bonjour nicolas
certes ce que tu avances est une possibilité, mais cela ne rendrait pas une vertu quelconque à notre système économique. nous voulons apporter une solution en conservant les instruments de mesure qui nous conduisent régulièrement dans des crises.
les mathématiques et les théories ne parlent que de nous, c’est en émancipant le cerveau des hommes qu’une solution apparaitra, car notre faculté la plus grande est la capacité d’adaptation qui génère la créativité. je te joins l’article que j’ai écrit à ce sujet.
La
réalité du monde repose sur des comportements grégaires que nous avons
« civilisés » à grand renfort de dominants systémiques (les dieux, les
tabous et les totems, toutes nos théories fondatrices quelles soient
idéologiques ou mathématiques comme le plan comptable).
Pour rester sur ce dernier, une partie de notre activité sociale
relationnelle se structure autour d’une activité productrice qui nous
rend interdépendant et qui est source d’émanation de comportements
dominateurs que nous sacralisons au travers de la compétition., tout en
déterminant des concepts égalitaristes et humanistes dit républicain,
liberté égalité fraternité qui devraient être régulateurs.
Si nous ne pourrons jamais museler définitivement ces comportements
immanents, nous pouvons par le contrôle de soi et l’accumulation du
savoir sur nous mêmes l’encadrer.
Ceci sans toute fois en assurer la totale maitrise, car il est indispensable de pouvoir, par la connaissance ou l’émotion, disposer d’une capacité de transgression sage ou impulsive de tous ces dominants systémiques qui sans nier leur actions fondatrice, ne pourrons durer éternellement.
La seule raison en est qu’ils ne sont que solutions passagères aux risques suicidaires s’ils se transforment en dogme déterministe.
Nous tenons de l’observation du
monde cérébral qu’il est aléatoire dans la permanence d’actions
déterministes correspondant à notre ignorance de tout saisir et
maitriser, c’est ce que j’ai nommé le déterminisme aléatoire, car nous
ne pouvons « parler » que de ce que nous sommes capable de comprendre.
Ainsi quand nous traduisons nos relations commerciales à l’aide des
mathématiques nous élaborons un processus de comptabilisation de nos
échanges et de notre activité productrice au travers d’un plan
comptable qui, s’il ne constitue aucune vérité, a concrétisé une
relation sociale basé sur des rapports de maitre à esclaves ou de
propriétaires des moyens de production à serviteurs salariés de ces
propriétaires, cela depuis 1804.
Tous paradigmes du dominant et dominé.
Donc fondamentalement depuis l’antiquité nous avons progressé que techniquement grâce au Savoir.
Rapidement c’est l’usage des technologies et de la science qui a permis l’évolution de nos relations moins agressives et plus libérale en développant de nouveaux paradigmes de confrontations, pour lesquels il a fallut que des hommes luttes au prix de leur vie pour y parvenir.
Ils a fallut qu’ils
transgressent des fondements devenus dogmes, avec le risques de voir
ces mêmes transgressions devenir dogmes à leur tour (c’est ce qui c’est
produit avec l’ex URSS).
Si ces relations de maitres à esclaves libéralisés, permettent
l’affranchissement de tous, ce n’est que dans le principe car limité
par un processus endogamie naturelle, qui se recompose en permanence et
construit les inégalités sociales au travers des actions de production
devenues une valeur sociétale fondatrice de l’estime de soi par la
place que l’on y trouve, c’est la valeur travail.
Capacité culturelle immanente
de notre être développé au fil des âges par notre faculté de nous
transmettre nos Savoirs par l’apprentissage, depuis l’âge de pierre par
exemple.
Ceci est su de manière les plus diverses, Marx en fut le rapporteur d’une certaine forme en analysant nos rapports économiques.
Au travers des ses analyses les
hommes se sentant exploité ont fondé une espérance qui c’est écroulé
avec le mur de Berlin sans remettre en cause pour autant la réalité des
observations de Marx, en dehors des solutions pour y palier qui ne fut
pas sans opposition dans le développement de ce qui sait appelé le
socialisme dont l’émergence est né dans la violence développé autour de
l’anarchisme
Pour autant la dialectique du libéralisme capitalistique toujours
illustré par l’axiome d’Adam Smith a laisser miroiter que tous
pouvaient au travers de la compétition s’assoir dans le fauteuil du roi.
Il en a découlé une vision destructrice des derniers (sans lesquels les
premiers disparaitraient) mais qui a fini par considérer que leurs
existences représentaient un coût qui s’imputé sur la richesse des
nantis dont l’activité créatrice qui en découlé, était l’assurance du
devenir des derniers de se trouver une « employabilité ».
C’est ainsi que sur ce mythe libéral nous avons assisté au creusement
de la fracture sociale et au développement d’une sous culture populaire
faite d’envie et de cupidité empreinte d’illusions avec en parallèle un
développement sans précédant d’une société hédoniste né des
contradictions du système source de débats d’idées productifs qui a
disparu.
Mes ex amis socialistes ont concouru à cela contraint par le
développement de la loi du marché devenu après l’écroulement du bloc
soviétique le nouveau « dominant systémique » référentiel,
caractéristique du formatage d’une élite sorti des mêmes écoles quelque
soit leurs choix politiques.
Il n’a pas fallut trente ans pour que les méfaits de ce libéralisme
mondialisé ne produise ses crises. Ce que n’ignoraient pas ces élites
car les crises cycliques du libéralisme capitalistiques sont connus
depuis longtemps.
Ceci ne les a pas empêchés de
poser cette activité cyclique comme base de la construction européenne
pensant en éviter les écueils.
Si ce comportement est parfaitement humain, il est destructeur, or
c’est dans ce schéma que nous sommes entrés, et toutes les solutions
qui poseront comme principe d’une alternative que par la poursuite
d’une seule croissance de biens épuisables nous y enfoncerons.
C’est donc une chose que de réajuster les inégalités en redonnant aux
travailleurs une capacité de consommer le produit de leur activité,
mais ceci ne fera qu’emballer un peu plus rapidement la confrontation
économique pour l’appropriation des produits épuisables.
Il y a un paradoxe à surmonter. Si les nouveaux pays émergeant
développent leur consommation intérieure à notre exemple, en l’espace
d’une année une bonne parties de nos ressources seraient épuisés.
Si nous voulions que tous ces
pays adoptent nos modes alimentaires, nous serions incapables de
nourrir les 9 milliards d’individus qui se profilent.
Il nous est donc impossible d’espérer une croissance qui assiérait tout le monde dans le fauteuil du roi.
Or c’est ce que propose la
mondialisation et inévitablement la capacité productive se réparti
entre les hommes en fonction d’un coût toujours plus bas que nous
appelons par notre désir permanent de vouloir toujours moins cher les
choses parce que nous avons notre pouvoir d’achat amenuisé au profit
d’un crédit croissant.
Ce paradoxe conduit au constat que nous avons besoin de moins en moins
de main d’œuvre puisque nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir
nous inscrire dans la valeur travail que nous avons universalisé dans
sa forme capitalistique.
Ceci ne signifie pas qu’il faille renoncer au bien être, seulement
qu’il faut revenir à une notion de biens durables qui réduirons aussi
de fait le volume d’emploi et il faudra bien pour les personnes mise à
l’écart sur des critères de « capabilité » trouver une source de revenu
pour qu’elles vivent au niveau des autres, même si notre surcapacité de
production les écartes.
Il ne faut donc pas compter sur
la morale pour que les moins dotés se laissent mourir de faim. S’ils
ont une capacité de transgression que ce soit pour migrer ou utiliser
des moyens proscrits ou s’organiser dans des luttes sociales.
Notre choix est, choisir de les éliminer par un conflit guerrier ou
trouver une nouvelle source de richesse qui soit inépuisable.
Or cette source est à notre disposition, c’est le Savoir, le socle sur
lequel repose notre futur, mais pour le moment nous ne développons que
celui qui s’ajuste favoriser l’outil productif humain, Marx avait aussi
compris cela.
Pourtant aussi utile qu’il soit, ce n’est pas des robots humains que
nous sommes devenus ou comme je le dis parfois de boyaux tout juste bon
à transformer leur consommation en déchets, qu’il faut attendre le
salut.
Cependant c’est possible si nous distribuons le Savoir disponible en
émancipant les populations et en faisant de cette émancipation un
facteur de croissance économique complémentaire aux besoins vitaux et
superfétatoires.
Personne ne définira quels sont les biens que l’on abandonne au profit
d’autres, c’est seulement devant le mur que l’on réagit comme avec les
plastiques.
C’est du constat de leur pollution que nous avons trouvé une parade, si donc plus personne n’est capable à cause de la sous culture et du dogme de faire des constats, des analyses transgressives, alors nous périrons sous nos déchets, lié à notre incapacité à poser les problèmes parce qu’ils nous gênent ou remettent en cause la distribution de la puissance.
Il devient alors intéressant d’imaginer des universités accueillant et
rémunérant les adultes pour dispenser le Savoir disponible, et nous
nous y rendrions de la même manière que nous nous rendons au travail.
La nécessité de marier les deux activités se posera, mais ce ne sera qu’un ajustement structurel, et nous pourrons supporter de fait une réduction des emplois productifs sans que les derniers, car il y en aura toujours, ne soient pas exclus de la vie sociale et trouve dans cette activité l’estime de soi et une place sociale, plutôt que de la trouver dans les comportements anti sociaux.
Enfin l’histoire nous démontre que c’est dans le cerveau de ceux qui
étaient instruits et cultivés que sont sorti les transgressions aux
dogmes religieux, et c’est de ces mêmes cerveaux que sortirons les
transgressions au dogme néo libéral qui conduit l’humanité à un risque
majeur par une guerre où la pollution destructive de la diversité du
vivant.
Difficile de douter qu’une guerre compte tenu des moyens dont nous disposons soit catastrophique. Notre histoire nous a démontré qu’il y a toujours quel qu’un pour appuyer sur le boutons et si la guerre froide nous a épargné de ce geste, le futur le rend prévisible.
Plus philosophiquement si cela se produit c’est que notre forme de vie actuelle n’est pas pérenne et que la Nature a « décidé » de se séparer d’une forme d’existence humaine qui n’est plus viable.
Le Savoir que nous avons cumulé, même s’il demeure inexact et n’est pas une vérité nous a fait découvert ce schéma là.
Alors avons nous des hommes politiques capable de s’inscrire dans cette perspective oui, Mélenchon en est un.
Dans l’action il a raison d’être proche du quotidien des gens qui souffrent et sont exploités, mais ce n’est pas sur eux qu’il doit compter pour trouver un projet futuriste car ils sont recroquevillés sur leurs désirs immédiats, auquel les convie le consumérisme ambiant, pour lequel ils sont tour à tour la poule aux œufs d or ou la charge insupportable.
Enfin recroquevillés sur leurs maux, ils ne peuvent s’ouvrir au monde
que l’on ne reçoit que par la possession du Savoir, car il n’est pas
accessible à nos sens qui sont fait pour une perception
environnementale proche et essentiellement émotionnelle (dont notre
président à passablement abusé).
Pour terminer, si l’analyse Marxiste est toujours actuelle c’est bien
que nous n’avons pas évolué d’un iota, sauf dans les produits sources
de profits, ce qui nous conduit à parler de financiarisation du
capitalisme.
Pour autant nous ne retrouverons pas l’ancienne forme du socialisme, alors il faut réunir les restes du mur de Berlin afin de les sortir d’une espérance passéiste, qui est fondé au regard des injustices sociales, pour nourrir une espérance dans un projet dont seule quelques brides se développent, non comme un anti capitalisme mais comme une nouvelle civilisation qui ne fera plus de la transformation de la matière une source de pollution et d’inégalité.
Nous avons les capacités de cela, grâce à la technologie et la science,
mais il faut virer les dogmes déterministe sans développer des doutes
mortels, et des dominants systémiques tel le plan comptable, qui quoi
que nous fassions nous ramène toujours à une notion de profitabilité
qui impose de s’exploiter.
Nous serons donc amené à
disposer de deux modes de comptabilisation, voir plus, de manière que
les coûts de la dépollution ne se répercute pas sur la loi du marché,
que l’activité cérébrale nourrisse l’intelligence de la croissance
productrice.
Tous les autres partis ont compris cela aussi, mais ils ne peuvent à la
fois vouloir réformer le capitalisme sans toucher aux dominants
systémiques qui le nourri.
Néanmoins ceci suppose un débat d’idées.
Faut-il pouvoir le tenir avec
une classe dirigeant qui détient l’info et nourri sa population
d’illusions et de réactivité émotionnelle xénophobe, fasse à des
réalités de difficultés qu’elle génère qui la conduit à procéder à une
auto élimination par désignations de boucs émissaires, y compris le
président qui ne peut être la source de nos maux, puisque ce sont eux
qui ont permis son élection (ce qui n’empêche pas qu’il les aggrave).
Il serait plus efficace de modifier le plan comptable que de croire au
changement par celui d’un président qui l’applique de quelque tendance
qu’il soit.
en 1999 j’avais dans un essai écrit ceci :
Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.
Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.
De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un seul conflit d’intérêt.
Cela naturellement nécessite une approche plus éducative de ce que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres.
Pour autant je ne pense pas que ce soit la raison qui nous pousse à cela, ou nous y ferons appel lorsque la bulle explosera indiquant que nous avons atteint une limite perceptible par nos émotions, ou ce sera l’apogée d’une civilisation qui redémarrera sur les restes ,comme ce fut si souvent le cas.
30/05 14:11 - lauraneb
tres interessant et tu finis par me convaincre que en effet le peuple n’est pas pres à (...)
30/05 13:49 - lauraneb
l’ue n’est pas une creation americaine c’est des petits pays comme la france (...)
19/01 12:48 - kéké02360
C’est pas la crise pour tout le monde ;-) introduction http://www.lepoint.fr/archives/article
13/12 07:57 - dume
Si TAVERNE dit vrai à propos de cette publication de l’article de NDA ce dimanche, alors (...)
12/12 23:44 - Traxnada
@ Defrance Je pense que les citoyens ont compris depuis un moment que les banques et la (...)
12/12 01:41 - vinvin
Bon, merci pour le nombre de points « incommensurable » que vous avez donnés a mes « posts » ( (...)
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