Beaucoup de bonnes choses dans cet article, même s’il ne traite que des causes secondes. « Le système bancaire a mis les Etas à genoux en les poussant à l’hyperendettement », nous dit-on et c’est vrai dans une certaine mesure, à ceci près que le système bancaire n’a pas eu à « pousser » les États, dans la mesure où, le poète Pompidou en est un exemple édifiant mais il est loin d’être le seul, la haute finance apatride a placé ses hommes de main à la tête des États. Une fois parvenus à la tête des États à la faveur d’élections démocratiques au suffrage universel, il ne leur restait plus qu’à les dévaliser et c’est ce qu’ils font en toute impunité en flattant l’insondable vanité du peuple par le suffrage universel. C’est la tout aussi insondable imbécilité du peuple qui fait que le peuple se retrouve dans la situation actuelle. Les consommateurs - car il n’est plus aucun peuple digne de ce nom - croient qu’on peut réformer le système bancaire en particulier et le système bancaire tout court et il n’a pas tort. Pour que cela soit possible, il faudrait d’abord empêcher les consommateurs d’exercer leur droit de vote, puisque c’est en vertu de ce droit de vote que, depuis des générations, ils ont permis aux hommes de main de la haute finance apatride de parvenir au pouvoir. Et ils en redemandent, à tel point que l’un des politicards préférés des consommateurs français est le président de la banque mondiale !
Le consommateur ne retirera pas son argent de la banque demain parce que, au fond, il est trop attaché au système actuel, qu’il a largement contribué à créer et qui repose tout entier sur les seuls instincts qui s’épanouissent dans la vie en démocratie : les plus bas. Le consommateur ne retirera pas son argent de la banque parce que, d’abord, le consommateur n’a plus rien à retirer de son compte ; parce que, non seulement le compte du consommateur est vide, mais le consommateur, comme les États, est sur-endetté ; parce que, pour pouvoir continuer à participer à la course effrénée à l’acquisition pathologique de biens matériels, qui le sont d’ailleurs de moins en moins, matériels, il lui faut s’endetter encore davantage, toujours plus, pour satisfaire des désirs de plus en plus vils et, même, monstrueux.
Le consommateur ne veut pas que le système s’écroule, car, si le système s’écroule, c’est lui qui s’écroule. Comment vivre sans le téléphone portable et les forfaits qui raflent jusqu’à un quart de certains bas salaires ? Drogué, le consommateur a besoin de sa dose, y compris de sa dose d’humanitarisme. L’année dernière, le coût de l’immigration extra-européenne a été au bas mot de 80 milliards d’euros en France et ce coût augmente de façon exponentielle. Si le système s’écroule, c’est, par manque de fonds, la fin de l’immigration extra-européenne et, cela, le philanthrope hyper-endetté qui sommeille en ronflant chez tout consommateur, y compris le parasite gauchiste Cantona, ne le tolèrera pas.