Merci à cet article qui démystifie une des multiples formes d’hypnose collective que nous subissons quotidiennement.
Remplacer la violence économique par la violence révolutionnaire, aboutit en peu de temps à générer une autre peur différente de celle de la crise.
Et les peurs génèrent les hypnoses qui permettent aux oppresseurs de s’installer au dessus du sommeil des peuples.
Il n’y aura aucune solution viable à long terme sans sortir de la spirale de la violence, qu’elle soit économique, financière, politique, religieuse, sexuelle, raciste, militaire, policière, terroriste, sécuritaire et préventive, révolutionnaire, ou plus insidieuse, la violence psychologique de la peur qui paralyse les capacités latentes de chacun à développer un mode de vie épanouissant avec les autres.
Cette dernière violence, multiforme et sournoise rampe depuis des millénaires dans le tréfond des inconscients collectifs, et teinte l’éducation que nous donnons à nos enfants. C’est le terreau qui permet et justifie toutes les autres violences, car nous trouverons toujours un bouc émissaire responsable de notre difficulté à construire !
Apprenons à l’identifier en nous, cette peur, tant dans ses racines que dans ses manifestations. Il n’y a pas de schéma tout fait, chacun a son histoire, ses préjugés et ses croyances, sa tendance, et se masque à soi-même sa propre peur, abrité derrière des habitudes, dans un sentiment diffus de soi-même qui s’applique à effacer tant bien que mal la souffrance à ne pas être entier sans la peur.
Sans la peur, il devient possible de se réveiller et de sortir consciemment de la spirale de la violence. Découvrir cette capacité est une des plus belles expériences qu’un être humain puisse faire.
De cette façon nous pourrions reprendre possession de nos capacités, et choisir des directions constructives et positives pour nous-même et pour les générations futures. La patience est nécessaire, car le cheminement intérieur peut être long, et l’évolution collective prendra de nombreuses générations. Il commence maintenant, là où nous sommes, au présent, en arrêtant de se raconter des histoires.
Bonne journée.