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Commentaire de armand

sur Les médiocres : Quand Lalouette jase sur Cantona...


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armand armand 3 décembre 2010 11:13

Pourquoi s’étonner qu’on s’en prenne, sans élégance parfois, aux banquiers et banquières losqu’on sait (un savoir à la portée de n’importe qui, fût-il footballeur) comment ils s’organisent pour s’attribuer des avantages stratosphériques au sein du casino mondial (où ils ne perdent jamais...) qu’est la finance mondiale ?
Il y a cent ans le président Wilson se gardait de nommer secrétaire du Trésor un quelconque banquier, jugeant qu’il y aurait là conflit d’intérêt. De nos jours, sans sourciller, et au nom de la sacrosainte compétence, les grands argentiers d’Etat sont empruntés au privé.

C’est bien d’un(e) banquier(e) que de faire tant de chichis autour de son métier. A l’origine, un coffre-fort où les marchands venaient entreposer leur or en échange de billets à ordre, plus faciles à transporter, et surtout plus sûrs. Ni plus, ni moins. Aucune raison d’inventer ces montages complexes, gérés par des algorithmes, consistant à dématérialiser, à titriser, à jouer sur les flux à la seconde près (alors que vous comme moi savons que pour le quidam, un chèque ou un virement n’est jamais crédité le jour même !). Surtout, à embobiner les gens (et les sociétés, et les Etats), comme le prestidigitateur retirant un lapin de son chapeau, à dépenser ce qu’ils n’ont pas, à charge pour eux d’être endettés à jamais.

Alors rien de très compliqué à comprendre.


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