A ceux qui tremblent pour quelques sous. L’épargne d’années de travail. A ceux qui se posent la question de son réinvestissement.
J’avais écrit un mot du genre : « Quand on n’est pas capable de faire sa toilette à l’eau froide, on ne devrait pas parler des choses qui demandent du coeur. »
Les gens crient pour que rien ne change.
Ils travaillent à polluer (y compris dans les services bureaucratiques dont les émanations touchent les cerveaux). De travail utile, il n’y en a presque pas. Pourtant, on distribue des points aux écoliers pour les encourager (on y croit !), lesquels sont considérés comme un véritable trésor, plus précieux que le sang. Pourtant, libres chez eux, ces gens ne sauraient rien faire d’utile. Du coup, on les occupe, ils s’occupent, et ils sont récompensés pour cela. Quelle valeur ! Quel prix ! Et quelle audace de penser pouvoir perdre le fruit d’un tel labeur.
Décidément, l’incommensurable pouvoir d’accéder à toutes les informations du monde ne profite pas aux petits hommes, qui, courageusement, pensent que les histoires dans le temps ou l’espace autour d’eux peuvent être évitées grâce à une martingale, - un jeu « gagnant-gagnant », ou mieux encore en disant non.
A ceux-là, dont le niveau d’abnégation donne une idée de l’infini, je veux répondre :
Restez couchés, - et même couvrez-vous. Il va faire froid...