Ben non, on est pas en démocratie.
C’est bien ça, le problème.
Aldous Huxley en 1958 dans son essai « Retour au meilleur des monde » :
«
(...) par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation
mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes
pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice -
demeureront, mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de
totalitarisme « non violent ». Toutes les appellations traditionnelles,
tous les slogans consacrés, resteront exactement ce qu’ils étaient aux
bons vieux temps. La démocratie et la liberté seront les thèmes de
toutes les émissions (...) et de tous les éditoriaux, mais (...)
l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de
policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux, mènera
tout et tout le monde comme bon lui semblera. »
C’est précisément, mot pour mot, ce que je ressent, profondément, depuis pas mal de temps déjà. Ce sentiment a commencé au environ de 1991, puis a fait son chemin, petit à petit, et est devenu dès 2001 une douleur lancinante. Maintenant, il est omniprésent.