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Commentaire de Fergus

sur « Les Adieux » ou la musique au service des revendications


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Fergus Fergus 1er décembre 2010 10:53


Bonjour, Ariane, et merci pour ce commentaire... enflammé.

J’aime beaucoup cette histoire car elle allie, de manière étroite, l’humanité que chacun porte en soi à la musique dans ce qu’elle a de plus touchant à notre esprit et à notre sensibilité.

Le fait que vous visualisiez le décor de cette anecdote (en l’occurrence sous forme de scénario) me parle également parce que c’est avant tout ce que j’attends d’un texte qui raconte une histoire. Mais cette visualisation, je la ressens également à l’écoute de certaines oeuvres musicales, pas forcément descriptives, mais qui m’évoquent des scènes, souriantes, festives, champêtres, mais aussi dramatiques telle la fameuse sarabande de Haendel (superbement orchestrée dans la BO de Barry Lyndon) sur laquelle je plaque irrrésistiblement l’image d’une charrette avançant vers l’échafaud.

Ecoutez la symphonie 45 mais sans en attendre de révélation car, hors du contexte particulier dans lequel elle a été créée, elle ne figure pas parmi les plus réussies de Haydn, même si l’on prend un grand plaisir à écouter le dernier mouvement, celui des Adieux, écrit sous la forme d’un superbe adagio.

Si vous ne connaissez pas bien le répertoire symphonique de Haydn, allez directement vers les symphonies « parisiennes » (82 à 87) et surtout vers les « londoniennes » (93 à 104), sans oublier les magnifiques symphonies 88 et 89 et, antérieurement à ces cycles, la très jolie 73 dite « La chasse ».

Cordiales salutations.


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