Bêêêêê !!! Les Euros de Panurge, ou la fin d’une illusion collective
Une grande question a taraudé le XXème Siècle : comment le communisme et le fascisme ont-ils été possibles ? Comment tant de gens intelligents et de bonne foi ont-ils pu y croire ?
Le début du XXIème Siècle soulève une question plus intrigante encore : que se passe-t-il si tout le monde se trompe en même temps ? Comment une bulle se dégonfle-t-elle s’il n’y a personne en dehors pour la faire éclater ?
La bulle, c’est l’Europe, et plus précisément sa manifestation la plus tangible : l’Euro. Peut-on comparer l’« européisme » au communisme ou au fascisme ? Écartons tout de suite tout malentendu : il n’y a pas de Goulag à Bruxelles, et le brave van Rumpuy, dont le charisme avait été comparé à celui d’une serpillère humide, ferait un bien piètre kapo. Non, la ressemblance est ailleurs, dans la ferveur messianique, et superbement déconnectée du réel, qu’ont inspirée ces idéologies. Que l’européisme n’ait jamais eu besoin de recourir à la terreur pour s’imposer ne rend son triomphe que plus remarquable.
Même à l’apogée de leur prestige respectif, les hideuses sœurs jumelles du XXème Siècle n’avaient jamais réussi à convaincre qu’une partie de l’Establishment ; il y’avait toujours eu en France un grand nombre de politiques et d’intellectuels qui n’avaient adhéré ni au communisme, ni au fascisme. Alors qu’elles se sont effondrées, brutalement en 1945 pour le fascisme, progressivement entre 1956 (XXème Congres du PC d’URSS, insurrection de Budapest) et 1989 pour le communisme, il n’a donc pas manqué de procureurs pour dresser leur acte d’accusation. Nul n’aime reconnaître ses erreurs, il est donc souvent nécessaire que les autres nous mettent le nez dedans. Les adeptes du fascisme ont subi l’Épuration. Les communistes ont bénéficié de plus de mansuétude : les plus intègres ont reconnu et analyse leurs erreurs, d’autres ont choisi de s’accrocher à leurs dogmes. L’indifférence et le discrédit ont été leur sanction.
Tous ensemble tous ensemble
Venons-en à l’Euro. Nous nous trouvons la dans la situation inédite ou tout l’Establishment a participe à une erreur majeure. Prenez tout le gratin de la politique, des média et de la haute fonction publique des 20 dernières années. Ne perdez pas votre temps avec les marginaux et les franc-tireurs, les rigolos et les trublions. Non, je ne veux que du doré sur tranche, du respectable, du 100 carats, la crème de la crème. En vrac, coté politique : Mitterrand, Delors, Juppé, Rocard, Giscard, DSK, Bayrou, Balladur. Cote haute fonction publique : Trichet, Jouyet, Lamy. Cote média : Minc, Boissonat, Colombani, Fottorino, Duhamel, Barbier, Giesbert, Imbert. Prenez tout ce beau monde donc, et voyez ce qu’ils ont dit sur l’Euro au cours des 20 dernières années. Ils étaient tous pour, et ce pour une raison bien simple : l’européisme était la condition sine qua non d’appartenance au « Cercle de la Raison » (selon l’expression merveilleusement arrogante d’Alain Minc) : la boucle était bouclée. Du coup, ils se sont tous trompés sur tout. Non seulement cela, mais ils se sont trompés dans les grandes largeurs : c’est à chaque fois précisément le contraire de ce qu’ils avaient anticipé qui est arrivé. Un récapitulatif :
Avant l’introduction de l’Euro :
Ils ont dit : l’Euro va générer une phase de forte croissance et le retour du plein-emploi.
Les faits : l’Eurozone a été la zone de plus faible croissance au monde dans les années 2000. Quant au plein-emploi...
Ils ont dit : l’axe Paris-Francfort va supplanter Londres comme premier centre financier européen.
Les faits : Londres a considérablement accru sa suprématie sur Paris et Francfort, dont les salles de marché ont décampé l’une après l’autre au cours de la décennie pour traverser la Manche.
Ils ont dit : jamais les pays de l’Eurozone ne devront renflouer d’autres pays de l’Eurozone ; d’ailleurs, le Traité de Maastricht, devenu en 2007 Traité de Lisbonne, l’interdit formellement. Et puis de toute façon, la question ne se pose pas, puisque chacun sait qu’il est inconcevable qu’un pays de l’Eurozone fasse faillite.
Les faits : plans de sauvetage massifs de la Grèce, puis de l’Irlande, bientôt du Portugal, en attendant l’Espagne. Tant pis pour les Traités.
Ils ont dit : jamais la Banque Centrale Européenne n’achètera des obligations d’un État européen, d’ailleurs ses Statuts l’interdisent formellement.
Les faits : la BCE intervient massivement pour acheter les obligations des États en crise, soit directement, soit indirectement au travers des banques de ces pays. Tant pis pour les Statuts.
Ils ont dit : la Grande-Bretagne demandera piteusement au bout de quelques années à intégrer l’Euro.
Les faits : oh, que non !!!
Pendant les premières années de l’Euro :
Ils ont dit : succession de « miracles » économiques européens. Miracle hellénique (eh oui ! On l’a un peu oublié, celui-là, mais en 2004, lors des Jeux Olympiques d’Athènes, il n’y en avait que pour lui), miracle espagnol, « Tigre Celtique ».
Les faits : Grèce, Espagne, Irlande... Les miracles étaient tous des mirages.
Depuis la crise (2008 à aujourd’hui) :
Ils ont dit : l’Eurozone sera épargnée par la crise (la métaphore en vogue était celle du paquebot qui résiste à la tempête, pendant que les frêles esquifs tout autour chavirent).
Les faits : alors que le reste du monde sort de la crise (poussivement aux États-Unis, vigoureusement dans les pays « émergents »), l’Eurozone continue de s’y débattre.
Ils ont dit : l’Eurozone sera un pôle de stabilité financière dans un monde instable.
Les faits : l’Eurozone est devenu l’épicentre du risque financier systémique, tandis que le reste du monde est convalescent.
Ils ont dit : l’Euro supprimera le cycle de bulles spéculatives suivies de crises violentes.
Les faits : l’Irlande et l’Espagne ont connu des bulles spéculatives plus spectaculaires que partout ailleurs, qui ont explose de façon plus douloureuse que partout ailleurs aussi.
Ils ont dit : entre l’Islande et l’Irlande, la seule différence, c’est l’Euro.
Les faits : ca, par contre, c’est bien possible ! Le résultat des courses, c’est que l’Islande aujourd’hui sort de la crise toute guillerette, malgré ses volcans intempestifs, tandis que l’Irlande est à l’agonie. Ooops ! Ce n’était pas dans le scenario !
Ils ont dit, lors du premier paroxysme de la crise grecque, en mai 2010 : c’est un complot des spéculateurs anglo-saxons. La preuve, c’est qu’ils épargnent l’Irlande, évidemment, parce que c’est de Dublin qu’ils gèrent leurs fonds (en raison de la fiscalité ultra-favorable de l’Irlande).
Les faits : épargnée, l’Irlande ?...
Au bilan, rarement aura-t-on vu idéologie se faire aussi férocement déchiqueter par les faits !
Perfide Albion
On devrait donc entendre tonner les procureurs, on devrait voir les repentis battre leur coulpe, n’est-ce pas ? Traversez la Manche, et c’est bel et bien ce qu’il s’y passe. En Grande-Bretagne, une très grande partie de l’élite avait pris parti pour l’Euro dans les années 90 et 2000 : Blair et la majorité du Labour, les Libéraux-Démocrates, le groupe de presse Pearson (The Economist, the Financial Times), The Guardian, une bonne partie de la City, les « éléphants » du Parti Conservateur (Clarke, Heseltine, Howe), ceux qui avaient poignardé Margaret Thatcher en 1990 en raison de son refus « déraisonnable »de s’engager dans l’unification monétaire. Du très beau linge. Oui mais en face, il y’avait quand même aussi du répondant : une fraction croissante du Parti Conservateur, le groupe de presse Murdoch (notamment The Times), Daily Telegraph, et un Gordon Brown très tiède sur le sujet.
Aujourd’hui, tout le monde en Grande-Bretagne reconnaît l’échec de l’Euro. Les europhiles d’hier ont déserté la cause l’un après l’autre sans tambour ni trompette et, jetant un regard inquiet sur le voisin irlandais, le pays se félicite de ne pas être dans la même galère. Du coup, les « anti » de toujours se délectent à brocarder les ex « pro », pénitents de fraiche date. Pendant la campagne électorale, David Cameron (anti) se faisait un malin plaisir lors des débats publics de relire avec une emphase ironique les anciennes déclarations euro-lyriques de Nick Clegg (pro). Rires goguenards de l’audience, bredouillements embarrassés de Nick Clegg (« vous citez mes propos hors de leur contexte... Bien entendu, je ne voulais pas de l’Euro pour tout de suite !... De toute façon, je garantis que si je suis élu, je resterai en dehors de l’Euro pendant toute la durée du mandat »). Petit jeu cruel mais sain : rappelons-le, nul ne prend plaisir à reconnaître ses erreurs, il faut que l’on nous y aide un peu ! De même, un député européen eurosceptique (ca existe, là-bas) demande-t-il aux ex- « pro Euro » les plus éminents de s’excuser publiquement de leurs erreurs, en rappelant pour chacun d’entre eux leurs anciennes déclarations pro-euro. Certains l’ont fait, la plupart ont refusé de lui répondre, mais peu importe désormais : ite missa est.
En France, rien de tel, et pour une raison bien simple : quels seraient les « anti » qui pourraient sommer les « pros » de rendre des comptes ? Toutes nos élites sont dans le même bateau, ils couleront donc tous ensemble. Il n’est pas de solidarité plus implacable que celle des complices dans l’erreur. Malheur à celui par qui le scandale arriverait ! Tant qu’ils s’en tiennent tous au même discours, ils font front, on ne peut pas les attaquer. Par conséquent, ne vous faite pas d’illusion : vous attendrez en vain de lire dans le Monde ou dans l’Express l’article qui tirerait un bilan des échecs de l’Euro et des erreurs des europhiles, comme nous l’avons fait plus haut. On aurait beau jeu de leur rappeler qu’ils en ont toujours été les zélateurs. Pourtant, ce serait amusant, comme idée d’article, non ? Ça nous changerait de Sarkozy matin, midi et soir, ou des marronniers sur le pouvoir des francs-maçons. Et tandis que la crise de l’Euro n’en finit pas de se métastasier de pays en pays (tiens, maintenant c’est la Belgique qui s’y met, aie, ce n’est plus « la périphérie », ca, la Belgique !), il y’a peu de sujets qui soient plus d’actualité. Mais il serait trop douloureux aujourd’hui de reconnaître une erreur d’une telle ampleur, et le reste de l’Establishment se vengerait impitoyablement d’une telle rupture de solidarité venant de l’un des leurs. Imaginez : vous êtes rédacteur en chef d’un grand journal, vous passez à la télé, vous dinez avec les Ministres, la vie est belle, les femmes faciles : seriez-vous prêts à sacrifier tout cela ? Pas évident. Publiez ce maudit article, et le carrosse redeviendra citrouille, retour à la mine. Donc vous continuez, vous creusez le sillon coute que coute : l’Euro est un succès, bien sur, simplement il faut... Il faut que les Allemands comprennent ceci, que les Grecs acceptent cela, que Barroso fasse ce qu’il faut qu’il fasse, il faut que les peuples changent, il faut de nouvelles règles, plus de fonds... L’idéologie n’est pas en cause, non, elle est plus belle et plus rayonnante que jamais : ce sont les faits qui ont tort, les hommes qui ne sont pas dignes du beau cadeau qu’on leur a offert, les vilains spéculateurs qui ont tout gâché. Et les Anglo-saxons : ah, vile engeance ! Comme le monde serait beau, comme l’air serait pur s’il n’y avait pas les Anglo-saxons et leurs noirs desseins !
« Les faits sont têtus » disait Lénine, et l’échec de l’Euro se fait de plus en plus insistant. Le déni ne pourra pas durer éternellement. Les phases du deuil de l’idéologie européenne vont se succéder inexorablement : après le déni (« je vous assure, l’Euro est un succès ») et la colère (« c’est un complot des spéculateurs ! Il faut les punir ! ») viendront la dépression et, enfin, l’acceptation. Peut-être alors pourra-t-on tirer le bilan de cette première grande illusion collective du XXIème Siècle. Pendant ce temps-là se préparera la suivante : l’Histoire ne s’arrête jamais !
115 réactions à cet article
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Très bien vu, mais êtes vous sur que les US se redressent ?
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Il faut oeuvrer pour une diffusion MAXIMALE de cet article !
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cruel constat ....mais VRAI !!! pourtant nous l’avons vu venir ... Les US sont pris par la finance mais ont des marges de manœuvres (notamment un dolar bas)
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Faire fonctionner avec frénésie la planche à billets est pour vous le signe d’une grande sagesse ?
Les US sont-ils encore une référence économique après la crise des « subprimes » et leur niveau actuel d’endettement ?
La livre sterling se porte-t-elle bien ? La Grande Bretagne n’a-t-elle aucune responsabilité dans la crise actuelle de l’Irlande ?
Et n’en déplaise à certains, l’Allemagne n’est-elle pas la seule à tenir un discours envisageant la hausse des salaires et réclamant haut et fort une participation du monde de la finance au renflouage de la dette ? -
Excellent article, mais l’unanimisme que vous décrivez est le fait les seules zélites.
Le peuple n’est pas dupe, mais il est comme privé de droit de vote, puisque l’UMP et le PS sont européistes l’un et l’autre, et que le FN est diabolisé.
Et quand il vote, comme au référendum de 2005, on passe outre son vote.
Nous sommes un peu dans un régime de parti unique, où l’UMPS nous laisse le choix entre l’Europe et l’Europe, le mondialisme et le mondialsme, la rigueur et la rigueur.-
Cogno2 26 novembre 2010 11:14
Nous sommes un peu dans un régime de parti unique, où l’UMPS nous laisse le choix entre l’Europe et l’EuropeOui, j’avais déjà dit que ça me faisait penser aux USA, avec comme choix les deux faces d’un même pièce.
L’innovation politique est au point mort, la propriété privée et la planche à billet ont pris le pouvoir et se sont débrouiller pour tout verrouiller, avec succès.
Les politiques ne sont que des pantins de façade, l’état est un mort vivant qui a vendu ses prérogative, qui s’est vendu lui même. il joue maintenant contre sa population.
Je ne vois pas d’issue non violente à ce merdier innommable, il faudrait faire table rase, et ce ne serait pas beau à voir, car ça doit se faire à l’échelle planétaire. -
et que le FN est diabolisé.
Oui, oh, c’est pas a cause de ses convictions anti-européistes que le FN est « diabolisé », mais à cause de son penchant anti-peau-basanée
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En France en « démocratie », on est passé par dessus l’opinion exprimée par le peuple dans l’éclat de rire méprisant de l’UMPS.
Mais la plupart des peuples dans les autres pays d’Europe n’ont même pas eu droit à un référendum. Leurs joyeux « représentants » se sont exprimés pour eux. Or les sondages indiquaient clairement qu’ils étaient TOUS contre cette constitution européenne.
C’est l’Europe contre les peuples. Ca va se payer. Et l’addition sera lourde ! -
slipenfer 28 novembre 2010 19:57@Catherine Segurane
Katrine prend le voile et viens avec moi dans l ’amour
laisse donc aux imbéciles, de croire que la vie n’est que pouvoir et argent. -
Cogno2 26 novembre 2010 11:08Une grande question a taraudé le XXème Siècle : comment le communisme et le fascisme ont-ils été possibles ? Comment tant de gens intelligents et de bonne foi ont-ils pu y croire ?
Oui, je me demande comment l’avenir jugera notre époque ou nous nous sommes mis la corde au cou, ou la finance est en train de prendre la place des hideuses bêtes rouges et brunes, et de tout dévorer avec bien plus de voracité.
Les individus peuvent être intelligents, mais l’humanité dans son ensemble est nullissime, aucun but, aucune vision à long terme, aucune réflexion, rien, un fou aveugle lobotomisé qui ne sait pas ou il va.
Et ces tares sont de plus en plus mises en évidence grâce à la technologie et la communication.-
gouverner c’est prévoir et donc en conclusion les prétendues élites sont aveugles et c’est bien le borgne qui voyait clair !
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Cogno2 26 novembre 2010 12:31gouverner c’est prévoir et donc en conclusion les prétendues élites sont aveugles
Pas sur, si leur objectif est simplement de faire partie de « l’élite » afin de bénéficier de tous les avantages en terme de pouvoir et de pognon, c’est assez logique.
Regardez la valse de nos ministres, ils passent d’un ministère à un autre sans aucun soucis, preuve qu’aucune compétence en lien avec le type de ministère n’est requise. -
Totalement faux, l’immigration n’a absolument aucun lien avec l’emploi ou les conditions de travail des salariés.
C’est l’immigration clandestine qui sert à des néo esclavagistes à faire faire un travail illégalement contre une paie dérisoire et dans des conditions de travail épouvantables.
Hors l’immigration clandestine est le résultat direct de toute politique visant à durcir plus que de raison les conditions d’obtention d’un permis de séjour en France.Il faut être un putain de demeuré pour ne pas comprendre que ce n’est pas parce que l’on interdit aux gens de venir que cela va les empécher de venir, cela va juste les plonger dans l’illégalité et les pousser vers la clandestinité.
Les raisons de l’immigration ce sont les inégalités entre les pays, c’est à dire la pauvreté, les conditions de vies, les famines, etc ... et les guerres ou guerres civiles, les persécutions, on pourra voter tout ce que l’on veut de notre côté en France, cela ne changera strictement rien aux causes profondes des grandes vagues de migration.
C’est aussi une conséquence du colonialisme, c’est ça d’avoir une influence culturelle à l’étranger, quand on parle français, on a plus tendance à venir en France !
C’est enfin aussi une conséquence du multuculturalisme de notre pays, lui même trouvant son origine dans la liberté de culture, et de pensée obtenus pendant la révolution en 1789.
Et évidemment tout cela est facilité par les progrès technologiques dans les transports.Bien sur il y a eu des vagues d’immigration directement provoquées par des politiques d’enrolement dans les années 50 jusqu’aux années 1970. Mais aujourd’hui c’est finit.
Et une grande part de l’immigration actuelle vient aussi du regroupement familial d’immigrés venus depuis ces époques.Qu’est ce que veux faire le FN ? Faire des lois ça ne sert à rien. Il veut aller plus loin dans la répression ? Installer des murs à nos frontières avec des barbelés électrifiés et des sentinelles armées de fusil sniper avec ordre d’abattre toute personne qui s’en approcherait ? C’est ça l’idée ? Ou alors rendre l’existence des « immigrés » tellement invivable tellement ils subiraient d’injustices avec un nouvel appartheid et des persécutions que vous pensez peut être les faire fuire de cette façon ou les dissuader de venir ?
Car avoir recours à la violence et à des pratiques intolérables et inhumaines est bien le seul recours pour empécher des gens de venir et de rester sur notre territoire quand ces gens sont prêts à vivre dans la clandestinité pour venir vivre ici.Le FN est un parti réactionnaire, xénophobe et raciste, et ce n’est pas dutout le diaboliser que de le dénoncer, c’est juste dire la vérité et la réalité
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Ça y est ; les thèmes obsessionnels reviennent par la fenêtre... même quand ils n’ont rien à voir avec le sujet ; c’est la définition même de la monomanie obsessionnelle...
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Mais lisez ce que j’écris bon sang. Réfléchissez un peu. Sortez de cette idée que les gens suivent les lois comme des bons petits soldats, et donc qu’il suffit de faire des lois pour que les choses changent comme voulues ...
S’il y a des clandestins c’est bien la preuve que des gens sont prêts à ne pas suivre ces lois ...C’est parce que des lois justement font ce que vous appellez de vos voeux et les empêchent d’avoir des papiers qu’il y a de plus en plus de clandestins. C’est quand même pas difficile à comprendre. Plus vous durcissez les conditions d’obtention des papiers, plus vous poussez les gens vers la clandestinité.
Si vraiment votre raison était bel et bien de lutter contre cette volonté de la part d’esclavagistes d’avoir de la main d’oeuvre à de moindres frais, alors la solution elle est simple, arrêtez de pousser les gens vers la clandestinité, donnez leur des papiers.Donnez leur des papiers, et ils ne seront plus clandestins et leurs employeurs seront obligés de respecter les lois françaises et donc de les payer aux mêmes salaires que n’importe quel autre travailleur peu importe son origine.
Mais on comprend que c’est un faux prétexte et que votre seule et unique raison derrière tout ça c’est votre xenophobie ou votre racisme. -
Le mythe et la peur de l’invasion si chère à l’extrême droite xénophobe et raciste.
Comme si il y avait des gens dans le monde qui se réunissaient pour savoir si c’était opération porte ouverte avant de faire le voyage, c’est vraiment ne rien comprendre aux raisons et motivations des gens qui migrent.
Vous ne comprennez pas qu’ils s’en contrefoutent des lois qu’un gouvernement xénophobe aurait pu mettre en place quand il s’agit de rejoindre de la famille et de fuire l’opression, la misère ou la guerre ?
S’ils sont désespérés au point de braver les lois et de venir dans la clandestinité c’est une preuve que vos putains de lois n’ont aucune espèce d’incidence sur leurs choix de voyager jusqu’en France. -
sur ce sujet, qui n’a rien à voir avec l’Euro, il suffit de liberaliser totalement l’immigration ET de suppirmer toutes les aides sociales, que ce soit pour les francais ou les etrangers. Comme ca seuls ceux qui veulent bosser restent et s’en sortent, que ce soit au niveau des francais ou des etrangers.
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Eulisis vous pourrez ainsi monter votre petite entreprise de cadavres morts de faim à ramasser dans les rues des quartiers populaires....
Contre ce système barbare la lutte armée serait une nécessité absolue.... -
Bonsoir Logan...
Sans parler de racisme ni de Xenophobie...
Vous supposez que les immigres viennent ici seulement parcequ’ils sont moins bien chez eux, qu’ils sont prets a devenir illegaux et que c’est par regroupement familial !Ce que vous dites est peut etre vrai pour certains, mais :
(je precise je ne parle pas de racisme ni de xenophobie)
d’abord il y a d’autres raisons pour emigrer :
--- une philosophico-culturelle qui consiste a aller peupler les pays ou sa propre culture et religion n’existe pas...
--- une qui consiste a trouver que l’herbe est plus verte de l’autre coté de la cloture ...
--- une qui consiste a ne pas savoir ce que sont les lois, parcce que culturellement on vit dans un systeme coutumier et pas une etat de droit, donc pourquoi ne pas y aller...
--- une qui consiste a trouver que la vie y est plus facile ...
--- une qui consiste a se sacrifier pour le reste de sa famille qui reste au pays ( au passage ecoutez le discours du roi du Maroc qui vent envoyer des « primo eimmigrants » en Europe, parce que eux envoient encore des mandats,
alors que le generations suivantes ne le font plus)...
--- une qui consiste a s’installer par admiration/amour/adhesion au du pays cible et vouloir s’assimiler au mieux ou s’integrer vraiment...Bref il y a pleins de bonnes/mauvaises raison et non pas seulement celle que vous citez.
Une societé, un pays sont des constructions fragiles, vivantes faites d’acceptations et de renoncement assumés par un modele democratique et/ou social desquels se degagent des projets et des objectifs..
Sans revenir a ce qu’a raconté Hortefeux et où les bien-pensants font leur choux gras, oui, si l’immigration met en peril la société par le poids de leur nombre ou la force/vivacité de leurs differences, alors il est clairement legitime de se defendre.Avec des maladresses et des erreurs, avec des arrieres pensées politiciennes, le debat sur l’identité nationale etait une bonne idée qui a malheureusement été détourné. Les bienfait de la prise de conscience des citoyens dans le fait de mettre sur la table ce que nous voulons faire de notre pays, aurait du aboutir a un consensus representant la population
Le débat a été capture a sa soucre par une partie de la classe politique, a été torpillé par une petite minorité agissante d’associations soit perverses, soit repeintes avec un angelisme mortifere et n’aura abouti a rien.Vous pouvez objecter tout ce que vous voudrez, mais vous ne pourrez jamais convaincre des populations europeenes entieres a abandonner leur nature même pour adopter celle de ceux qui viennent les « enrichir » !
Alors a propos de l’Euros, comme l’a ecrit le commentaire en tête de la selection, l’euro est un outil, personnellement je le trouve seduisant et interressant, mais ce n’est pas en le supprimant que ca changera quelque chose.
Savez vous que de nombreux pays n’ont pas de monnaie compensable ? alors, que font ils ? ils utilisent une monnaie qui ne leur appartient pas, le Dollar en general et depuis quelques années l’Euro. Et ils ne s’en portent pas plus mal.
Abandonner l’Euro, c’est a coup sur revenir a une situation où le dollar beneficierait d’un elan extraordinaire et nous ferait payer a nous, europeens, une grande partie de la dette americaine. Rien que pour cela, il faut reflechir 2 minutes avant de mettre la clef sous la porte.
Tous les maux que vous attribuez a l’Euro peuvent etre vus a l’envers, et donc, je pense qu’il y a d’enormes corrections a faire dans nos politiques monetaires, dans le controle de nos systemes financiers, mais la vraie fondation a laquelle il faut s’accrocher, c’est justement l’Euro.
Battez vous pour cela, faites en sorte que les banques soient controlées par la sphere publique, que les paradis fiscaux, s’ils sont necessaitres soient reduit a leur plus simple expression et que les outils qui sont a notre disposition nous servent vraiment pour l’interet des europeens.Je vous sohaite a tous une bonne nuit
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Le problème c’est que votre vision des choses est basée uniquement sur un fantasme, sur une peur, celle de l’invasion comme le prouve votre idée que des gens viendraient « coloniser » délibéremment des pays par leur culture ...
Et cela vous aveugle.Les problèmes d’intégration ne viennent pas d’un soit disant probleme d’invasion mais bien d’autres problèmes bien plus profonds, comme le chomage.
Et en vous trompant de problème, en faisant une fixation maladive sur l’immigration et sur cette soit disante invasion qui n’existe que dans vos fantasmes, vous faites le jeu de ceux qui sont à l’origine de ces problèmes et qui en profitent, et qui sont bien content que vous ayez l’esprit détourné de leurs agissements.
Le développement du communautarisme que vous prennez pour une invasion est principalement l’effet du chomage, et du recul des solidarités et de la mixité sociale, il est l’effet des tensions que certains s’acharnent à éxacerber pour diviser la population.Quand un immigré du Mali par exemple est embauché par une société d’aviation qui emploie aussi d’autres immigrés du Mali avec lui, quand tous ces gens habitent dans le même quartier les uns à côté des autres, bref quand toutes ces personnes ne cotoient principalement chacune de leur journée que d’autres maliens, qui parlent maliens entre eux, comment voulez vous que ces gens s’intègrent ?
Qui organise ça ? Est ce que ce sont ces maliens, où est ce que ce ne sont pas la société d’aviation qui les emploie et la mairie qui s’occupe des logements et de la mixité sociale qui sont responsables de cette situation ?
Une fois qu’ils se retrouvent au chomage, comment voulez vous que ces gens non intégrés retrouvent du boulot ??? -
J’ai encore en mémoire, pendant la campagne du TCE, les paroles de l’un de ces abrutis que vous citez, répondant à une question de l’un des dirigeants de PME convoqués à la messe : « vous vous demandez si les entreprises implantées là où les salaires sont plus bas ne vous feront pas concurrence ? Dans peu de temps, tous les salaires de l’UE auront convergé ».
Le qualificatif d’abruti est un euphémisme.
Je crois qu’il est opportun de citer ici « Le théorème de Guetta » : « Toute réussite s’explique par l’Europe ; tout échec est imputable au manque d’Europe ; toute réussite et tout échec appellent davantage d’Europe. » [1] Voir Le Monde Diplomatique, (nov 2008)
Le déni, c’est notamment le tandem DSK-Aubry née Delors : il n’est rien de plus dangereux qu’un prédateur orgueilleux humilé.-
Cette Europe bâtie au nom de la social démocratie a laminé les classes moyennes, autrement dit, a ruiné la base de ladite social démocratie !
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« Le qualificatif d’abruti est un euphémisme. »
Non, c’est pire ! Ces gens ne sont pas du tout des abrutis, c’est sciemment qu’ils nous mentent !
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<< Nous sommes un peu dans un régime de parti unique, où l’UMPS nous laisse le choix entre l’Europe et l’Europe, le mondialisme et le mondialsme, la rigueur et la rigueur.
>>
Ouais !!!! ....Sauf à trouver la femme ou l’homme provident(c)iel pour 2012 , il n’y aura peut-être pas d’autre solution qu’un suicide collectif en abandonnant notre âme au diable de façon à ce que l’ UMPS n’ait plus d’autre choix que la porte ou la porte
En gros pour pas couler ce sera les blindés ou la marine-
Et que penses-tu de l’Union Populaire Républicaine menée par François Asselineau dont l’objectif est de réunir temporairement les forces de droite et de gauche autour d’un projet très simple et libérateur : sortir de l’UE et de l’euro ?
La charte de ce mouvement est disponible ici : http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/10/charte_fondatrice_upr.pdf
De plus, les analyses du président de ce parti créé en 2007 sont extrêmement clairvoyantes. Je te conseille de visionner cette conférence (environ 2h) intitulée « Qui gouverne la France ? » :
http://www.u-p-r.fr/les-conferences-de-francois-asselineau/extraits-1-a-4/++
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on a PAS besoin d’homme ou de femme providentisl, juste de principe de subsidiarité et de démocratie locale. On est assez grands pour gerer nos affaires nous meme !
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@vianney
merci pour l’info mais je suis déjà allé lire , écouter les positions d’Asselineau mais suis pas allé sur face book( faut se mettre à poil pour y entrer ! )
Oui je suis favorable à la sortie de l’euro , de l’europe et à la construction rapide de la 6 ème république ( en oubliant la 5 ème )
Bon il y a quelques petites choses qui me questionnent ou me gènent chez Asselineau !!
En un , une question déjà , fait-il parti des francs maçons !??
En deux je suis intéressé par une approche des problèmes, transversale aux partis politiques de façon à rassembler les français de toutes tendances sur un projet d’avenir mais pour ce faire il me semble qu’un mouvement citoyen serait plus approprié qu’un nouveau enième parti ( UPR en plus çà me fait penser à la compression de UMP et RPR , je trouve que c’est pas du tout porteur ,je préférerais de beaucoup un affixe avec un 6 pour la 6ème république un affixe d’jeun’s si tu vois ce que je veux dire !! ) La différence entre parti et mouvement est contenue dans les mots eux même : parti ,parti pris c’est figé ; mouvement çà bouge , çà change ........
Pour régler une bonne fois la question des émoluments et des retraites des élus et pour assainir la fonction , je suis partisan d’un seul mandat non renouvelable l’élu continuant à toucher son salaire antérieur à l’élection et à cotiser à la même caisse, seul les frais de fonctionnement, d’activité donneraient droit à indemnité !!! Mr Asselineau est-il prêt à faire ce grand pas citoyen !!?? Un pas d’autant plus important que Mr Asselineau se présente quand même( vu le ton Gaulien qu’il prend ) comme candidat potentiel à la présidentielle...
En trois je suis assez étonné que l’UPR puisque c’est son nom réclame à corps et à cris un passage sur les << grandes > chaînes télé, quand on connait leur honnêteté et le niveau de compromission de la profession !!!!! L’UPR voudrait-il être un parti comme les autres !!??? J’espère que non .Mr Asselineau pourrait-il être l’homme politique qui refuse de passer à la télé !!!!???
En quatre il y a des élections cantonales en 2011 et il me semble qu’il n’y a pas meilleur galop d’essai pour le Programme de l’UPR que d’y présenter des candidats , des citoyens qui crêvent du système ultralibéral !!! Et pourquoi pas des élus utiles ensuite pour obtenir les 500 signatures clé puisque tel est la règle des présidentielles dans cette 5 ème république !!!
Voilà pour l’instant où j’en suis dans ma réflexion démocratique, mais il faut de grès ou de force que çà change -
Cogno2 26 novembre 2010 11:37Laissez le borgne et sa clique en dehors de ça.
Ce sont des pitres qui n’ont pour seul intérêt qu’eux même.
S’ils prétendent reprendre le pouvoir et la planche à billet, ce n’est pas pour la redonner au peuple, c’est pour se la garder, ils ne veulent rien changer dans le fond, juste prendre la place des charognards actuels.-
Le borgne et sa clique, comme vous dites, n’ont jamais été au pouvoirs, on ne peut rien leur reprocher.
Par contre les dirigeants qui « gouvernent » la France depuis 50 ans, eux, ils se sacrifient pour le pays, c’est clair.
Leur sacrifice est tellement important, qu’ils ont refusé de mettre leurs retraites au niveau du français moyen.
Continuez dans votre aveuglement........le précipice n’est plus très loin, et après vous pleurerez pour que l’on vous en sorte. -
Cogno2 26 novembre 2010 18:11Toi t’as tout compris.
Tu m’expliques ce que cette clique fera quand elle sera au pouvoir ?
T’espères sans doute qu’ils vont faire dans le social et améliorer le sort des Gaulois bien blanc ?T’as quel âge pour être encore aussi naïf ?
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Tout à fait Cogno2 !
Ceci dit ce ne serait pas pire qu’avec Sarko.
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bonjour l’auteur,
globalement j’apprécie votre article qui a l’immense mérite de confronter l’idéologie qui a dominé les 30 dernières années aux faits.
Cependant, je n’adhère pas à tout. D’une part, vous parlez de faire l’inventaire de l’Euro qui n’est à mon avis que l’outil d’une doctrine. Ce n’est pas l’Euro dont il faudra faire le bilan, mais le libéralisme qui est l’origine de sa construction idéologique.
et d’autre part, j’ai toujours du mal à voir associer le qualificatif de « communisme » à ce qu’il s’est passé en union soviétique, ou ce qu’il se passe en Chine ou en Corée du nord. Ces expériences ne sont à mon sens que des fascismes déguisés, tant ils ont été incarnés pas des pouvoirs jamais avare de répression. Je sais le mot de communisme encore pratiquement imprononçable, et pourtant il y a chez les penseurs qui l’ont défini des ressources intellectuelles d’une bien plus grande qualité et actualité que du coté libéral - d’ailleurs, le libéralisme et le capitalisme sont des idéologies bien plus anciennes que le communisme, et l’on oublie également que l’avènement de régimes se réclamant du communisme était dû déjà à l’échec du capitalisme dans son acception financière et rentière.
C’est pourquoi je persiste à penser que, sous une forme évidemment modernisée et prenant mieux en compte les affect humains, le communisme reste l’un des système les plus soutenable dans la durée. Il faut juste se débarrasser de toute une vie de propagande néo-libérale pour envisager cela de manière posée.
De toute manière, l’échec évident du modèle néo libéral devra automatiquement donner lieu à une réflexion sur ce qu’il conviendra de mettre à la place. Peu importe le nom que cela prendra, pourvu que l’on en ai l’esprit.
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Cogno2 26 novembre 2010 13:03De toute manière, l’échec évident du modèle néo libéral devra automatiquement donner lieu à une réflexion sur ce qu’il conviendra de mettre à la place. Peu importe le nom que cela prendra, pourvu que l’on en ai l’esprit.
Tout dépends de la façon dont ça se passe, il pourrait bien n’y avoir aucun réflexion, il suffit de constater le montée en puissance des nationalismes pour s’apercevoir que ce qui suivra pourrait bien être un plat réchauffé plutôt qu’un nouveauté.
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Par wesson (xxx.xxx.xxx.62) 26 novembre 11:46bonjour l’auteur,
globalement j’apprécie votre article qui a l’immense mérite de confronter l’idéologie qui a dominé les 30 dernières années aux faits.
Cependant, je n’adhère pas à tout. D’une part, vous parlez de faire l’inventaire de l’Euro qui n’est à mon avis que l’outil d’une doctrine. Ce n’est pas l’Euro dont il faudra faire le bilan, mais le libéralisme qui est l’origine de sa construction idéologique.
Entièrement d’accord.
L’auteur vise à côté de la cible.
L’Euro (et l’Europe) sont surtout victimes de la mondialisation libérale, qui fait jouer les monnaies les unes contre les autres, par l’intermédiaire des banques, des organismes financiers, et de la spéculation.De plus, prendre l’exemple de la Grande Bretagne dément totalement votre analyse, puisque la GB n’est jamais rentrée dans l’Europe, a conservé sa monnaie, ce qui ne l’empêche pas d’être, aujourd’hui, également victime de la mondialisation, au même niveau (si ce n’est pire) que les pays européens.
Il y a certes à critiquer dans l’Europe ; notamment son acceptation de la globalisation et des diktats libéraux, mais quel autre pays membre s’en sortirait mieux, en dehors de la Communauté Européenne ?
L’Europe est une bonne idée, un bon concept ; le seul qui puisse permettre à l’ensemble des pays de sa communauté de constituer une force suffisante pour lutter d’égal à égal avec les puissances dominantes ; USA, Chine, bientôt Inde, etc...
Les citoyens européens doivent simplement exiger que cette Europe se « délibéralise », adopte un protectionnisme raisonné (notamment par une réforme monétaire, qui redonne le pouvoir à la BCE de fournir l’argent aux états, sans intérêt, et qui supprime le pouvoir de création monétaire au secteur privé), et l’Europe sera, dès lors, l’outil nécessaire et efficace pour lutter contre les ravages de la mondialisation néolibérale.
L’Europe, oui, à condition que ce soit une europe sociale, régulée, financièrement autonome, et qu’elle se protège des dégâts de la mondialisation.
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Je ne suis pas un spécialiste en économie mais il me semble bien que l’Euro était de toute façon voué à disparaitre : une monnaie unique pour des économies aussi différentes n’avait aucune chance de fonctionner. Et c’est bien ça la stupidité que dénonce l’auteur de l’article. C’est que cette idée de monnaie unique était une fausse bonne idée et tous les européens (et au départ, les peuples étaient majoritairement consentants) se sont jetés sur cette idée dans une sorte d’unanimisme optimiste et candide.
Enfin, c’est ce que j’ai retenu de la lecture de quelques économistes et politiques qui expliquent que de toute façon, toute les expériences de « monnaie unique » ont échoué historiquement, et pour les mêmes raisons qui vont faire échouer l’euro aujourd’hui : autrement dit, l’impossibilité d’avoir une politique économique et monétaire cohérente.« De plus, prendre l’exemple de la Grande Bretagne dément totalement votre analyse »
Pas du tout, la Grande-Bretagne a déjà plusieurs fois dévalué sa monnaie depuis le début de la crise, non ? C’est précisément cet outil et cette liberté que nous avons perdu avec l’euro.
C’est ce que dit l’auteur et donc la Grande-Bretagne est un parfait exemple de cette liberté perdue.
Par contre, si l’Angleterre se retrouve dans cet état, rien à voir avec l’euro et tout à voir avec le libéralisme aveugle comme vous le dites vous-mêmes... mais ce sont deux sujets différents (bien que fortement liés, nous sommes d’accord). -
URSS veut dire Union des République SOCIALISTES sovietiques et non pas communiste. le communisme n’est que le but et les differents pays dits « communistes » n’ont en fait Lonnu que la transition du capitalisme au communisme qu’est le socialisme ( le socialisme peu impliquer quelquechose qui ressemble au capitalisme quand la révolution doit tout construite dans un pays arrieré, a la limite du régime feodal comme ce fut le cas en russie et de façon encore plus nette en Chine. Il faut construire une base industrielle et une économie solide car il n’est pas question de partager la misère et donc pour ce faire on permet l’existence d’un capitalisme sous controle - NEP en Russie et ce qui ce passe encore actuellement en chine
Vous semblez particulierement ignorant des boulversement hisoriographiques au sujet de L’URSS qui ont pourtant commencés il y a une vingtaine d’années lors de l’ouverture des archives soviétiques en 90.
Une petite liste d’historiens (non exhaustive) non communistes pour vous permettre de remedier a cette ignorance (tous édités par Yale University Press) :
Arch getty
Lynn viola
Geoffrey roberts
william thurston
john davies
Mark tauger...
Petit exemple avec le livre de Thurston écrit en 1995 : Life and terror under Stalin’s Russia.
Il établit que les purges étaent soutenues et voulues par le peuple ( beaucoup de lettres de citoyens soviétiques le démontrent) et qu’ elles visaient essentiellement les cadres.
Dans le régime soviétiques, les discussions internes au PCus montrent que les defenseurs des droits individuels étaient Staline ! et Vichinsky ! (procureur des procès de Moscou).
Il montre aussi que Staline devait s’appuyer sur un groupe ou un autre pour faire aboutir ses décisions et ne réussissait pas a chaque foi (il ne disposait pas de tous les pouvoirs)
et beaucoup d’autres choses qui ont boulversé ma vision de l’URSS et du soit disant Stalinisme...
Ces auteurs sont toujours anti communistes mais il n’en ont pas oublié d’etre historiens et pour cette raison ont tout mon respect : ils sont capables de modifier leurs opinions (pas jusqu’a devenir communistes !) en fonction des evidences qu’il découvrent dans les archives.
J’aimerais trouver une telle honneteté intellectuelle en France.
Je trouve toujours étonnant de voir que beaucoup aujourd’hui qui sont capables de comprendre que des politique et des universitaires peuvent mentir pour proteger un système (capitaliste) et une idéologie (le libéralisme) ne comprennent pas que ces memes individus mentirons en ce qui concerne leur pire ennemis : le communisme.
C’est comme si les gens ( pourtant intelligent par alleurs) avaient le cerveau paralysé dès que le mot communisme était prononcé et étaient incapable de conserver leur esprit critique.
C’est cette cécité irrationnelle qui interdit a un occidental de comprendre pourquoi :
81% des Serbes regrettent le socialisme
République Tchèque : 39%
Slovaquie : 42%
Lituanie : 42%
Russie : 45%
Bulgarie : 62%
Ukraine : 62%
Hongrie : 72%
Roumanie : 61% (si Causescu se presentait aux éléctions aujourd’hui il serait élu !)
US-based Pew Research Center, 2009
(chiffres qui deviennent plus importants avec le temps)
L’institut de sondage se réjouit de voir que ce sont les jeunes de plus de 15 ans qui sont le plus critiques envers le socialisme ( c’est a dire ceux qui ne l’ont pas connus...)
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@ sisyphe (xxx.xxx.xxx.97) 26 novembre 13:49
il me semble que la GB fasse bien partie de l’Europe. Sinon que fait l’eurodéputé anglais M. Farage au parlement Européen. La GB ne fait pas partie de la zone Euro (monaie).
L’ Europe c’est l’assemblage de force de plusieurs cultures, de langues diférentes L’europe c’est le nivellage par le bas d’un semblant de protection sociale, c’est l’harmonisation forcée qui effacent peu à peu les spécifitées, us et coutumes propres à chaque nation. L’Europe c’est un gouvernement totalitaire.
NON, l’europe n’est pas une bonne chose.
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Tout à fait d’accord avec vous Wesson sur l’insulte « communisme » balancée à toutes les sauces. Si le « capitalisme », lui, a été appliqué suivant les desiderata de ses contempteurs - et jusqu’à la lie -, la pensée des pauvre Marx et de ses collègues a été détournée, salie et, au final, vilipendée « ad vitam eternam » - du moins c’est ce qu’espèrent nos « amis » libéraux.
Hélas pour eux, leur doctrine économique est en train de s’effondrer mais ils n’en démordront jamais, surtout pas nos « élites » françaises dont le représentant emblématique, le « Résident », est la caricature ultime. -
Celui qui vous dit qu’il y aura du travail pour tout le monde est un menteur
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Sauf peut être si il fait des camps de travail : des goulag
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C’est faire preuve d’une très grosse lacune dans le domaine économique que d’avancer une telle ineptie.
Le travail a pour but de satisfaire des besoins. Des besoins individuels et collectifs on en aura toujours, et plus nous sommes nombreux plus il y en a. Il y’a donc forcément du travail pour tout le monde, tout est une question de partage. Partage du temps de travail pour compenser les gains de productivité, partage des richesses pour que tout le monde puisse se payer les biens et les services dont ils ont besoin.
Les limites sont évidemment nos ressources naturelles offertes par notre Terre desquelles viennent toute richesse et qui n’existent pas en quantité illimité. C’est aussi la pollution que l’activité industrielle ou l’agriculture peuvent engendrer ; -
et c’est aussi une société à repenser, le travail aujourd’hui c’est travailler à l’extérieur et utiliser ce travail pour acheter.
cette conception n’a jamais été mieux illustrer que par ce slogan pipoteur « travailler plus pour gagner plus ».Mais travailler c’est aussi, produire des aliments , aménager son habitation, garder les enfants...
ce travail aujourd’hui n’est pas considéré comme du travail.Il n’y a qu’à se conférer à la considération apportée aux retraités alors que sans leur « travail » nombre de famille ne saurait tout simplement pas vivre.
Perso, je préférerais travailler 5 heures de moins et passer 5 heures de plus dans mon jardin à produire mon alimentation.
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@logan
« Le travail a pour but de satisfaire des besoins »faux : le travail, pour une très petite part, effectivement a pour but de satisfaire nos besoins (manger, avoir un toit, dormir, baiser). Mais la plus grande partie du travail vise à satisfaire nos envies, qui nous ont été inculqués par le bourrage de crâne des plucitaires et autre marketeux -
correction : publicitaires
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« Celui qui vous dit qu’il y aura du travail pour tout le monde est un menteur » Oui, tant qu’on reste dans le clivage UMP-PS et dans un système libéral.
Faux, si on voit plus large. Certes le progrès rend le travail moins nécessaire, surtout si nous devions adopter une nécéssaire sobriété, mais le travail existera toujours et il suffirait de le partager CQFD.
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Quel bel article, on ne peut plus démonstratif, on ne peut plus clair.
Ces erreurs que vous dénoncez sont d’autant plus faciles à masquer par le déni puis la colère devant « la faute aux autres » que le bon peuple berné par l’illusion d’une Europe soudée donc à jamais pacifiée, considère d’un oeil positif, contre vents et marées, tout ce qui a l’allure d’une mise en commun, entre autres l’Euro. Il est prêt à trouver la mariée toujours aussi belle, en dépit des fiascos qui se succèdent.
Or, sur des points importants, comme la justice, la défense, est-on allé aussi loin ?
l’Europe des banquiers, ça oui, mais pour le reste....-
Salut à tous !
Félicitations Mathieu, pour cette mise en exergue, des déclarations avec la réalité des faits !
Malheureusement, notre pays est englué dans la pensée unique des élites prédatrices, ardemment relayée par les « merdias » à la botte !
Les posts de Catherine et JL ont bien cerné le problème.
Ici, ceux qui résistent à cette broyeuse continentale appelée europe néolibérale, se trouvent ici où là surtout sur le net, mais ne les cherchez pas dans les médias officiels :même s’ils le pensent, ils ne le diront jamais, la soupe est trop bonne,ils ont trop à y perdre.
Comme le disai Cogno2 : " Je ne vois pas d’issue non violente à ce merdier innommable, il faudrait faire table rase, et ce ne serait pas beau à voir, car ça doit se faire à l’échelle planétaire."
Malheureusement, vous avez tout à fait raison ! Ce sera ça, ou devenir des esclaves !
Je crois qu’il n’y a pas photo non ?
Cordialement
H /
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Cogno2 26 novembre 2010 12:26Pour une fois je suis d’accord.
Je fais souvent la conversion de ce que je paie en francs, et effectivement, c’est assez ahurissant.
J’ai compris l’arnaque de l’euro quand on a donné la valeur du pouvoir d’achat d’une piéce d’1 euro pour équivalent à celle d’une piéce d’1 franc
C’est l’idée, il y a eu lors du changement un effet psychologique sur le chiffre inscrit.
30 euros... 30, c’est pas énorme, certes... mais c’était l’équivalent de 200 FF, et on faisait plus gaffe à 200FF qu’a 30 euros. -
Je serais curieux de savoir où vous trouviez fin 2001 un café à 1,35 Francs...
Redonnez le pouvoir de battre monnaie à nos chers politiques français, et en avant pour les dévaluations à répétition. Comme nous ne produisons bientôt plus rien, vive l’inflation importée.
Tout ceci confond en effet la cause et la conséquence : Les ennuis que nous voyons émerger un peu partout sont issus de la prédation des très riches et pas de l’intégration européenne. Ils ont su s’en servir à leur profit, ce qui n’invalide pas le concept dans l’absolu mais appelle de la part des peuples la reprise en main de leur europe.
Voulez-vous que je vous écrive le film de ce qui se serait passé avec les monnaies nationales : Attaque spéculatives systématiques contre les monnaies arbitrairement définies comme faibles. En fait celles de tous les pays qui refusent la mise en coupe réglée et rapide de leur population. Destruction du SME s’il existe afin de pouvoir mieux jouer les économies européennes les unes contre les autres. Achat à plus vil pris encore (si c’est possible) de nos entreprises par des fonds spéculatifs, j’en passe...
Pendant quelques temps lors de l’instauration de l’Euro, la finance n’a pas su trouver comment introduire la zizanie entre les pays « in ». Maintenant qu’ils ont découvert le petit jeu des taux d’intérêts différents entre pays, c’est reparti de plus belle. La solution : Les empêcher de jouer leur petit jeu destructeur, par exemple en faisant gérer tous les emprunts des états par la BCE, sans préciser pour qui. Autrement dit plus d’intégration !
Il y a des acteurs économiques qui ont intérêt à la destruction de l’Euro. Ce ne sont sûrement pas les citoyens des pays qui en font partie. Quelle belle victoire on offrirait aux spéculateurs en tout genre en leur rendant l’un des rares jouets qu’on a réussi à leur piquer, à savoir le bricolage sur les taux de change intra-européens. Magnifique moyen d’assurer leur plus grand profit évidemment.
Je suis demandeur, sans hésitation, d’une autre politique économique. Mais jamais, au grand jamais, au prix de la destruction du peu d’intégration européenne qu’on a réussi à créer.
Maintenat et au vu de la quasi-unanimité qui règne ici contre ce que je viens d’écrire, vous pouvez moinsser. ça ne me perturbera pas plus que ça.
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@ Calmos
Bien qu’étant contre l’euro, le café était à six francs cinquante avant l’euro, il est monté à un euro ( 6,55957 F ) dès le premier jour de l’euro. Quelques semaines après il était à 1,10 euros pour se stabiliser à 1,20 euro depuis environ deux ans ( en province bien sûr ).A l’arrivée de l’euro, l’euro valait environ 1 franc de 1973, maintenant il vaudrait à peu près un franc du début des années 80.J’avais fait le test du rayon alimentation de chez Monoprix . avant l’euro, j’avais remarqué depuis longtemps que si je prenais plus d’une dizaine d’articles alimentaires différents, le prix moyen par article avait tendance à s’approcher de 10 francs .Sans changer en rien mes habitudes de consommation, un mois après l’euro, ce prix moyen était devenu de 2 euros par article ( soit plus de 13 francs ).De même que le plein de mes courses hebdomadaire au centre Leclerc , qui était aux alentours de 500 francs avant l’euro, est devenu 100 euros ( 655 francs ) deux ou trois mois après l’euro. Après , la hausse s’est un peu calmée, mais je pense qu’en un an après l’euro, les prix de l’alimentation ont grimpé au minimum de 30 % . -
@ Philippe95
Entirement daccord avec votre post... -
vous confondez tout,
l’Euro et l’Europe sont de bonnes idées perverties,
les pays qui tombent actuellement sont ceux qui ont fonctionné dans le libéralisme forcené qui n’aurait jamais être dû autorisé par l’Europe justement et surtout quand ces mêmes pays étaient nourris à la subvention Européenne.Il faut changer la mentalités des hommes à la tête de l’Europe pour imposer son utilité.
L’Europe et l’Euro sont des bons outils qui devraient inspirer l’action ensemble et la communauté,
aujourd’hui les politiques se hâtent de ne pas aller dans ce sens pour ne pas perdre leur « pouvoir » national.
Plutôt que de critiquer les politiques « incapables », vous voulez supprimer l’Euro,
en cela vous jouez le jeux de ceux qui veulent toujours plus diviser pour régner et accessoirement continuer à remplir leur poche.Mais c’est vrai que c’est plus difficile que de trouver un coupable unique : le méchant Euro
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Votre article est excellent mais il manque l’essentiel. (A mon humble avis, je précise.)
On ne saura jamais ce qu’aurait donné cette Europe bien dirigée car elle a été livrée en pâture à des bandits.
Le problème fondamental, comme le dit orage mécanique est tout de même celui-là.Quand on dit « sortir du traité Européen », cela signifie échapper aux voleurs qui nous ponctionnent.
A ce sujet, je n’en entends jamais parler, sans vouloir jouer les Fouquier-Tinville.
Quel procès pour tous ceux qui ont commis de telles malversations.
on va en prison pour un bijou volé, mais pour des millions d’êtres humains détruits quelle sera la punition ?
On va leur dire simplement : « Bon, maintenant, c’est fini ! Vous ne jouez plus avec nos sous ! »On ne va quand même pas sortir de cette Europe comme une fille violée, qui s’évade dépenaillée de la cabane de son supplice et en cherche pas à demander justice. Les fautes sont immenses Nous les découvrons tous les jours.
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« l’Euro et l’Europe sont de bonnes idées perverties »
Je dirais même plus, que c’est une fausse bonne idée...
qu’on nous a vendu une arnaque !
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« L’Euro et l’Europe sont des idées perverses ».
C’est bien mieux dans ce sens.
-Nos hommes politiques ont un pouvoir national (C’est sans doute pour ça que l’on verse sans arrêt dans la politique spectacle)
-L’UE et l’Euro sont de bons outils (Sûr, notre pouvoir d’achat a explosé, le chômage diminué, le moral augmenté)
Au fait vous vivez sur quelle planète ?
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Pourquoi idéologie ? En quoi la création d’une monnaie unique relève de l’idéologie et d’un isme quelconque ?
La monnaie unique est un complément naturel de l’UE ,permettant d’harmoniser les règlements fiduciaires, plutôt que de passer par le casse-tête des rapports des devises.
Que la crise internationale soit là et que des pays de l’UE et l’ Euro en pâtissent, ma foi quels sont les pays et les monnaies qui ne sont pas dans le même cas ? Même le Yuan est maintenue artificiellement grâce, ou malgré, son imbrication « libérale » avec le dollar.
Quant aux discours...hum vous savez les chantres faut qu’ils chantent ! Et par ailleurs la real politik reprend toujours le dessus.-
Elle relève de l’idéologie dans sa forme, la BCE étant présenté comme « indépendante ».
« Indépendante » de quoi ? Nous aurions dû nous méfier !
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Independante des etats... en comparaison aux banques centrales (BdF, Bunbdesbank) assujeties aux etats.
Cette independance devait garantir une gestion technique de la monnaie qui ne soit pas polluée par des considerations politiques.
Le critere des 3% de deficit par pays est une bonne chose globalement, qui pourrait soutenir qu’un etat puisse faire n’importe quoi avec la planche a billet ?
Le probleme actuel c’est que tant que la croissance etait proche du deficit deficit reel, la dette n’augmentait pas. Les etats sont passé d’un deficit « suiveur » (led depenses de l’etat etaient en deficit parce qu’il y avait croissance, justement) a un déficit « anticipateur » pour lequel ont se permet de croire que la croissance va combler le trou.
On voit bien que cela ne marche pas, et ce n’est pas une consideration due a l’euro, mais a la mauvaise gestion de l’etat lui-même.
Cette mauvaise gestion fait partie des conditions de gouvvernances de chaque executif qui est soit serieux et qui pilote correctement, soit irresponsable et qui se fiche eperdument des comptes de l’etat... avec souvent l’appuie de societés et de consultants americains dont l’interet n’est pas dans l’orthodoxie.(voir la Grece) -
@ orage mécanique,
Vous avez raison, l’idée de l’Europe et de l’Euro n’est pas mauvaise dans l’absolu !
Le danger, c’est la dérive de ces idées. C’est ce qui s’est passé avec la machine européenne que nous connaissons.
C’est exactement ce qu’expliquait Wesson plus haut, avec le notion de communisme !
C’est pourquoi je pense, il faut comprendre ceux ici qui plaident pour la sortie de l’euro : c’est parce que cette monnaie est le symbole de la dérive ultralibérale de la machine européenne en place.
Il ne faut pas croire que ces personnes sont des opposants purs et durs à la notion d’Europe en général, mais bien des opposants à cette europe dérivée, que nous vivons actuellement !
Cette europe dogmatique en diable, prête à sacrifier des pans entiers de son industrie, avec les conséquences sociales qu’on connait, sur l’autel de la « concurrence libre et non faussée », avec des pays qui exploitent sciemment leurs populations.Ajoutez à cela les manipulations pour faire passer le TCE, contre la volonté des peuples (et en particulier celle du notre et du peuple des Pays Bas), et vous pouvez comprendre que la première réaction viscérale soit un rejet pur et dur !
Ceux qui s’expriment en particulier ici, sont des porte-paroles, d’un sacré nombre de citoyens au travers du continent, mais qui eux ne s’expriment pas, mais qui ne veulent plus de cette europe là !
Peut-on accepter de voir les Grecs, les Portugais, les Irlandais et demain les Espagnols (même s’ils en ont déjà pris un bon coup dans la gueule), réduits à l’état dans lequel la « rigueur » made in Bruxelles ( et là, je ne stigmatise pas nos cousins belges) va les plonger ?
Non, c’est ignoble ! Et pas seulement parce que demain viendra notre tour, mais parce qu’humainement, nous sommes nombreux à ne pas supporter cette violence !
Nous ne voulons plus de cette europe là ! Nous voulons une autre Europe, à visage humaniste !
Quel que soit le peuple, quelle que soit la couleur de sa peau, quelles que soient ses croyances, infliger un tel traitement est rien de moins qu’un crime contre l’humanité !
Grecs, Haïtiens, Portugais, Espagnols, Irlandais, Etatsuniens... tout autour de la Terre, même combat, même refus de mise en coupe réglée, pour plaire aux prédateurs !
Ces salopards sont le problème, avec leur cupidité, leur avidité qui n’est jamais satisfaite !
Maintenant, il ne reste plus qu’une chose à faire : que tous les peuples prennent conscience de ce fait, et règlent le problème, par élimination systématique !
Ok, ce n’est pas demain la veille, mais ça viendra ! La seule question est de savoir, s’il ne sera pas alors trop tard, surtout du point de vue environnemental : la planète sera-t-elle encore vivable, quand elle aura été encore plus ravagée pour satisfaire aux avidités des prédateurs !
Greed is not good !
Cordialement
H /
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A la question de l’auteur : « Pourquoi tant de gens peuvent-ils adhérer à des dictatures horribles et ou marcher comme un seul homme pour élire tel ou tel desposte ? » La réponse est je pense assez simple : Trop de gens qui peuplent cette planète ont des QIs pas très haut, et aussi beaucoup d’entre eux sont plus préoccupés par des considérations de survie immédiate, comme « je mange quoi, et je dors ou aujourd’hui ? » Quand on a le ventre vide, on est moins philosophique, ce qui est normal, et donc prêt à obéir à n’importe quel gland harranguant les foules. Pour les pays occidentaux, j’en reviens à une grande partie de la population, qui a et il faut le reconnaître un QI pas haut, ce qui implique de la stupidité, donc prompt à obéir et à suivre aveuglémenet n’importe quel dictateur. Les allemands ont suivis comme un seul homme Hitler, pourquoi ? QI pas très élevé, crise économique, et répression policière. Idem pour le communisme en Russie, en Chine, en Corée du Nord etc....
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@clojea
lisez le principe de Lucifer et vous comprendrez plein de choses... -
on sort de l’euro que va t-il se passer :
- évasion fiscale de 20 % du PIB , c’est à dire les +plus grosses fortunes (cf :1981 20 % du PIB est parti à l’étranger ,et l’argentine quant la parité $ et monnaie du pays a été rompu toutes les plus grosses fortunes étaient en $, donc les classes moyennes ont payé)
- toutes les boites du CAC 40 deviennent étrangères , déjà plus de 50 % des actionnaires sont des investisseurs étrangers
- chute de la nouvelle monnaie , on va dire le franc
- les dettes alors exploseront a moins de dire que l’on ne paie plus , mais vu les marges de manoeuvre ....Vous voulez ça , ça serait encore pire
-
Bravo pour cet article et pour la qualité des commentaires. Des opinions diverses qui se confrontent sans pour autant que ça ne verse dans l’insulte.
Merci.-
@ Clojea,
L’hypothèse du QI faible ? Peut-être, mais pas seulement à mon avis.
Ne pas oublier le « matraquage » subi par les peuples, depuis les trente glorieuses, et en particuier un point précis : assimiler le bonheur, le bien-être, avec la possession de biens matériels !
« l’Avoir », plutôt que « l’Être », pour résumer.Il faut aussi prendre en compte l’aspect éducation du problème, et la volonté de nombreux dirigeants au fil du temps, de saboter cette fonction !
On trouve encore de nombreux « experts » ça et là, qui veulent toujours plus que l’Education Nationale prépare à « l’Entreprise » !
Non, ce n’est pas sa mission ! Elle doit préparer des Citoyens, à la vie de la Cité, en leur donnant des armes intellectuelles, d’analyse, de remise en question !
Elle ne remplit pas cette mission, mais ce n’est pas sa faute ! Elle doit agir selon des directives, ponctuées par de nombreuses réformes !
Les dirigeants veulent s’en servir, pour former surtout des légions de citoyens maintenus dans l’ignorance, et qui seront ainsi plus dociles pour être bien manipulés par leurs employeurs...enfin pour ceux qui ont encore du travail !
Cordialement
H /
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Exact Django,
Mais ce fameux égoïsme dont vous parlez, n’est-il pas la résultante du « matraquage » dont je parlais plus haut ?
Est-il naturel, ou bien entretenu ?
Vaste sujet effectivement !
Cordialement
H /
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Et il faudrait aussi prendre en compte le système d’éducation. La république s’est maintenu car elle a longtemps rempli les ventres et les têtes surtout. Le projet de la République était de former des citoyens au raisonnement suffisamment développé pour voter en toute connaissance de cause.
Au delà de l’utopie républicaine, on constate bien que plus la population est éduquée, plus les revendications sociales se font nombreuses.Et pour qu’un peuple vote contre ses intérêts, l’oligarchie utilise deux armes au tempo différent mais qui se renforcent l’une l’autre : la propagande d’une part (unanimisme, « criminalisation » des opinions dissidentes : fascisme, antisemitisme, folie, populisme..., matraquage incessant) et la destruction des systèmes d’éducation des différents pays.
Il suffit de voir à quelle vitesse le système français se dégrade (la Fabrique des Imbeciles) et où en sont rendus les américains avec leurs écoles publiques...Plutot que de QI déficient, je parlerais volontiers de conscience sociale inexistante (le fameux égoïsme dont vous parlez) et d’acculturation (adoption d’une culture mondialiste minimale et crétine : les blockbusters d’Hollywood, Lady Gaga, la world-food...)
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J’admire la qualité de cet article.
Je suis d’accord avec Cogno.
J’ajouterais qu’ensemble ou démocratiquement on ne convient que d’une sorte de dénominateur commun coagulé autour d’un espoir positiviste à la Coué et qu’il s’avère bien souvent mauvais.
Doit-on en déduire que plus un groupe est grand, plus il risque de faire de grosses conneries ? Pas forcément. On pourrait faire un modèle heuristique pour le prouver mais on pourrait faire un autre modèle qui prouverait que les conneries sont inévitables et valent aussi bien pour un éléphant que pour un banc de poissons que pour des humains isolés ou regroupés.
Il est possible de postuler que tout ce que fait un individu isolé est bon pour lui. Les pioniers de l’Amérique, les Christopher MacCandless ont pourtant fait des tas de conneries, parfois même fatales pour eux.
Y aurait-il alors une dimension optimale au groupe et une taille au-delà de laquelle il ne ferait plus rien de valable ? Ce n’est pas forcément vrai (une banque unique du sang serait une bonne chose, un réseau Internet unique aussi).
D’une part, sauf en amour, nous sommes fascinés par la puissance qui se dégage du groupe dont on espère implicitement qu’il nous protègera mieux. D’autre part, nous en avons l’expérience personnelle, vivre c’est faire des erreurs et être déçu. Mais comme l’erreur et la déception sont souvent déniées (c’est probablement ce que nous faisons de plus profondément stupide avec tant de ruses déployées), la rumeur reste à la croyance en la perfection et même en la plus grande perfection issue du regroupement « A plusieurs, on évite les grosses erreurs »
A priori, un mouton, une sardine, un piranha, une méduse, un zèbre, ça peut très bien vivre seul. Mais on les voit vivre en groupe. Ils y trouvent l’intérêt de ne pas être particulièrement dans le colimateur d’un prédateur mais parfois aussi celui de pouvoir mieux attaquer une proie. Globalement, ce n’est pas le paramètre prédateur/gibier qui fait à lui seul les troupeaux ou les solitaires, la reproduction joue aussi, l’orientation migratoire aussi.
Ce regroupement pose quelques problèmes dont le suivisme vers l’abîme qu’on appelle alors panurgisme mais l’un dans l’autre, le regroupement leur reste profitable.
Plutôt que crever seul, nous préférons visiblement crever tous ensemble, éventuellement dénaturés et écrasés par nos créatures géantes.
Continuons le jeu du regroupement autour de dénominateurs communs parfois stupides voire suicidaires et acceptons les turpitudes qui en résultent tout en protestant vivement et tout en nous efforçant de les éviter. Continuons à vivre ensemble en errant à la recherche d’une solution parfaite que nous ne trouverons jamais.-
une question
on a pas aliéné comme vous dîtes si bien , les gens , avec les endettements successifs de la France http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France
ca aurait été une famille pas de problème , c’est pas nous qui sommes touchés mais la c’est notre pays
Pour moi l’endettement continuel de la France a été criminel-
Et cet endettement est le résultat de la réforme monétaire, qui a confié le pouvoir de création de l’argent aux banques privées, et INTERDIT aux états d’emprunter directement aux banques centrales, sans intérêt, comme ça se faisait avant 1973.
La dette des états remonte précisément à cette date là ; ce ne sont donc pas eux les responsables, mais l’instauration de la plus grosse arnaque du siècle, sous forme de la réforme entamée par Regan, Thatcher, poursuivie par les Accords de la Jamaique en 1976, entérinée, en France, par la loi Pompidou-Giscard, puis en Europe, par le traité de Maastricht.Abolition de toutes les dettes des états, et réforme monétaire, redonnant aux banques centrales leur véritable rôle de financement des états, et interdiction aux organismes privés de créer de l’argent, et basta.. -
regarde la courbe avant de dire ça :)
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en fait ou tu te trompes , c’est les administrations, leur déficit
Dette publique de la FranceUn article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.Aller à : Navigation, rechercherLa dette publique de la France, rigoureusement dette brute de l’ensemble des administrations publiques françaises, est l’ensemble des engagements financiers, sous formes d’emprunts, pris par l’État (y compris les ODAC), les collectivités territoriales et les organismes publics français (entreprises publiques, certains organismes de sécurité sociale…).
Pourquoi un état peut avoir un déficit , et donc pour le combler d’après toi , on crée de la monnaie, ca rappelle 1929, inflation etc
Le parti réformiste italien (ancien PC) a déclaré quela dette d’un état était illégale
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Quand tu auras compris ce que j’ai dit, et comment ça marche, tu reviendras en parler ; ça nécessite de se documenter un peu, ailleurs que sur wikipedia.
Je ne parle pas de la nature ou du détail du déficit, mais d’où il vient ...... ça rentre ? -
je te signale que j’ai travaillé dans la finance , swift , edi etc , c’est une chose que je connais bien et donc je peux plus argumenter
expérience 88/90 bourse , salle des marchés coté back office et front office , BTAN, BTF , SWIFT , Monica ( logiciel usine à gaz sur les devises , spécultion en fait) au CNCA
expérience 91/92 CL salle des marché , réglement étranger , Banque internationale SWIFT
EDI , etcj’ai travaillé pour la BDF, etc
la je suis sur les commodities
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pour toi , on peut emprunter à un taux zéro ,c’est pure folie
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C’est ce qui s’est pratiqué pendant des dizaines d’années, notamment lors des « trente glorieuses » ; faut se documenter un peu sur ce qui s’est passé avant 1973...
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Cogno2 26 novembre 2010 18:24pour toi , on peut emprunter à un taux zéro ,c’est pure folie
Et avoir une dette monumentale qui ne peut que gonfler c’est quoi ?
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regarde la dette des administrations à cette époque 0 % ;, peu d’administratif , de social (les gens mourraient en moyenne avant l’age de la retraite etc)
avant de dire des bêtises télecharge http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2000/secteurs_inst/xls/t_ 3346.xlsexemple en 1960 le déficit des administration 1,2 %
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Ces arguments ne tiennent pas, puisque la production de richesses n’a cessé, depuis d’augmenter, largement suffisamment pour financer les budgets sociaux, administratifs, etc... .
Une fois pour toutes, la dette des états vient de ce qu’ils sont obligés d’emprunter aux banques privées, avec intérêt ; TOUTE la dette vient de là, et rien que de là.Les états ont été obligés de verser des milliards de dollars/€uros aux banques, après la crise, provoquée par elles ; milliards que vont payer les citoyens, par des coupes sombres dans les budgets sociaux, les salaires, les retraites, l’école, la santé, etc...Donc, les citoyens financent les banques qui les étranglent ; nickel, comme système, pas vrai ? -
Lagabe : « je te signale que.... »
Merci pour l’info sauf qu’il manque l’essentiel : Sorti de quelle belle école de commerce ?
Nous avons bien compris que tu faisais partie des formatés, ce qui démontre en plus qu’avoir un bon QI n’est pas un avantage dans la vie. ( Pour être reconnu et bien payé c’en est sûrement un, mais pour être libre ça craint plutôt ! )
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quand tu prêtes a quelqu’un tu prends un risque, donc tous risques doit être rémunéré , par exemple l’inflation est un risque donc si tu prêtes à 0 % et que tu as une inflation a 8 % , lepr^teur est perdant , l’emprunteur gagnant
pourquoi au Japon , la dette est possédée a 95 % par les particuliers et c’est le pays qui a une des plus forte dette par rapport au PIB
De plus je n’ai pas de formation de commerce mais de chimiste -
de plus au début de a crise , j’étais contre tout aide aux banques , sauf si on les avait nationalisé , les états ont prêté sans contrepartie et ils se sont fait avoir , c’est vrai avec l’assentiment des dirigeants politiques
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PUPPA LESLIE - Berger & Mouton
http://www.youtube.com/watch?v=IvFPPzruDBk-
merci JahRaph !
Repose en Paix Puppa, on t’oublie pas. -
quand vous aprenez que les rothschilds ont financé
le nazisme des hitlériens
le facisme des mussoliniens
la rigidité du francisme
mais
Pol Pot
Staline
mais aussi les Bonaparte et autres « grands libérateurs » type Laurence d’Arabie
ils adorent se mettre en scène
tous les dictateurs type Pinochet d’amerique latine
toutes les dictatures africaines type Mobutu
tous les ismes autoritaires et les apartheid et les colonisations « civilisantes »
tous les fous type Alexandre le grand con
toutes les familles royales dégénérées
tous les Césars d’Europe
tous les tyrans antiques de Babylone à la Grèce en passant par l’Egyptevous comprenez
quel jeu de dupes on vitbien sûr que leurs sous-fiffres nous disent que les Gandhi engendrent ces fous-là
que si la vérité se taisait une bonne fois pour toutes leurs mensonges seraient rois
enfin plus de veaux inférieurs à maîtriser sans cesse
plus de phrases compliquées, plus de sens à la vie, plus d’échafaudages de mystifications... le bonheur quoi... le fouet et le canonque diable
les moutons voudraient décider de la taille de l’enclos ?? sont-ils devenus fous se demandent-ilsbref
les rothschilds peuvent compter sur la docilité de tous les violents qui ne peuvent que se donner ces identités formatées pour eux dans une histoire tronquée, illusoire, grugée des liens entre les familles royales
et même les rois et reines qu’ils affichent comme les maîtres incontestés ne sont que des pions qui les représentent, eux les banquiers de ces majestés
en cas de révolte ce sont toujours leurs pions qui trinquent
4000 ans que ça dure
autrefois ils se planquaient derrière des masques, puis derrière des temples, aujourd’hui derrière des hiérarchies de bureaucrates et des bourses où l’on vend la vie
où la différence ?
seulement dans ce qu’ils appellent « surpopulation »
plus de 500 millions de personnes à maîtriser... c’est trop écrivent-ils...
réduire sept milliards à 500 millions... fastoche avec des bombes nucléaires non ?
...
personne ne veut reprendre le procès de Nuremberg ?
parce que les financiers de la shoa manquaient sur le banc des accusés et si personne ne les inculpe c’est une shoa planétaire qu’ils annoncent et vantent en extase, comme solution finale à tous les problèmes écologiques !!
bravo
trop aimables
et si on commençait par eux ?
après tout c’est eux qui trouvent qu’on est trop nombreux, on veut bien leur faire le plaisir de nous donner plus de place... ;)
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Cogno2 26 novembre 2010 15:36réduire sept milliards à 500 millions... fastoche avec des bombes nucléaires non ?
Bon sang, mais c’est bien sur.
Et qui aura envie de faire partie des survivants dans un monde irradié ?
Pas moi, je préfère être volatilisé en une fraction de seconde. -
Cogno2 26 novembre 2010 15:44après tout c’est eux qui trouvent qu’on est trop nombreux
Non, moi aussi, trop nombreux et trop concentrés, on grouille à la surface de la Terre.
Avec un peu de chance, le scénario Pascuan vas se reproduire à grande échelle, après quoi on ne pourra plus faire que survivre en nombre restreint sur un terre aride et désolée. -
c’est pas la premiere fois qu’on essaye de vous mettre la corde au cou. aujourd’hui ils y sont presque arrives . Mais les élites trahissent toujours
http://www.youtube.com/watch?v=EExwEEjprlY&feature=related-
Bon article, qui a le mérite de montrer les contradictions entre ce que les politiciens pro-européens nous rabachent, et la réalité des résultats de l’euro.
Comme contre exemple, en plus de l’Angleterre, j’ajouterai la Suisse...qui elle aussi rigole bien de ce qui se passe autour d’elle et qui est bien contente de ne pas appartenir à la zone euro avec son franc suisse. Et miracle, sans l’euro, mais avec le petit CHF, la Suisse a conservé de l’industrie et est encore capable de donner des salaires décents à ses travailleurs. A la liste, on peut rajouter le Danemark, et la Norvège, d’autres pays qui ont conservé leur monnaie.
Le problème de la zone euro, c’est que c’est une union monétaire sans union de la politique fiscale et économique, et une banque centrale à qui l’on interdit de battre monnaire. Deux solutions, soit l’Allemagne accepte de laisser filer la valeur de l’euro en imprimant de la monnaie (comme les USA), soit l’union monnétaire éclatera.
Et quand bien même il y aurait une unité monétaire et politique, un problème indusoluble et qu’il n’y a pas et n’aura pas de marché du travail unique. Aux USA, s’il n’y a pas de travail en Floride déménager dans un autre état reste plausible. En Europe, un ouvrier espagnol au chomage ne va pas aller chercher du travail en Allemagne ou ailleurs tout simplement parcequ’il envisage sa vie en Espagne dans une zone de même langue et culture...Certains l’oublient un peu, mais par exemple un espagnol est culturellement plus proche d’un colombien et d’un argentin que d’un danois. L’Europe n’est pas encore une unité culturelle et nos politiciens l’oublient un peu trop vite aussi en voulant englober toute l’Europe dans un gros ensemble politico-économique.-
quand tu parles des anglais , il me semble que c’est l’hôpital qui se moque de l’infirmerie
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Vous vous êtes bien gardé de franchir le Rubicon, cette allégence à l’Europe et à l’Euro a une raison presque originelle, notre bon oncle Sam.
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N’en déplaise aux apotres de la bien pensance et de la tolérance a géométrie variable, cet eurodéputé de droite a raison quand il dit que nos valeurs désormais sont du style « travail, famille, patrie » ... avec leurs corollaires :
-travailler plus longtemps pour cotiser plus ... en capitalisation,
-etre au chomage à 55 ans pour cotiser encore et toujours, mais toucher moins ensuite,
-vivre à crédit pour s’enlever, tout seul comme un grand, le droit de grève,
-et payer des impôts pour soutenir l’expédition coloniale en Afghanistan et maintenir au plus haut niveau les productions d’opium et de cannabis, notre Patrie aide ainsi la « Famille »-
Vous êtes d’un ridicule. En fait non, vous êtes un euro de panurge !
Si les américains voulaient détruire l’Europe :
Pourquoi l’auraient-ils construite ?
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html
http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=6744Pourquoi l’auraient-ils soutenue et continueraient-ils à la soutenir ?
http://mecanoblog.wordpress.com/2010/10/02/chroniques-transatlantiques-1/
Pourquoi la plupart des commissaires européens ont des liens très forts outre-atlantique ?
http://www.dailymotion.com/video/xbpz3e_qui-gouverne-reellement-la-france-y_news
Au fait, c’est vrai qu’on fait le poids, surtout à l’OMC. Quand il faut dire non aux guerres illégales des USA nous faisons aussi le poids c’est net, on a été obligé de violer les traités pour rester en paix contre l’Irak. On fait aussi le poids face à la Chine c’est indéniable.
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les pays ayant garde leur monnaie, seront ceux qui sortiront de la crise le plus vite et sauront garder leurs indépendance,
Comme la Grande Bretagne ?-
Cet article non seulement est mal écrit mais complétement crétin. L’Europe n’est pas un choix politique ou économique, elle est né du duel Franco prusien qui a embrassé le monde et qui nous a épuisé nous. En revenir a cette notion de nationalisme est la pire des imbécilités non seulement c’est n’avoir pas comprit que cette idéologie du début du XiX éme siécle a échoué, échoue et échouera là ou elle est encore à l’oeuvre mais c’est aussi ne pas comprendre que nous, la majorité des français et des européens ne voulons plus de ça... tout simplement.
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Tiens je ne suis pas loin d’être d’accord avec vous sur ce coup. Même si seule une Europe des travailleurs pourrait nous apporter et la paix et l’égalité sociale.
Tiens une petite chanson pour fêter ça...
http://www.dailymotion.com/video/xfdhej_melissmell-aux-armes_music#from=embed
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Tant que les Allemands interviendront sérieusement pour maintenir l’ euro au même standard que leur ancien DM, nous n’ aurons pas trop à subir les turpitudes politiciennes et électorales des ministres latins dont ceux de la France avec leurs anciennes monnaies de singe.
Je me rappelle d’ un USD à 10 franc sous les administrations socialistes, alors qu’ il m’ en fallait 2,35 en 72 pour payer quelques importations en provenance des USA !!
Quant aux rosbifs anti euro dont fait allusion Mathieu, il doit certainement parler des gens, tradeurs et autres banquiers de la City. Je ne suis pas aussi certain que lui de la répulsion des Britanniques pour l’ euro......
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Europe des travailleurs certes mais aussi celle des employés de banques, des agriculteurs, des quincaillers, des épiciers et aussi celle des chiropraticien en chambre qu’il ne faut surtout pas oublier
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Vendredi 26 novembre 2010 :
Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce : plus les jours passent, plus ces cinq Etats empruntent à des taux d’intérêt exorbitants.
Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de ces cinq Etats à rembourser leurs dettes.
Les taux d’intérêt de ces cinq Etats explosent.
Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,417 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,178 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND
Ce qui se passe en ce moment même en Espagne est très important.
Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.
Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 6,987 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,196 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND
Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 11,773 %.
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et que diantre !, ne lésinons pas notre générosité , j’oserai un « vive l’internationale » par ces tremps de replis sur le franc, (la francisque), l’écu, le sou, la plaque d’égout, le centime de centime de bouton de culotte
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Quand ça pétera partout en Europe. Quand ça touchera le centre c’est a dire nous et l’Allemagne ( et je ne parle pas de révolution je parle du systéme économique et conflictuelle que nous avons initié) et bien ça suivra partout et puis ensuite on tournera la page et cette planéte passera peut etre si elle peut en prendre la responsabilité c’est a dire devenir plus violente que nous avons pu l’etre à un autre monde... mais je n’y crois pas.
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Je suis assez d’accord avec vous mais je pense que « l’Europe disons plus »riches" devrait avoir moins de mépris pour ses voisins latins plus pauvres que je continue a mettre entre parenthése et que de toute maniére..allez hop ! si elle veut survivre, parle de l’Europe riche autant que de l’Europe pauvre, n’évitera pas de faire la péréquation puisque les principes qui la fonde et l’autorise au dela de ses traités, de ses textes sont l’égalité de tous et de chacun
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L’article est provocateur. Merci Matthieu.
Le message principal est le suivant : l’Euro a fait plus de mal que de bien et le consensus des moutons favorisa sa mise en place. Les faits sont là.Pour répondre de manière nette :L’Euro n’a pas fait que du mal, loin de là. Et le consensus était loin d’être total sur ce sujet.Nous avons laborieusement mis en place l’Euro, monnaie européenne unique. Et la masse a longtemps été contre. Les faits ne sont pas tous avérés.Ce qui manque :1. Une politique économique européenne avec une gouvernance légitime et équilibrée. La gestion de la crise de 2008/2009 le montre bien puisque chaque état a fait sa soupe dans son coin.2. Une monnaie plus « mondiale » remettant normalement en perspective Bretton Woods en tenant compte de la nouvelle ère économique qui s’annonce. Le but est d’empêcher les Américains de dévaluer le dollar et les Chinois de maintenir un Yuan trop bas. Tant que la Chine et les Etats-Unis ne joueront pas le jeu, nous ne sommes pas sorti de l’auberge.Bonne santé à tous.NicoW-
Il y a qqchose d’insupportable dans ce genre de textes, c’est le florilège de préjugés qui nous sont balancés dès le départ et auxquels nous sommes sommés immédiatement d’adhérer parce que c’est LA vérité.
Ben non, pour moi le communisme ce n’est pas la même chose que les goulags et ce n’est pas la même chose que le fascisme. L’européisme je ne sais pas ce que c’est. Et je ne suis pas d’accord pour dire que le Fascisme ait été une idéologie uniquement portée par un establishment ( pourquoi ne pas dire bourgeois ? ça vous ferait mal de reprendre les termes communistes ? )
Il a fallu un appui populaire pour que ces idéologies soient portées au pouvoir.A partir de là quand vous partez sur des préjugés faux, quel crédibilité accorder au reste de vos raisonnements, écrits à la manière des pamphlets sans pour autant en utiliser la nécessaire rigueur intellectuelle à ce type d’exercice.
Et oui pour convaincre il ne suffit pas de faire des affirmations, il faut les démontrer.-
Lénine et Trotsky ayant été financés par les frères Warburg, banquiers New-Yorkais, c’est malheureusement inexact de dire que le coup d’état bolchévique correspond à un mouvement populaire.
Il s’agissait d’abolir la dernière monarchie d’Europe où ne régnait pas encore l’argent-roi.
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Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Mais en partant du principe que ce que vous dites est vrai, que Lenine et Trotsky étaient des gens corrompus financés par des banquier, depuis que ces deux personnes sont à l’origine de la révolution russe ???
Faut arrêter de délirer ...Et de toute manière, j’aurais bien du mal à vous croire, il est évident que les banquiers ont soutenu à l’époque le tsar et ont financé la contre révolution qui a mené à la guerre civile, ils n’ont pas financé les révolutionnaires.
Il s’agit à mon avis d’un de ces hoaxs révisionnistes qui consistent à essayer passer de faire pour le contraire de ce qu’ils sont les figures historiques qui ont marqué les révolutions.
Ainsi Robespierre, pourtant appelé l’incorruptible deviens l’un des pires dictateurs et bourreau, Trostky un suppo des banquiers, le Cheguevarra un violeur d’enfant et un monstre sanguinaire qui executait de sans froid ses opposants politiques, et Jaurès l’un des pires racistes ... On connait la chanson ! -
Beau bilan lucide ! Les vérités n’étant jamais bonnes à dire, donc on imagine de prochains commentaires véhéments...
On en redemande des articles comme ça !
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Et nous n’avons encore rien vu ...
Qui a entendu parler du grand marché transatlantique ?« Il s’agit « d’ici 2015 » de « former un bloc commun avec les USA » sur les plans d’ordre militaire, politique, économique et social. Son entrée en vigueur est prévue pour 2010. »
sur wikipédia
-> http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_transatlantiquesur agoravox, l’année dernière
-> http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/grand-marche-transatlantique-55004A votre avis pourquoi on n’en entend parler ni à la télé ni à la radio ?
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un gros ramassis d’insultes en gros cet article
et hormis un repli sur les petites nations indépendantes QUI N’EXISTENT PLUS DEPUIS LONGTEMPS
que proposez-vous ? rien
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Que de conformisme : l’euro c’est nul, les gens qui veulent construire l’europe sont des moutons etc...
Qu’à apparté le non de 2005 ? rien. Quand les nonistes font-ils faire leur auto-critique ? Jamais !
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Il faudra qu’au lendemain de mai 2012, ceux qui seront aux manettes aient assez de c........s pour faire un référendum et demander l’avis des Français sur notre maintien ds l’UE.
Bien évidemment pas par un OUI ou un NON, mais un truc bcp + alambiqué !-
Concernant le sauvetage de l’Espagne, les économistes ne sont pas d’accord entre eux.
Première estimation datée du 24 novembre : 500 milliards d’euros.
Pour venir au secours de la Grèce, il a fallu débourser 110 milliards d’euros. Pour l’Irlande, le plan de soutien coûtera 80 à 90 milliards. Le cas espagnol est d’une autre dimension : « cela coûterait jusqu’à 500 milliards d’euros », a estimé cette semaine Cornelia Meyer, PDG de la société de conseil MRL Corporation, sur la chaîne américaine CNBC.
« Juste après l’Irlande nous avons le Portugal et puis l’Espagne, et l’Espagne sera le gros poisson », a-t-elle jugé.Une autre estimation datée du 26 novembre : 800 milliards d’euros.
Juergen B. Donges est l’un des économistes les plus influents d’Allemagne. Juergen B. Donges est un ancien membre du groupe des Cinq Sages qui conseillent le gouvernement allemand. Il a calculé que le sauvetage de l’Espagne coûterait 800 milliards d’euros.
« Rescatar España costaría 800.000 millones de euros »
Il faudrait que les économistes se mettent d’accord.
Combien coûterait le sauvetage de l’Espagne ?
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Il y avait la Grèce, ce pays en péril financier si sympathique et si désinvolte, l’archétype du « Club Med » de l’économie, selon la formule désobligeante de l’ancien ministre des Finances allemand Theo Waigel. Et maintenant, il y a l’Irlande. Ah, ce « tigre celtique » au dynamisme éblouissant qui, il y a quatre ans encore, attirait les investissements en raison de sa faible fiscalité ! Le modèle rêvé du capitalisme mondialisé accommodé à la sauce européenne avec ses services et ses entreprises de haute technologie, du moins leurs sièges sociaux !Mais une différence de taille sépare la Grèce de l’Irlande. Athènes a frisé la faillite parce que ses gouvernements successifs n’ont jamais su ou voulu gérer l’État. Dublin, grâce aux généreux contribuables irlandais évidemment non consultés, renfloue ses banques privées asséchées par la spéculation, notamment immobilière. Et ce que leur verse l’État irlandais ne suffit pas puisque le déficit public de cette année frise déjà le tiers du PIB - donc le tiers des richesses produites en 2010. Or, avec si peu de crédibilité bancaire, comment continuer à emprunter à des taux raisonnables ? L’euro étant la devise de l’Irlande comme de la Grèce, c’est bien sûr la monnaie unique qui trinque. Et avec elle, toute l’UE.Certes, un plan de sauvetage européen existe depuis le risque de faillite grecque : 440 milliards € de « parapluie » portés à 750 milliards avec les apports du Fonds monétaire international. Mais sous des conditions que l’Irlande négocie âprement dans l’espoir... de garder son beurre avec l’argent du beurre. Ainsi, pas question pour Dublin de renoncer à sa faible fiscalité sur les entreprises, une exigence qui montre en même temps toute la faiblesse de la monnaie unique évoluant dans des environnements sociaux et fiscaux différents. C’est-à-dire sans encadrement politique pour finalement ressembler à des « bons » fluctuant au gré du vent financier par belle brise, et jamais quand la tempête souffle !Toutefois, pas d’inquiétudes dans l’immédiat ! L’Europe et l’euro sauront maîtriser la crise irlandaise. Mais demain la crise portugaise, peut-être espagnole, peut-être italienne ? Les grands argentiers de la Banque centrale européenne de Francfort et de l’Eurogroupe ont déjà, à leur corps défendant, gobé quelques couleuvres plus ou moins grosses. Mais pas encore de boas. Or ils sont déjà là, tout proches avec leurs puissants muscles ondoyants qui étouffent leur proie avant de l’avaler. Et cette nouvelle proie, à moins d’être enfin défendue, sera l’euro...Je laisse le dernier mot à Mme A. MERKEL la chancelière Allemande qui a déclarée à la radio « qu’il n’était pas dans son intention de faire payer a ses concitoyens les prises de risque des banksters des bourses mondiales - elle a notamment déclarée ils ont pris des risques et bien qu’ils les assument maintenant »C’est la première fois que j’entends une responsable de son niveau faire une telle déclaration ! Bien entendu nos merdias se sont bien gardés de relayer cette déclaration.-
Ce petit lien, particulièrement pour Lagabe mais aussi pour tout le monde :
http://www.solidariteetprogres.org/article7101.html, conférence sur le crédit productif public
et pour creuser :
http://www.solidariteetprogres.org/sp_Protectionnisme_regards.php3
La dette, l’émission monétaire, le crédit productif public
L’argument qu’on nous avance généralement, pour justifier l’existence des banques centrales et le verrou de Maastrich, c’est :
" si vous laissez l’émission monétaire aux mains des états, ceux-ci auront tendance a faire fonctionner la planche à billets, et ça, c’est inflationniste"
Fort bien.Les grands projets d’infrastructure, ceux dont le retour ne se fait sentir qu’une génération plus tard seront donc ou inexistants ou très coûteux en terme d’usure, c’est à dire très juteux pour certains intérets privés. C’est une logique financière.
Les puissances financières, aux USA, ont pu faire sauter le dernier verrou qui limitait leur supprématie :
la loi Glass-Steagall (1933-1999) a été abrogée par Larry Summer. cette loi instaurait une stricte séparation entre les banques d’affaire et de dépôt, entre le casino (Wall Street, la City) et l’économie réelle (votre pognon, l’école de vos enfants, l’hôpital de vos parents, les entreprises de vos employeurs)
Maintenant, une banque fait banque de dépôt, d’affaire et assurance. Fort bien. (chez nous aussi, banque universelle, J Delors, 1984)Ces prédateurs, qui détiennent la dette des états, PIGS et autres, deviennent des « too big to fail »
La voix était libre alors pour contaminer tout le système avec de l’argent toxique, ces bulles
financières qui n’ont aucune contre partie dans l’économie réelle.Le pouvoir de l’émission monétaire a été donné aux banksters, sangsue et autres prédateurs, qui font n’importe quoi, en tout cas certainement rien qui soit apte à réamorcer l’économie réelle. 1$ toxique est 1$ malgré tout.
Et ça, ce ne serait pas inflationniste ?
La spéculation rapportant plus que le travail ou les projets à long terme, cette machine à drainer le pognon vers le haut ne laisse aucune place à un acteur économique qui aurait pour fonction d’équiper les nations avec de grands projets à long terme, projets garantissant un accroissement de la productivité (pas des profits) dans l’économie physique, mais 20 ans plus tard.Oui bien sûr, Lagabe, prêter comporte un risque qui doit être couvert etc.
Mais si les états reprenaient le contrôle de leur émission monétaire, ils pourraient alors s’emprunter à eux-même, à un taux d’intérêt minimal et lancer de grands projets dans le monde physique (santé, recherche, énergie …) garantissant un mieux vivre aux générations suivantes.
On préfère, à cela, laisser le pouvoir de l’émission monétaire aux Goldmann Sach et autres « too big to fail » de banques d’affaires (économie de casino) pour engager des sommes considérables (pas grave, le peuple paiera, c’est l’idée !!), argent crée qui n’aura jamais aucun impact positif sur le mieux vivre de nos enfants, le profit monétaire n’améliorant pas l’équipement des populations, l’économie physique.
Dans le système de crédit productif public, c’est précisément parce que tôt ou tard l’argent émis contribuera à améliorer la production physique que cette émission monétaire n’est pas inflationiste. Dans ce système le profit et l’usure ne sont pas une fin en soi, la plus value se mesurant en terme de mieux vivre, si je puis dire. Mais ce système n’enrichit pas l’oligarchie..
Les puissances financières ont toujours saboté les diverses tentatives de réappropriation de l’argent par les peuples. USA 1776. Lincoln. JFK avait aussi sa petite idée…
Nous sommes devant l’effondrement de toute cette escroquerie.
Sans le rétablissement préalable d’une loi Glass Steagall, qui fera le trie entre le toxique et le nécessaire, avant de séparer l’argent du casino et celui qui remplira le frigo ou changera la voiture, on sera amener à tous morfler. L’hyperinflation guette.
Bon ! Cela vous étonnera-t-il si je vous dis que ce bankster de Pébereau, dans libé au tout début de l’été, fustigeait cette idée de séparation des activités bancaires… ?
Too big to fail, éhéh, je te tiens parle kiki ! Et le tour est joué ! Merveilleux ! Welcome to the dictature financière !
On vit une époque formidable : l’effondrement du plus grand empire de l’histoire !
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je suis pas d’accord avec toi
par contre
1> je suis d’accord pour séparer l’activité des banques entre dépôts et banque d’affaire
2> pourquoi pas comme dit Mélenchon supprimait les 25 milliards d’exonération de charges donner aux grandes entreprises
3> revenir au niveau des impôts d’il y a 10 ans , c’est à dire 3 % du pib de plus , il est normal de payer des impôts , il y a même Warren Buffet qui le réclame que les riches paient plus d’impôts ( suggestion d’oskar lafontaine et de son parti die linke)
4> revoir au niveau impôts par exemple le quotient familial , c’est à dire au dessus d’une certaine somme gagner par le couple , on supprime le quotient familial , il est anormal qu’une famille gagnant autour de 150000 € paie proportionnellement autant d’impôt qu’une personne seule gagnant 50000 € , voire moins
5> j’étais contre l’aide aux banques dés le départ , si elle tombe tampis pour elle par contre il faut une protection pour les comptes des particuliers à assumer par les banques elle même
6 > suppression de la CSG pour les personnes gagnant moins de 1200 € à assumer par les personnes gagnant plus de 4000 €, si tu regardes la progression des 10 dernieres années sr les salares , c’est les plus riches qui en ont profité
7 > limitation a 5000 € pour les retraites , il est anormal de voir par exemple un Juppé gagnait son salaire de maire , retraite d’ancien député , retraite ancien inspecteur des finances et la ministre
et certains salaries des grosses entreprises quand le conjoint meurt toucher à la fois leur retraite plus la retraite de reversion du conjointtu vois avec des solutions simples qui sont équitables , tu n’aurais pas besoin de faire marché la planche à billets
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Bien sûr, monsieur lagabe, si tu veux !
Mais rien de cela, à part ton point un, sur lequel je reviens à la fin, la séparation des activités bancaires, (banques d’affaires, les sangsues et banques de dépots, économie physique), rien ne touche à la nature même du système.
Le système, c’est quoi ? Ben voici une approche : un petit nom, le réseau bancaire Inter-Alpha, créé par Rotschield et copaings en 1971, au moment où le dollar cessait d’être accouplé à l’or, représente à lui seul 70% de l’argent mondial, et il est en faillite.
http://www.solidariteetprogres.org/article6826.html  ; « fin du système, il faut savoir sortir à temps » 12 juillet 2010Ces grandes banques (BNP, Crédit agricole, HSBC, Santander, allo Espagne Brésil, ça va ... ? euuuuuh !, etc. ) ont pu piller prédater, pardon spéculer, perdre, se faire renflouer et crient de nouveau au secours.( Sauver l’Irlande et la Grèce, c’est sauver les Banques, n’est-ce pas ????)
Aucune mesure économique telle que tu les décris, lagabe, ne changera cet asséchement de l’économie physique d’une part et l’effondrement du système d’autre part.
Si tu n’est pas d’accord, prend dix minutes pour une explication lumineuse :
la triple courbe de LaRouche Riemann où il explique la relation agrégat monétaires, financiers et production dans l’économie physique par personne. (Expliqué dans le documentaire « firewall », par exemple, ou à divers endroits sur le site de S et P )
4 ou 5 jours avant que les subprimes ne pétent, en juillet 2007, soit un an avant la dite crise financière, Lyndon LaRouche dit et répète quelques fois, d’un geste catégorique de la main :
« Le système financier est terminé ! » nous sommes en juillet 2007
Et il nous explique depuis 3 ans que le Titanic est percé, que vite vite, Glass Steagall et crédit productif avant de toucher l’eau glaciale, et sinon hyperinflation !
A nous d’en être conscient ou non.Remarque, avant il disait, enfin pas comme ça : « ce système va péter, c’est dans ses gênes depuis ce 15 août 1971 », ce qui rendait la chose plus facile pour laisser entendre à tous (les lagabe ?, pardon ! et autres consensuels ) que cet homme était ou fou, ou d’extrème droite etc !
En revanche, le point N. 1, c’est à dire la séparation des activités bancaires, Le fameux Glass Steagall global, n’est plus une mince affaire dans un système composé de 55 000 milliards d’argent toxique, fictif, de nature cancéreuse.
Il suppose une gigantesque procédure de mise en faillite ordonnée, et de couper, solutions radicales déjà mises en œuvre dans l’histoire, 4 ans après la crise de 1929, par Roosevelt et son Ferdinand Pecora de procureur en 1933 : Toi untel, richissime, détiens 3 milliards de CDS ou autre poison malin. Et ça ne vaut que 300 millions. Prend ces 300 millions et barre toi !
Un mois plus tard naissait la loi de Glass Steagall, que les sangsues ont réussi à démanteler en 1999.
L’équivalent en France a été impulsé en 1945, mais renié dès 1984 lorsque Jacques Delors instaurait l’existence des « banques universelles », élément dans le système dont la fonction est de privatiser les gains (comme toute entreprise respectable) et de nationaliser les pertes.La FED et les banques centrales sont des banques privées, eh oui !
Quand ce « détail » atteint le centre du cerveau, il a envie de continuer sa route avec une banderole, destinée à toute synapse qui voudra bien prendre note !Un Glass Steagall, cela suppose un grand coup de pied dans l’oligarchie et le système, c’est pourquoi personne au sein de ce dit système ne sera prêt à accepter un Gl St pour ensuite redémarrer avec du crédit productif public.
Pourtant, sans cela, même avec lagabe président de la république, le système restera porteur de ses tumeurs malignes, et bonjour l’austérité !
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