bonjour charles
en 1970 l’organisation a laquelle je venais d’adhérer avait déjà conscience de ce phénomène de remplacement de l’homme par la technologie. dans ce cadre A.Bergeron réclamer la cotisation machine pour assoir les cotisations sur une assiette plus large que la seule production du travail humain, afin d’assurer la solidarité nationale et les systèmes de protection.
avec cette cotisation sur les investissement qui venaient remplacer l’homme au travail nous n’aurions ni trou de Sécu ni celui des retraites et l’on ne poserait pas le problème de rémunérer mieux le travail.
toujours est-il que patronat et état ont toujours refusé une telle taxation considérant qu’elle était de nature à ralentir les investissements, les deux sont même allez au delà en désignant les cotisations qui financent la solidarité sociale et les prestations comme des charges qu’il faut réduire sans cesse. ceci a commencé en 1977 avec R. Barre alors premier ministre.
aujourd’hui ou l’on peu juger avec recul de ce choix, comme ton article le souligne l’on ne peut pas dire qu’il est favorable au monde du travail dans sa globalité.
le premier assaut fut de détruire la conscience de classe, qui grâce au développement des services pour compenser la perte d’emplois productif liés aux technologies, ont « tiertiarisé » l’activité travail dans une espèce de moyennisation sans âme incapable de réaction sociale, mais manne intarissable de bonne « poire » financière à pomper qui supporte les fractures sociales qui s’aggravent.
les acteurs politiques et sociaux durant toutes ces années ont parié sur les hautes technologies et sur l’activité tourisme, dont j’ai encore le souvenir de certains qui ne craignaient pas de dire que le midi serait la colonie de vacance de l’Europe et qu’il était plus profitable de produire à l’extérieur.
effectivement comme tu l’indiques, j’ai vécu cette orientation socio politique et dans les commissions nationale de l’emploi j’en ai suivi les méfaits.
il y eu effectivement une période d’embellissement relativement courte, mais les pays avec lesquels nous commercions pour notre avantage n’ont pas été des sots et ont réclamé qu’on leur vendent nos technologies en même temps que nos produits et service, sans parler des choix volontaires d’entreprises mondiales dont l’intérêt d’un état et de ces citoyens n’est qu’un épi phénomène, et qui règnent sur des marchés comme hier les seigneurs régnaient sur des fiefs.
je n’ai pas lu les ouvrages auxquels tu fais référence, mais c’est ce que nous avons mis en route depuis le début de la dite mondialisation qui suce petit à petit la seule poire encore juteuse qu’est la classe moyenne qui se délite. elle résistait par l’endettement si on restreint celui-ci elle va s’écrouler.
cordialement.
28/11 20:26 - ddacoudre
bonjour charles en 1970 l’organisation a laquelle je venais d’adhérer avait déjà (...)
28/11 19:05 - slipenfer
28/11 16:37 - easy
Je rejoins Deneb, tout est déjà robot et une voiture qui fait le plein c’est un robot qui (...)
28/11 15:59 - fifilafiloche
« Pas de travail, pas de salaire, pas de consommation » Vous oubliez le crédit et les bulles (...)
28/11 08:32 - Login
Personnellement, je ne vois qu’une solution a ce bordel : Utiliser la technologie pour (...)
25/11 09:06 - Julien
@Rastapopulo Il semble que votre message m’était destiné.En fait, il n’est pas (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération