et alors ?
tiens, je suis bon prince
je vous dédie une chanson
c’est la première fois que je le fais comme çà en direct, de mémoire,
c’est une bossa, mais on peut aussi la chanter en samba, c’est plus mouvementé.
la musique pourrait être celle de « saravah »...ca vous dit qq chose ?
bon çà fait rien
j’envoie le texte.
accrochez vous.

le soleil qui passe pose sa lumière, la lune qui lasse nous laisse la nuit, allons donc poser la première pierre, d’un autre avenir un peu mieux construit,
les murs se sont tus, recouverts d’affiches, de publicités qui pensent pour nous, d’autres graffitis dont chacun se fiche, murmurent en peinture d’autres mots plus doux.

la télévision fabrique des anes, préfiguration des temps a venir, les remonte pente remontent des anes, il faut bien jouer pendant ses loisirs,
pour mieux camoufler le fond du problème les médias s’amusent de la vérité, le peuple applaudit, et c’est çà qu’il aime, du pain et des jeux pour se rassurer

l’eau du robinet a un gout étrange, puisqu’il faut bien sur la javelliser
les petits nitrates a l’eau se mélangent, le sang ne peut plus se renouveler
l’incinérateur qui nous empoisonne, sème ici ou la des petits cancers
mais les optimistes pourtant se raisonnent croyant qu’il suffit de voter « les verts »

et ne parlons pas de ces ogm qu’onveut a tout prix nous voir adopter, c’est en quelque sorte le malheur qu’on seme et les maladies qu’on va récolter
le piege énergie prétexte à la bombe, centrale nucléaire d’apprenti sorcier, a la moindre fuite et c’est l’hécatombe, mais les responsables seront protégés

et puis les croyants au nom du prophète se font suicider en super marché, sur qu’au paradis ce serait la fete, qu’il y aurait cent vierges pour se défouler
les autres croyants sont dans la prière, et donnent l’aubole font la charité, tout ca pour la caisse de leur cher saint père, croulant sous le poids de ses habits dorés,

puisque tout se vend et que tout s’achète y compris le droit de nous gouverner, surtout quand les bourses regorgent de piécettes et que les églises vendent la sainteté,
si le temps qui passe fait vivre ce qui trichent bercés à l’abri de leurs illusions pourquoi s’énerver si tout le monde s’en fiche, moi j’arrête là ma petite chanson.

ouf
j’ai écris çà il y a quinze ans, çà n’a pas pris une ride