Je serais curieux de savoir où vous trouviez fin 2001 un café à 1,35 Francs...
Redonnez le pouvoir de battre monnaie à nos chers politiques français, et en avant pour les dévaluations à répétition. Comme nous ne produisons bientôt plus rien, vive l’inflation importée.
Tout ceci confond en effet la cause et la conséquence : Les ennuis que nous voyons émerger un peu partout sont issus de la prédation des très riches et pas de l’intégration européenne. Ils ont su s’en servir à leur profit, ce qui n’invalide pas le concept dans l’absolu mais appelle de la part des peuples la reprise en main de leur europe.
Voulez-vous que je vous écrive le film de ce qui se serait passé avec les monnaies nationales : Attaque spéculatives systématiques contre les monnaies arbitrairement définies comme faibles. En fait celles de tous les pays qui refusent la mise en coupe réglée et rapide de leur population. Destruction du SME s’il existe afin de pouvoir mieux jouer les économies européennes les unes contre les autres. Achat à plus vil pris encore (si c’est possible) de nos entreprises par des fonds spéculatifs, j’en passe...
Pendant quelques temps lors de l’instauration de l’Euro, la finance n’a pas su trouver comment introduire la zizanie entre les pays « in ». Maintenant qu’ils ont découvert le petit jeu des taux d’intérêts différents entre pays, c’est reparti de plus belle. La solution : Les empêcher de jouer leur petit jeu destructeur, par exemple en faisant gérer tous les emprunts des états par la BCE, sans préciser pour qui. Autrement dit plus d’intégration !
Il y a des acteurs économiques qui ont intérêt à la destruction de l’Euro. Ce ne sont sûrement pas les citoyens des pays qui en font partie. Quelle belle victoire on offrirait aux spéculateurs en tout genre en leur rendant l’un des rares jouets qu’on a réussi à leur piquer, à savoir le bricolage sur les taux de change intra-européens. Magnifique moyen d’assurer leur plus grand profit évidemment.
Je suis demandeur, sans hésitation, d’une autre politique économique. Mais jamais, au grand jamais, au prix de la destruction du peu d’intégration européenne qu’on a réussi à créer.
Maintenat et au vu de la quasi-unanimité qui règne ici contre ce que je viens d’écrire, vous pouvez moinsser. ça ne me perturbera pas plus que ça.