Tant que les rapports sociaux en Europe se détérioreront et à mesure que les gouvernements européens chercheront à imposer des mesures économiques intolérables à leurs populations de plus en plus combatives, l’instabilité persistera.
Les gouvernements américains successifs ont toujours cherché à créer des alliances en Europe qui lui garantissent sa domination sur l’Europe et plus largement sur le continent eurasien tout en maintenant ses adversaires divisés et isolés.
Lors d’une visite à Bruxelles début juin 2005, le secrétaire américain au Trésor, John Snow, pressa les gouvernements de l’UE de poursuivre la restructuration. Dans une référence ciblée aux attaques françaises contre le capitalisme « anglo-saxon » et à la dénonciation par le président du Parti social-démocrate allemand, Franz Müntefering, des investisseurs privés en capital action traités par lui de « sauterelles », Snow avertit, « Les hommes d’affaires américains investiront leur capital là où ils sont bien accueillis, où le capital est honoré et où il rapporte bien. Ce qui importe ce n’est pas tant le langage qui est employé mais les politiques qui sont adoptées. Et si les politiques adoptées ne font pas un bon accueil au capital, le capital ne viendra pas. »
petit rappel :
La préparation du sommet de Bruxelles des 16 et 17 juin 2005 fut dominée par des exigences de la France et de l’Allemagne pour que la Grande-Bretagne renonce à sa ristourne de 3 milliards de livres [environ 5,3 milliards d’euros] que Margaret Thatcher avait négocié en 1984 et la riposte de Blair de réformer les subventions agricoles dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC).
La Grande-Bretagne est identifiée comme le foyer du modèle économique « anglo-saxon » de marchés libres sans restriction et qui fut rejeté de façon décisive en France et en Hollande lors des référendums sur la constitution européenne.
Malgré quelques tensions politiques parfois entre les dirigeants anglais et les dirigeants européens, l’appel de leur premier ministre à démanteler les protections sociales sur tout le continent a reçu un soutien significatif au parlement européen.
Extrait de wikipedia :L’économie anglaise est l’une des plus grandes au monde, avec un PIB moyen par habitant de 22 907 livres. Habituellement considérée comme une économie de marché mixte, elle a adopté de nombreux principes du marché libre, contrairement au capitalisme rhénan de l’Europe. La monnaie officielle en Angleterre est la livre sterling, également connu sous le nom de GBP. La fiscalité en Angleterre est tout à fait compétitif par rapport à une grande partie du reste de l’Europe, à partir de 2009 le taux de base de l’impôt des particuliers est de 20% du revenu imposable jusqu’à concurrence de £ 37 400, et 40% sur les gains supplémentaires au-dessus de ce montant.