Sans oublier la vente à découvert qui n’est toujours pas interdite par l’UE, ce summum de la spéculation, vendre ce qu’on ne possède pas...
Bien sûr que l’idée de Cantona est irresponsable, mais s’il advenait que ce mouvement mette des banques en faillite, ce serait une excellente occasion de les nationaliser d’office, opération salutaire qui aurait dû être faite lors du sauvetage des banques, condition première pour imposer les réformes que la finance refuse mordicus, avec la complicité soumise des politiciens en place.
Rappelons, entre mille gabegies, que le Crédit Agricole (c’est « ma » banque !) a offert au
dirigeant parti en janvier 2010 quelques 780.000€, plus une rallonge
pour garantir sa rente, alors même que l’équipe dirigeante a enchaîné
avec constance les expositions pourries et les ratages stratégiques,
pertes en Ukraine, en Serbie, en Grèce, et naturellement les subprimes
(perte de 12 milliards selon le Canard).
Lordon a raison, le peuple gronde que les revenus pharaoniques soient
déconnectés des performances (ici plutôt « low-performer » comme ils
disent chez Airbus), il n’a pas non plus oublié les 300 patates données à
Bernard Tapie, ni... mais la liste est trop longue.
La seule chose qui évite une révolution, c’est que nous sommes
conscients que dans la moitié du monde, c’est pire, ils n’ont pas comme
nous le choix entre vingt marques de yaourths. Nous tenons à nos acquis et à notre confort de vie,
rien de plus normal, mais...