Bonjour Pierre,
En connaissant l’environnement d’Agoravox, je savais que j’irais à contre courant avec le flux de ressentiments qui règne de ce côté de l’Atlantique vis-à-vis des États-Unis.
Il y a eu des précédents qui ont créé de nombreuses et très vives réactions. Je voulais simplement resté objectif, sans émotions ni dans un sens ni dans un autre.
Point nommé, peut-être. Oui, je crois. On dit tellement de choses sans les analyser avec une connaissance très approximative de l’autre. Cette exposition qui tentait de remettre à plat les relations au niveau historiques, m’en a, seulement, donné l’occasion.
Parler des Américains, je l’avais fait dans l’article que je reprenais en lien.
a) Je crois que ce qui doit vexer un Américain, aujourd’hui, c’est de devoir traiter la Chine d’égal à égal, de ne plus pouvoir intervenir en Iran, en Corée quand leurs intérêts sont mis en péril.
b) La sécurité, la peur ont été les chevaux de bataille de G.W.Bush. Au début de son 1er mandat, s’il n’avait pas eu « ce » quelque chose qui relance son aura, il n’aurait peut-être pas eu de 2ème mandat. Obama a rouvert les vannes dans le monde. Mais il n’est qu’un des éléments d’un ensemble de pouvoirs. Le Congrès est son contre pouvoir. WikiLeaks, Windows prouvent que la sécurité à 100% n’existe pas et qu’en plus, les hackers de toutes sortes se font un point d’honneur à passer toutes les barrières. Obama lance qu’il veut éviter de nouvelles fuites. Je crois qu’il ne sait pas ce qu’est un informaticien.
c) Obama, un Messie ? Un peu, peut-être, pour les noirs. Si vous vous souvenez de ce billet, ce serait des assomptions qui ne sont qu’une fiction, de la confiance sur-estimée.
La dette colossale des Etats-Unis ne tient que dans un jeu de « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Le Forclosure Gate, on n’en entend bizarrement plus parler. Et pourtant...
d) La panique, les réactions au coup par coup sont du lot du monde entier. Ce ne sont plus les pays qui mènent la danse. Ce sont les sociétés multinationales qui se jouent des frontières sans état d’âme de patriotisme. Je reviendrai avec les autres dominos dans un prochain billet.