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Commentaire de minusabens

sur Quand l'investiture n'existe pas à quoi bon des primaires ?


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minusabens 1er décembre 2010 12:07

Bonjour Emile

Oserai-je dire que nous nous complétons ? Je crois que nos deux articles se marieraient bien.
Permettez-moi de vous adresser mes compliments pour ce très plaisant discours qui manie l’ironie et le persiflage de main de maître. Je suis presque surpris que vous n’ayez pas précisé qu’à partir de 150 euros les donateurs doivent utiliser un chèque, un virement, une autoristion de prélèvement ou une carte bancaire pour subvenir aux énormes besoins de leur concurrent préféré. Pour être exhaustif, j’ajoute : le candidat ne saurait être membre de l’association de financement électorale qu’il crée pour ouvrir un compte bancaire ou postal, et un seul, par lequel transiteront toutes les entrées et sorties de fonds.

Vous avez, en revanche, parfaitement souligné que le contribuable finance 66% des dons encaissés par le candidat et le parti. Ainsi si une personne, au hasard Mme Bettencourt ou Monsieur Woerth, donne 4.600€ au candidat et 7.500 € au parti elle réduira sa note fiscale de 8.066 € et sa générosité n’aura réellement coûté que 4.034 € . Il est alors regrettable que les donnateurs de Besancenot, Mélenchon et autres candidats de la classe politique qu défend les forcats de la faim et autres damnés de la terre ne bénéficient pas de tels concours.

Il y a là une injustice patente dont l’évidence, contraire au principe d’égalité, frappe les esprits opprimés et qui contraints les plus nombreux à participer aux dons des citoyens les plus riches et vont aux candidats et aux partis qui plaisent à la « clientèle » la plus aisée.

En politique le fric va au pognon qui, sous forme de niches fiscales, revient au fric par le principe du renvoi d’ascenseur. Une culture de la justice sociale qui s’applique jusque dans l’élection, expression du suffrage populaire. C’est le moyen qu’ont les partis de concourir à l’expression du suffrage

C’est beau le pays des droits de l’homme où chaque citoyen est censé participer au financement de la chose publique selon ses facultés.

Il est difficile de cacher son amertume face à de tels procédés laissés par les prédécesseurs de l’actuel Président en exercice.   

Bravo et merci ! C’est encore un beau morceau d’architecture civique que vous avez pondu là.


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