En 1981, après ses études, elle est avocate au barreau de Paris, et rejoint le bureau parisien du cabinet d’avocats Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d’avocats mondiaux (4600 collaborateurs dans 35 pays) dont elle gravira tous les échelons en 25 ans de carrière : associée du bureau parisien en 1987, associée gérante en 1991, membre du comité exécutif mondial à Chicagoen 1995 et présidente de ce comité en 1999, la première femme à le devenir. Elle occupera ce poste jusqu’en 20049. Sous sa présidence, Baker & Mckenzie a augmenté son chiffre d’affaires de 50 % pour clôturer l’exercice 2004 à 1 228 millions de dollars. En 2002, elle est classée 5e femme d’affaires européenne par le Wall Street Journal Europe10.
Entre 1995 et 2005 [modifier]
De 1995 à 2002, elle est membre du think tank Center for Strategic and International Studies (CSIS), au sein duquel elle coprésidait avec Zbigniew Brzezinski la commission Action USA-UE-Pologne et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002) et les questions liées à la libéralisation des échanges polonais11. En 2003, elle est également devenue membre de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique12.
En 2004, le président Jacques Chirac l’élève au grade de chevalier de la Légion d’honneur.
En avril 2005, elle entre au conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING Group, une des principales sociétés financières au monde13, place qu’elle a quittée avant de devenir ministre déléguée14.
Bref, une parfaite carrière de femme d’affaires, liée aux sociétés financières ; carrière qu’elle continue, sous le masque du Ministère de l’économie et des finances ; les multinationales financières lui en sont parfaitement reconnaissantes...