accord. 

L’auteur vise à côté de la cible. 
L’Euro (et l’Europe) sont surtout victimes de la mondialisation libérale, qui fait jouer les monnaies les unes contre les autres, par l’intermédiaire des banques, des organismes financiers, et de la spéculation. 

De plus, prendre l’exemple de la Grande Bretagne dément totalement votre analyse, puisque la GB n’est jamais rentrée dans l’Europe, a conservé sa monnaie, ce qui ne l’empêche pas d’être, aujourd’hui, également victime de la mondialisation, au même niveau (si ce n’est pire) que les pays européens. 

Il y a certes à critiquer dans l’Europe ; notamment son acceptation de la globalisation et des diktats libéraux, mais quel autre pays membre s’en sortirait mieux, en dehors de la Communauté Européenne ? 

L’Europe est une bonne idée, un bon concept ; le seul qui puisse permettre à l’ensemble des pays de sa communauté de constituer une force suffisante pour lutter d’égal à égal avec les puissances dominantes ; USA, Chine, bientôt Inde, etc...

Les citoyens européens doivent simplement exiger que cette Europe se « délibéralise », adopte un protectionnisme raisonné (notamment par une réforme monétaire, qui redonne le pouvoir à la BCE de fournir l’argent aux états, sans intérêt, et qui supprime le pouvoir de création monétaire au secteur privé), et l’Europe sera, dès lors, l’outil nécessaire et efficace pour lutter contre les ravages de la mondialisation néolibérale. 

L’Europe, oui, à condition que ce soit une europe sociale, régulée, financièrement autonome, et qu’elle se protège des dégâts de la mondialisation. 


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